Sorties de la semaine

Cette semaine voit la sortie d'un blockbuster français : Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté. Il est certain ? probable ? que les autres sorties vont souffrir face cette grosse concurrence. On peut toutefois espérer que le public qui souhaite aller voir Au Galop, César doit mourir ou La pirogue ne résistera pas cette tentation même s'il va voir Edouard Baer et Depardieu par ailleurs.

On ne le devinerait pas forcément à partir de la liste des films à l'affiche depuis mercredi dernier, mais la France est en vacances de la Toussaint depuis cette semaine. Il y a certes quelques films d'animation destinés au public familial au programme, mais en tant que grosse locomotive commerciale, tous les espoirs semblent reposer sur la suite des aventures de Angelina Jolie en reine maléfique bien entourée d'une avalanche d'effets spéciaux.

L’été 2016 aurait pu être une saison tranquille et modérément caniculaire. Avec un programme de cinéma digne de cette période de torpeur, où les blockbusters hollywoodiens ont la cote et où le cinéma français parfois plus exigeant marque une pause. Alors que les sorties de la semaine restent fidèles aux attentes, l’actualité hautement déplaisante – entre l’attentat de Nice et la tentative de coup d’état en Turquie, sans oublier l’adoubement outre-Atlantique du candidat improbable Donald Trump – nous plonge dans un état d’esprit alerte qui ne colle pas du tout avec la saison estivale.

à l'affiche cette semaine : Les Opportunistes, In the Family, Eden, A Cappella, Hunger Games la révolte (1ère partie)...

Trois mois après la journée mondiale de la femme, les distributeurs français nous rappellent avec panache cette semaine que le cinéma est tout sauf une affaire exclusivement masculine. Le seul bémol dans cette sélection hebdomadaire donc encore plus peuplée que d'habitude de personnages et d'enjeux féminins est que seule une misérable minorité de ces films est réalisées par des femmes.

Nous avons vu deux films cette semaine. Tout d'abord La Venus à la Fourrure, passé par Cannes et le festival Paris Cinéma. Le film de Roman Polanski, entièrement basé sur l'interprétation de ses deux acteurs vedettes est pour le moins intriguant. Ensuite Il était une forêt, le nouveau conte de Luc Jacquet qui s'intéresse cette fois aux arbres dans un documentaire lyrique.

Derrière son air de décharge de titres pas vraiment porteurs, surtout du côté des films américains, le programme de cette semaine vous réserve quand même quelques bonnes surprises. Ces dernières seront une fois de plus à chercher du côté du cinéma asiatique – au sens large – puisque ce sont notamment les deux drames d'enfance, le chinois Les Anges portent du blanc de Vivian Qu et le japonais Takara La Nuit où j'ai nagé de Damien Manivel et Kohei Igarashi, que nous vous conseillons chaudement.

Beaucoup de films à l'affiche cette semaine, histoire de terminer en beauté la période des vacances d'hiver traditionnellement bénéfique au box-office. Dans un tel embarras de choix, qui se chiffre ce mercredi en dizaines de sorties, il est aussi difficile d'établir des priorités personnelles que de dégager des lignes globales, susceptibles de permettre aux cinéphiles de tous bords d'y voir un peu plus clair.

Après un début d'année en demi-teinte, les sorties cinéma reprennent enfin leur rythme de croisière dès ce mercredi. Avec près d'une vingtaine de nouveaux films à l'affiche, dont de nombreux documentaires, cette dernière semaine complète du mois de janvier 2024 nous promet de bien bonnes choses.

A la rentrée, la vie reprend. Avec tout ce que cela implique en termes d'accélération du rythme après la torpeur estivale. Sauf que dans cette profusion d'activités et de responsabilités, le cinéma pourrait avoir tendance à être mis en retrait.

Il fut un temps où le début du mois d'août était une sorte de décharge, où les distributeurs sortaient les films dans lesquels ils n'avaient guère confiance. En dehors des traditionnels blockbusters hollywoodiens, il n'y avait rien d'alléchant à voir en salles au plus profond de l'été, les yeux des cinéphiles étant d'ores et déjà rivés sur les sorties prestigieuses de la rentrée.

Parfois, en plein été, alors que les salles de cinéma sont désertes et les plages bondées – cette année sous réserve de vagues submersion côté Atlantique et de dôme de chaleur côté Méditerranée –, on peut de manière insoupçonnée tomber sur des chefs-d'œuvre. C'est en tout cas l'avis de notre critique maison Jean-Jacques, qui est tout feu, tout flamme pour les découvertes iraniennes et espagnoles de la semaine.