Critique : 13 hours
Depuis la fin de la Guerre froide, les engagements de l’armée américaine à l’étranger n’ont guère de quoi perpétuer la légende de son héroïsme sans faille, basée sur l’esprit de liberté plus évident encore au siècle dernier.
Critique : Jason Bourne
Jason Bourne est de retour. C’est en somme tout ce qu’il y a à dire et à savoir sur ces nouvelles aventures de l’espion récalcitrant, qui entrent désormais dans un mode de série, à l’image de James Bond, cette autre machine à tuer infiniment moins complexée et tourmentée par des scrupules anciens.
Critique : The Greatest Showman
La comédie musicale est de retour ! C'est Hugh Jackman, l'ambassadeur officieux à Hollywood de ce genre quelque peu désuet, qui l'a dit. Le hic, c'est que cette citation ne date pas vraiment d'hier, puisque elle faisait partie de la prestation de l'acteur en tant que maître de cérémonie des Oscars il y a neuf ans déjà.
Albi 2022 : Annie Colère
Certains combats valent la peine d'être menés sur la durée. Puisque la liberté, ce bien si précieux, court en permanence le risque de se voir sapée par des forces obscurantistes de tous bords, un film comme Annie Colère est plus que jamais urgent, utile et nécessaire !
La Roche-sur-Yon 2017 : Lucky
Un chant de cygne digne de ce nom, cela ne se commande pas. Il relève en effet de la nature même de la mort que l'on ne sait a priori pas quand elle frappe et que nos préparatifs à son égard seront donc toujours incomplets. Dans le contexte d'une carrière artistique, truffée d'innombrables aléas matériels, choisir avec précision et assurance sa dernière œuvre relève de l'exploit.
La Roche-sur-Yon 2019 : Adults in the Room
Vue de loin, à travers le prisme forcément réducteur des médias français et européens, qui ont tendance à s'emballer pour une actualité brûlante avant de la délaisser au profit de la prochaine attraction de la semaine, voire du jour, la crise financière et économique en Grèce a tout l'air d'être résolue.
Critique : Le Pont des espions
Sacré Steven Spielberg, de nous avoir caché ses véritables intentions depuis si longtemps ! Il ne s’agit certes que du deuxième film de suite, après Lincoln, sur une époque révolue et d’une facture en apparence tout aussi antique. Mais si on nous avait dit, il y a dix ou vingt ans, que Spielberg, le père du blockbuster et le réalisateur le plus populaire de sa génération, allait finir sa carrière avec des films de vieux, nous aurions eu du mal à y croire.
Critique : Hostages
Mélancolie, quand tu nous tiens ! Malgré son titre et son sujet qui promettent à première vue une bonne dose d'action haletante, ce film géorgien est avant tout empreint d'une forme de nostalgie particulièrement sombre. Hostages est en premier lieu l'histoire d'une occasion ratée, d'un énorme gâchis qui reflète plus son contexte historique que sa capacité d'influencer ce dernier.
Berlinale 2018 : Otages à Entebbe
Parmi les trois grands festivals de cinéma européens, celui de Berlin est peut-être le plus empreint d'une conscience politique et par assimilation historique. Tandis que les actualités cannoise et vénitienne sont ponctuées de scandales sur des tabous rompus à l'écran dans la forme ou le fond, en Allemagne, les esprits peinent à s'échauffer en plein mois de février pour ce genre de question artistique.
Berlinale 2023 : Music (Angela Schanelec)
Qui aurait cru qu'au cours de notre couverture de la 73ème édition du Festival de Berlin, nous allions découvrir le film le plus envoûtant et ouvert à l'interprétation du côté de la compétition ?! En effet, Music est tellement abstrait que nous n'en avons pas du tout déduit ce que le synopsis officiel a voulu transmettre.
Albi 2016 : La Fine équipe
Alors que la bande-annonce de La Fine équipe voudrait nous vendre une comédie aux sous-entendus raciaux un peu grossiers, il s’agit en fait d’un film bien de son temps, à savoir le portrait d’une femme qui se dérobe à toutes les cases dans lesquelles la société française voudrait bien l’enfermer pour mieux en créer une à sa mesure.
La Roche-sur-Yon 2019 : Le Photographe
Calme et discret, le quatrième film de Ritesh Batra a eu beaucoup de mal à nous subjuguer. Après avoir fait tourner des légendes du cinéma anglophone comme Jim Broadbent et Charlotte Rampling dans A l'heure des souvenirs, ainsi que Jane Fonda et Robert Redford dans Nos âmes la nuit, le réalisateur revient dans son pays natal avec Le Photographe.



















