Berlinale 2019 : le bilan de Tobias

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© Berlinale Tous droits réservés

Ma quatrième couverture de suite du Festival de Berlin, toujours en compagnie du fidèle rédacteur en chef Pascal, a été plutôt couronnée de succès. A force de fréquenter ce premier festival européen majeur de l’année, je sais en apprécier davantage les qualités et j’ai appris, parfois à mes dépens, d’en contourner les rares inconvénients. Même si une certaine routine s’est installée au fil du temps, à la fois en raison de la familiarité avec les lieux principaux de l’événement – toujours aussi plaisant l’accès aux séances matinales au Berlinale Palast et au CinéStar, toujours aussi bordéliques les files d’attente au Cinémaxx –, et du spectre d’attente plus réduit quant aux films qu’on peut découvrir à la Berlinale, cette fois-ci, elle ne s’est pas soldée par un état d’esprit blasé, pris au piège d’un emploi du temps répétitif, comme cela a pu être le cas les deux années précédentes. Donc aucune défaillance informatique à signaler comme en 2017, ni d’épuisement physique accru comme en 2018, qui s’était soldé par une dizaine de jours de maladie. A croire qu’on maîtrise désormais parfaitement la navigation dans cette cité gigantesque, à travers une programmation tellement foisonnante qu’on aurait eu besoin de mois entiers de visionnage pour en venir à bout.

© EFM 2018 / Oliver Möst Tous droits réservés

Tandis que des pans entiers du festival me restent encore inconnus, j’ai pourtant su diversifier mes plaisirs cette année, histoire de ne pas faire exactement comme les fois précédentes, avec un mélange de films en compétition et au Panorama, en fonction des horaires de projection et de l’avancement de mon travail rédactionnel. Après une bonne salve de candidats à l’Ours d’or, finalement révolu au dernier film vu sur place, regardés depuis notre place habituelle au balcon du Berlinale Palast, derrière Pascal et l’autre compagne de festival indispensable Marie-Pauline, j’ai donc décidé de partir vers de nouveaux horizons, d’abord en découvrant l’immense Friedrichstadt-Palast, d’une capacité de près de 1900 places, puis en m’intéressant à ce que le cinéma récent allemand a supposément de mieux à offrir, en fréquentant la manifestation parallèle organisée par l’Académie du cinéma allemand en préparation de ses prix, les Lolas. Un avant-goût du 24ème Festival du Cinéma Allemand en quelque sorte, qui devrait se dérouler à Paris à la rentrée prochaine. De même, la pratique du retrait de tickets au bureau de presse tôt le matin m’a permis d’élargir mon champ géographique de consommation cinématographique accrue ou en tout cas de voir des films dépourvus de projections réservées à la presse. Enfin, je verrai bien si ma première visite au Marché Européen du Film au Martin-Gropius-Bau pour un rendez-vous avec le responsable de la presse internationale d’un autre festival important sera suivie de résultats tangibles …

© Piero Chiussi / Berlinale Tous droits réservés

Bref, ce fut une fois de plus un immense plaisir et privilège pour moi de couvrir une semaine de l’activité foisonnante à Berlin au mois de février ! Ma sélection personnelle de films a été moyennement concluante cette année, avec seulement deux films qui sortaient réellement du lot, mais c’est surtout l’ambiance de festival qui reste toujours aussi contagieuse du côté de la Potsdamer Platz. Un séjour rendu possible et si facile à gérer grâce au généreux concours de mon oncle et de ma tante, chez qui on a pu loger une fois de plus dans un confort imbattable. A l’année prochaine donc, pour notre cinquième séjour à Berlin !


Mes critiques des films vus pendant la 69ème Berlinale

L’Adieu à la nuit de André Téchiné – Hors compétition (critique)

Der Boden unter den Füssen de Marie Kreutzer – Compétition (critique)

Dieu existe son nom est Petrunya de Teona Strugar Mitevska – Compétition (critique)

Grâce à Dieu de François Ozon – Compétition (critique)

The Kindness of Strangers de Lone Scherfig – Compétition (critique)

Öndög de Wang Quan’an – Compétition (critique)

Das schönste Paar de Sven Taddicken – Lola at Berlinale (critique)

The Shadow Play de Lou Ye – Panorama (critique)

Synonymes de Nadav Lapid – Compétition (critique)

Systemsprenger de Nora Fingscheidt – Compétition (critique)

Werk ohne Autor de Florian Henckel von Donnersmarck – Lola at Berlinale (critique)

What She Said The Art of Pauline Kael de Rob Garver – Panorama Dokumente (critique)

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