Critique : Peshmerga
Bernard-Henri Lévy à la rescousse, troisième. Tous les grands conflits militaires paraissent en effet bons aux yeux du philosophe français pour y mettre son grain de sel, aussi futile et fade soit-il. Après avoir documenté la bataille de Sarajevo et la guerre en Libye, le voici donc en train de parcourir du sud au nord la ligne de front entre les vaillants peshmergas kurdes et leurs adversaires fourbes et lâches de l’état islamique.
Critique : Grimsby Agent trop spécial
L’humour selon Sacha Baron Cohen commence et se termine avec son trou du cul. Une fois qu’on a compris, voire accepté cette obsession anale, le ton de ses films devient tout de suite moins vulgaire. La focalisation sur les parties génitales et l’appareil digestif de l’homme s’apparente chez lui à un bras d’honneur constant, lancé à cet ultime terrain interdit de la bienséance, pourtant déjà amplement exploré par les comédies d’adolescents depuis une vingtaine d’années.
Premium Rush
Premium Rush
Américain : 2012
Titre original : Premium Rush
Réalisateur : David Koepp
Scénario : David Koepp , John Kamps
Acteurs : Joseph Gordon-Levitt, Jamie Chung, Dania Ramirez
Distribution...
Critique : Dans les pas de Trisha Brown
Depuis quelques années, opéra et cinéma font bon ménage. Ce constat vise autant les retransmissions régulières de spectacles lyriques dans les salles, qui font le bonheur à la fois des spectateurs mélomanes et des exploitants, qu'un nombre croissant de documentaires prestigieux sur ce sujet, de La Danse Le Ballet de l'Opéra de Paris de Frederick Wiseman en 2009 jusqu'à L'Opéra de Jean-Stéphane Bron sorti en avril dernier.
Arras 2019 : Gloria Mundi (Robert Guédiguian)
Une immense tristesse émane du nouveau film de Robert Guédiguian, plébiscité au dernier Festival de Venise, où il avait valu à Ariane Ascaride la Coupe Volpi de la Meilleure actrice, et présenté en avant-première à l'Arras Film Festival. C'est comme si dans la France d'aujourd'hui – et plus concrètement dans la cité bouillonnante de Marseille, si chère au réalisateur qui y a tourné la plupart de ses vingt films en près de quarante ans de carrière – , il n'y avait plus lieu d'espérer une vie un peu meilleure, exempte des éternels problèmes d'argent qui prennent la classe ouvrière à la gorge au quotidien.
Critique : Il n’y aura plus de nuit
Il s'en passe des choses au-dessus de notre tête ! On ne le voit pas. On l'entend à peine. Mais en théorie, le savoir-faire militaire permettrait dès à présent à l'armée de nous surveiller en permanence depuis le ciel, sans qu'on ne s'en rende compte.
Critique : Le Grand bal
Malheureusement, nous n'étions pas présents à Cannes ce jour-là, apparemment tout à fait mémorable, lorsque Le Grand bal y a été présenté au Cinéma de la plage. Après la projection, certains danseurs invétérés du documentaire, ayant fait le déplacement depuis les quatre coins de l'Europe, ont participé à un bal sur la Croisette, le genre d'événement d'extase collective, communion des corps et des esprits, que l'on vit bien trop rarement en notre époque aux pratiques sociales aussi compartimentées que dématérialisées.
Albi 2022 : Tempête (Christian Duguay)
Appliquer la distinction entre des films du monde d'avant la crise sanitaire et ceux d'après, est-ce que cela a encore du sens, un an et demi après la réouverture des salles de cinéma en France ? Les préoccupations et les pratiques des spectateurs ont certainement connu une évolution profonde à partir de cet événement planétaire.
Glenn
ACK LEBLANC,pianiste virtuose, en compétition permanence et acharnée avec un autre virtuose, HENRY va se trouver confronté.
La rivalité des deux hommes dépasse d'ailleurs le plan musical, puisqu'ils se battent pour la même femme, LANA.
La Playa
La Playa
Colombie, Brésil, France : 2012
Titre original : La Playa
Réalisateur : Juan Andrés Arango Garcia
Scénario : Juan Andrés Arango Garcia
Acteurs : Luis Carlos Guevara,...
Albi 2017 : La Douleur
Marguerite Duras, rien qu'à l'évocation de ce nom, les uns fuient et les autres s'extasient. Ce monument de la culture française n'est certainement pas fait pour tout le monde, grâce ou plutôt à cause de son exigence littéraire et de son style de vie, qui aurait de quoi faire rouspéter de nos jours, où le tabagisme et sa représentation au cinéma font débat de façon plus ou moins sensée.
La Nuit d’en face
Septembre 1810, les troupes de Napoléon Bonaparte envahissent le Portugal. Alliée aux Anglais, l’armée portugaise est dirigée par le Général Wellington. Celui-ci élabore une ingénieuse stratégie afin d’arrêter l’armée impériale et protéger Lisbonne : il ordonne un retrait des troupes en marche forcée, afin d’attirer l’ennemi à Torres Vedras, où il a fait construire en secret plusieurs lignes de fortifications infranchissables. Parallèlement, il organise une opération de terre brûlée entre le champ de bataille et Torres Vedras, destinée à priver les Français de tout approvisionnement local. Cette opération signifie l’évacuation des populations civiles, entraînant un gigantesque exode. C’est ainsi que se mettent en marche une masse de soldats et civils de tout rang et de tous âges, déjà usés par le quotidien de la guerre, qui progressent à travers les villages en ruines, les forêts incendiées et les cultures dévastées. Poursuivis par les troupes françaises, affamés et tourmentés par les intempéries, aristocrates, bourgeois, paysans, vagabonds, hommes, femmes et enfants, jeunes et vieux, avancent péniblement. Certains encore animés d’une volonté de résistance à l’ennemi, d’autres profitant de la confusion pour satisfaire les plus bas instincts, tous essayant de sauver leur peau.


















