Critique : The Greatest Showman

La comédie musicale est de retour ! C'est Hugh Jackman, l'ambassadeur officieux à Hollywood de ce genre quelque peu désuet, qui l'a dit. Le hic, c'est que cette citation ne date pas vraiment d'hier, puisque elle faisait partie de la prestation de l'acteur en tant que maître de cérémonie des Oscars il y a neuf ans déjà.

Critique : 13 hours

Depuis la fin de la Guerre froide, les engagements de l’armée américaine à l’étranger n’ont guère de quoi perpétuer la légende de son héroïsme sans faille, basée sur l’esprit de liberté plus évident encore au siècle dernier.

La Roche-sur-Yon 2020 : Mandibules

Quel délire filmique peut-on encore attendre de la part d'un réalisateur, qui avait fait d'un pneu tueur en série le protagoniste de l'un de ses premiers films ? Quentin Dupieux est indiscutablement un auteur à part dans le cinéma français.

Arras 2018 : Funan

Le réalisateur cambodgien Rithy Panh est un chroniqueur hors pair de l'Histoire de son pays. Il ne se lasse pas de revenir sous forme de fiction, de documentaire, voire de documentaire animé, sur cette parenthèse hautement violente qu'ont été les quatre années du régime Khmère rouge. Denis Do, le réalisateur de Funan, appartient à une génération ultérieure, bercée par les histoires sur le génocide et la fuite ou au contraire, peut-être, par un silence de plomb à ce sujet, puisqu'il est né en France dix ans après le début des hostilités du côté de Phnom Penh.

Berlinale 2018 : Otages à Entebbe

Parmi les trois grands festivals de cinéma européens, celui de Berlin est peut-être le plus empreint d'une conscience politique et par assimilation historique. Tandis que les actualités cannoise et vénitienne sont ponctuées de scandales sur des tabous rompus à l'écran dans la forme ou le fond, en Allemagne, les esprits peinent à s'échauffer en plein mois de février pour ce genre de question artistique.

Critique : Un peu beaucoup aveuglément

Des films d’acteurs qui passent pour la première fois derrière la caméra, il y en a presque un par semaine ces temps-ci. Après les sorties des débuts de réalisateur de Ryan Gosling et de Russell Crowe au mois d’avril, voici la tentative initiale de Clovis Cornillac, un comédien qui ressemble décidément plus à l’équivalent français du bonhomme bougon Crowe qu’à celui de l’éternel jeune premier Gosling. Ces changements de casquette se soldent très rarement par de nouvelles vocations durables. Dans le cas présent, nous nous mettons toutefois à espérer que ce coup d’essai fort prometteur sera transformé en une belle et riche carrière de créateur de comédies légères et inspirées. Celles-ci sont hélas plutôt une denrée rare en France, où la vanne facile et fatiguée paraît rapporter plus, en termes commerciaux, qu’un humour un peu plus recherché.

La Roche-sur-Yon 2017 : Lucky

Un chant de cygne digne de ce nom, cela ne se commande pas. Il relève en effet de la nature même de la mort que l'on ne sait a priori pas quand elle frappe et que nos préparatifs à son égard seront donc toujours incomplets. Dans le contexte d'une carrière artistique, truffée d'innombrables aléas matériels, choisir avec précision et assurance sa dernière œuvre relève de l'exploit.

La Roche-sur-Yon 2019 : Le Photographe

Calme et discret, le quatrième film de Ritesh Batra a eu beaucoup de mal à nous subjuguer. Après avoir fait tourner des légendes du cinéma anglophone comme Jim Broadbent et Charlotte Rampling dans A l'heure des souvenirs, ainsi que Jane Fonda et Robert Redford dans Nos âmes la nuit, le réalisateur revient dans son pays natal avec Le Photographe.

Critique : Jason Bourne

Jason Bourne est de retour. C’est en somme tout ce qu’il y a à dire et à savoir sur ces nouvelles aventures de l’espion récalcitrant, qui entrent désormais dans un mode de série, à l’image de James Bond, cette autre machine à tuer infiniment moins complexée et tourmentée par des scrupules anciens.

Critique : Room

Le genre de fait divers sordide à l’origine de l’histoire de Room aurait pu donner lieu à toutes sortes de traitements choquants. Le dispositif – hélas inspiré de la réalité – de la femme séquestrée pendant des années en guise de jouet sexuel par des crapules sadiques est à lui seul si désespérant et révoltant que toute exploitation par le biais de la fiction risque d’apparaître scandaleusement opportuniste.

Critique : Hostages

Mélancolie, quand tu nous tiens ! Malgré son titre et son sujet qui promettent à première vue une bonne dose d'action haletante, ce film géorgien est avant tout empreint d'une forme de nostalgie particulièrement sombre. Hostages est en premier lieu l'histoire d'une occasion ratée, d'un énorme gâchis qui reflète plus son contexte historique que sa capacité d'influencer ce dernier.

Berlinale 2016 : Ave César

Quoi de mieux pour démarrer un des plus prestigieux festivals du monde sur les chapeaux de roue qu’un film qui célèbre toutes les facettes du Septième art sous un jour irrévérencieux ? Le nouveau film des frères Coen – qui vient de faire l’ouverture de la 66ème édition de la Berlinale – répond parfaitement à la tâche ardue de ravir les cinéphiles nostalgiques de la grande époque des studios hollywoodiens au début des années 1950, tout en mettant le doigt là où ça fait mal, à savoir dans la nature profondément artificielle et hypocrite de l’usine à rêves.

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"L'air mouillé" va être disponible gratuitement pendant 3 mois à partir du mercredi 18 juin sur la plateforme SaNoSi Live. 

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Chef d’œuvre encore un peu trop méconnu de nos jours, À cause d'un assassinat bénéficie aujourd'hui de la chance d'atteindre une nouvelle génération de cinéphiles grâce à Carlotta Films, qui lui consacre le 29ème coffret de sa prestigieuse collection « Édition Ultra Collector ».

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