Hemingway & Gellhorn
La passion tumultueuse entre l'écrivain Ernest Hemingway et la correspondante de guerre Martha Gellhorn...
Berlinale 2019 : Synonymes
Il est désormais l'heure pour nous de faire nos adieux à cette 69ème édition du Festival de Berlin, puisque nous reprendrons le chemin du retour à Paris dès demain. Pour être sincère, notre chère ville d'adoption commençait à nous manquer, puisque nous la préférons toujours largement à la métropole allemande, aussi grande que froide.
Critique : Dans les pas de Trisha Brown
Depuis quelques années, opéra et cinéma font bon ménage. Ce constat vise autant les retransmissions régulières de spectacles lyriques dans les salles, qui font le bonheur à la fois des spectateurs mélomanes et des exploitants, qu'un nombre croissant de documentaires prestigieux sur ce sujet, de La Danse Le Ballet de l'Opéra de Paris de Frederick Wiseman en 2009 jusqu'à L'Opéra de Jean-Stéphane Bron sorti en avril dernier.
Les Arcs 2017 : La Route sauvage
Les histoires simples étaient jusqu'à présent le garant de la réussite des films de Andrew Haigh. Et encore, il conviendrait davantage de parler de perfection dans le cadre de ses deux réalisations précédentes, Week-end et 45 ans, qui avaient su nous subjuguer profondément. Comme les bonnes choses doivent hélas tôt ou tard avoir une fin, nous sommes restés beaucoup plus dubitatifs face à son quatrième long-métrage, qui a néanmoins raflé le gros des prix attribués au Festival des Arcs.
Critique : L’Attrape-rêves
Quand un film patiente plus de deux ans sur les étagères des distributeurs, bien qu’il jouisse d’un certain prestige par sa distribution – c’est le cas ici – ou par sa présentation aux festivals les plus importants – idem –, il y a généralement anguille sous roche. Le troisième film de Claudia Llosa pâtit en effet d’une intrigue trop vague pour éveiller notre intérêt envers des personnages dans un état de flottement existentiel avancé.
La Cerise sur le gâteau
Amanda souffre d’androphobie, une véritable peur des hommes, qui la pousse à détruire systématiquement toute histoire d’amour destinée à devenir sérieuse.
Florence, sa meilleure amie, rêve de la voir s’engager dans une relation sentimentale stable et harmonieuse.
Elle insiste pour qu’Amanda ne reste pas seule chez elle le soir du nouvel an, et n’obtient gain de cause qu’après lui avoir juré que tous les autres invités seront en couple, à l’exception de Maxime, un collègue homosexuel. Mais Maxime part à la dernière minute rejoindre son amant à Amsterdam, et Antoine, fraîchement séparé de sa femme, débarque seul à la soirée…
Critique : Un homme charmant
Le cinéma latino-américain a le don de parler d’un malaise profond de la façon la plus conciliante imaginable. A en juger par l’échantillon qui parvient jusque sur les écrans français, des craintes enfouies sous-tendent une civilisation qui n’est en fin de compte pas si différente de la nôtre.
Critique : Etre
Quelle petite merveille insoupçonnée que ce premier film, qui ne paie pas de mine à première vue ! Pour tout vous dire, nous étions initialement allé le voir en projection de presse pour prendre des nouvelles de la carrière de Salim Kechiouche, l’ancienne icône du cinéma gay français qui, comme son contemporain Stéphane Rideau, a du mal à trouver des rôles en dehors du créneau du fantasme ténébreux ambulant.
Miss Lovely
Miss Lovely
Inde : 2011
Titre original : Miss Lovely
Réalisateur : Ashim Ahluwalia
Scénario : Ashim Ahluwalia
Acteurs : Nawazuddin Siddiqui, Niharika Singh, Anil George
Distribution : Inconnue
Durée :...
Critique : Love Simon
Peu importe l'époque, faire son coming out n'a jamais été une mince affaire. Même de nos jours, alors que la perception publique de l'homosexualité a déjà parcouru un chemin considérable vers la normalité – en tout cas dans la plupart des pays occidentaux –, il persiste toujours quelque chose de pénible, voire de brutal à révéler cet aspect de son intimité qui créera une différence parfois insurmontable ou inacceptable.
Arras 2024 : Ollie
Le cinéma et le skate font rarement bon ménage. Tout juste Paranoid Park de Gus Van Sant nous vient-il à l'esprit en tant qu'œuvre cinématographique plutôt ambitieuse qui tente de refléter sur grand écran les codes de cette culture se tenant volontairement à l'écart.
Critique : Bonheur académie
Libre à chacun de choisir l'activité de relaxation estivale qu'il préfère. Pendant que certains partent bronzer sous le soleil des canicules tropiques ou visitent les monuments de pays lointains dans un flux de tourisme de masse qui n'est pas prêt à tarir, d'autres choisissent les mois de la saison chaude pour se ressourcer intérieurement et se libérer des contraintes du quotidien. Un camp de séminaire particulièrement bizarre se trouve en Croatie, où les adeptes du culte des Raéliens se réconfortent mutuellement au cours de stages hebdomadaires, censés renforcer leur plénitude prêchée par les dogmes de cette pseudo-religion inspirée par des extra-terrestres.















