Test Blu-ray : 47 meters down
Si la première pensée qui nous vient à l’esprit à la découverte de 47 meters down est que l’on va avoir droit à une resucée de Instinct de survie, succès surprise de l’été dernier, il faut quand même relativiser cette assertion : si le film mettant en scène Blake Lively est le dernier film « de requin » à être sorti dans les salles obscures, ce sous-genre du film d’attaque animale n’a jamais réellement disparu depuis Les dents de la mer. Sans même évoquer les innombrables séries Z qui pullulent chaque mois sur le marché de la vidéo ou même à la télévision, avec des titres et des intrigues de plus en plus improbables (la franchise Sharknado bien sûr, mais aussi des films tels que Avalanche sharks, Sharkenstein, Raiders of the lost shark, Mega Shark vs. Kolossus…), des films mettant en scène des requins sont régulièrement apparus sur nos écrans depuis une vingtaine d’années : Peur bleue (1999), Open water (2003), The reef (2010), Shark 3D (2011), Bait 3D (2012), Dark tide (2012)… Le requin aura donc toujours été « bankable ».
Test Blu-ray : Annabelle 2 – La création du mal
Cinéaste autodidacte, formé à la réalisation à l’instinct, le suédois David F. Sandberg s’est fait connaître avec une poignée de courts-métrages très inventifs et efficaces entre 2013 et 2016, qui n’ont pas tardé à lui ouvrir les portes d’Hollywood. Son premier long-métrage américain, Dans le noir, était l’adaptation de l’un de ses propres courts. On était donc curieux de le voir se frotter à un film de commande produit par un gros studio : c’est aujourd’hui chose faite avec Annabelle 2 : La création du mal. Et le verdict est sans appel : même si Sandberg n’a pas le talent novateur d’un James Wan, il s’impose néanmoins comme un excellent ouvrier du genre, appliqué et généreux, et s’avère, à l’image de son confrère Mike Flanagan, une des « révélations » récentes du film de genre, de ceux dont on suivra le travail avec intérêt durant les années à venir.
Test Blu-ray : À vif !
Surfant largement sur l'engouement populaire autour des chefs étoilés qui se développe sur toutes les télés européennes depuis une dizaine d'années (Top chef, Master chef, Panique en cuisine...) et sur la célébrité grandissante et inattendue de chefs à tendance grande gueule et colériques (Gordon Ramsay, Philippe Etchebest...), À vif ! développe une histoire très balisée
Test DVD : Dynamite Jackson
Dynamite Jackson, de son vrai nom TNT Jackson, est une production New World (Roger Corman donc) de 1974, réalisée par le philippin Cirio H. Santiago, et scénarisée par Ken Metcalfe et Dick Miller.
Test Blu-ray : La 7ème cible
Avec son rythme extrêmement bien géré, surtout en ce qui concerne la montée de la tension durant la première heure, et ses ruptures de ton casse-gueule (qui passent pour la plupart comme une lettre à la poste, on remercie les talents couplés de Jean Poiret et Jean-Pierre Bacri),
Test Blu-ray : Atomic Blonde
Atomic Blonde est avant tout un film d’espionnage, porté par son atmosphère berlinoise de fin de Guerre Froide. Il faut dire que, se situant juste avant la chute du mur de Berlin, ce n’est pas les protagonistes qui manquent : Américains, Russes, Allemands de l’Est, Anglais, Français, tous répondent à l’appel. Un peu trop d’ailleurs, puisque le récit se fait parfois un peu brouillon et inutilement alambiqué.
Test Blu-ray : Colonel Panics
Dire que Colonel Panics est un film à la renommée confidentielle est un doux euphémisme : inédit dans la plupart des pays du monde, le film de Cho Jinseok ne compte à ce jour que dix notes sur le site de référence IMDb ! Mais ne dit-on pas que ce qui est rare est précieux ?
Test DVD : Sais-tu ce que Staline faisait aux femmes ?
Sais-tu ce que Staline faisait aux femmes ? est un film pour le moins curieux, de ceux dont on ne sait réellement que penser à l’issue de la projection. Plus étonnant encore, même après plusieurs jours de « maturation » dans l’esprit du spectateur, le film de Maurizio Liverani laisse toujours pour le moins circonspect, comme si l’on ne comprenait ni réellement où le cinéaste voulait en venir, ni les enjeux visuels et narratifs de l’ensemble.
Test Blu-ray : Flagellations
Premier film né de la collaboration entre le réalisateur Pete Walker et le scénariste David McGillivray, Flagellations est un film d’exploitation horrifique aux influences hétérogènes. Refusant clairement le postulat ouvertement « fantastique » sur lequel se basaient nombre de ses contemporains britanniques (que l’on regarde du côté des productions Hammer autant que du cinéma de Norman J. Warren), le film s’ouvre sur deux séquences à l’ambiance trouble et malsaine, durant lesquelles le spectateur ne parvient pas réellement à se faire une idée précise de la direction dans laquelle le cinéaste va l’emmener. Porté par la prestation nimbée de mystère de Robert Tayman (dont la carrière fut fortement marquée par le rôle du Comte Mitterhaus dans Le cirque des vampires en 1972), ce premier quart d’heure fonctionne parfaitement, développant une série de questions dans l’esprit du public autour du personnage de Mark E. Desade : s’agit-il d’un vampire, ou juste d’un sadique manipulateur, comme le laisse suggérer son patronyme ?
Test Blu-ray : Backdraft 2
Courant 2016, on a vu apparaître une série de DTV (« Direct To Video ») faisant suite aux cartons du box-office réalisés par Universal Pictures dans les années 90/2000 : Chasse à l’homme, Un flic à la maternelle, Un flic et demi, Tremors, American girls, Méchant menteur, Death race, Le roi scorpion… Ces trois / quatre dernières années, tous ces films ont vu naître des suites / reboots tardifs. Sans avoir de don de clairvoyance, on avait donc pu prévoir dès 2016 que Backdraft aurait sans doute eu également droit à sa suite, et cela vient juste de se produire avec Backdraft 2, réalisé rien de moins que 28 ans après le film original !
Test DVD : Rossosperanza
La narration de Rossosperanza, qui ne cesse de faire des allers et retours entre l'avant et l'après, le passé et le présent, la nature « sociale » de ces jeunes et une nature plus « libre », où la violence peut exploser.
Test Blu-ray : Osiris – La neuvième planète
Si depuis l’avènement de la saga Star wars, le genre du « space opera » était devenu un genre quasiment exclusivement réservé aux grands studios nantis de budgets confortables, la « démocratisation » des effets numériques au tournant des années 2000 a finalement permis depuis quelques années à une poignée de cinéastes passionnés d’aborder de front la science-fiction sans pour autant dépendre des impératifs –et des contraintes– liés à la gestion d’un énorme budget.



















