Critique : Les Espions

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Les Espions n'est certes pas le film le plus connu de Henri-Georges Clouzot. Arrivé dans la continuité directe du Salaire de la peur et des Diaboliques, il a rétrospectivement été éclipsé par ces deux œuvres phares de la filmographie du réalisateur. Et pourtant, il s'agit d'un thriller par excellence, d'un malicieux jeu du chat et de la souris ouvrant beaucoup de portes sans jamais indiquer la sortie.

Critique : Le traître

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Un film passionnant, haletant, un film qui a su utiliser à bon escient les moyens importants dont il a manifestement disposé, une interprétation remarquable, tout particulièrement celle de Pierfrancesco Favino dans le rôle principal, que des bonnes raisons pour aller voir "Le traitre".

Critique : Assaut

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Tout en s'amusant à faire croire qu'il réalise un thriller, Adilkhan Yerzhanov reste fidèle à son cinéma décalé, loufoque et corrosif.  
Old Boy 3

Old Boy, Park Chan-wook

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Old Boy est un film coréen réalisé par Park Chan-wook, sorti en 2003. Il s’agit de l’adaptation d’un célèbre manga Japonais. Old Boy est le deuxième volet d’une trilogie initiée par le même réalisateur et qui a pour thème la vengeance. Le film a connu un succès énorme en Corée du Sud mais aussi en Europe où il à reçu le Grand Prix du Festival de Cannes 2004.

Critique : Le Masque arraché

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La troisième édition du Festival International du Film restauré « Toute la mémoire du monde », actuellement en cours à la Cinémathèque Française, permet d’élargir la mission de cette auguste institution du cinéma sous toutes ses formes. D’abord en termes de public, puisque les salles sont remplies en semaine d’élèves adolescents, qui s’y rendent plus par devoir que par passion, et puis, surtout, parce que pendant quatre jours, nous pouvons y découvrir des trésors cachés du Septième art, à condition de ne pas être réfractaire aux restaurations numériques. Présenté dans le cadre d’un hommage à la Collection Cohen, Le Masque arraché est l’une de ces perles rares, qui nous invitent à explorer dans les meilleures conditions techniques une époque révolue du cinéma hollywoodien. Le mélodrame et le suspense y font bon ménage, sur fond de croisement de trajectoire de deux vedettes démesurées : Joan Crawford et Jack Palance.

Critique : Salt and fire

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Le paradoxe du mysticisme naturaliste, d’habitude si cher à Werner Herzog, risque sans cesse de faire capoter son nouveau film de fiction. Principalement actif dans le domaine du documentaire ces dernières années, le réalisateur allemand revient en effet avec Salt and fire à une forme de récit, qui est avant tout vecteur de folie.
Harry Brown avec Michael Caine

Harry Brown

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Ah qu'il fait bon vivre en Grande Bretagne ! De charmantes affiches décorant les bus vous demandent si votre petit ami est violent avec vous, tandis qu'une autre affiche vous apprend que Billy a encore volé de l'argent à son grand-père et qu'il faut en parler.

Critique : Legend (Brian Helgeland)

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L’iconographie des films de gangster précède de trente à quarante ans l’époque pendant laquelle les frères Kray régnaient en maîtres sur la pègre londonienne. Des héros ténébreux comme Edward G. Robinson, James Cagney, George Raft ou plus tard Humphrey Bogart avaient donné ses lettres de noblesse au genre dans les années 1930, dans des épopées du crime le plus souvent produites par la Warner.
YellowBrickRoad photo du film d'horreur

YellowBrickRoad

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Globale : Quand deux cinéastes et scénaristes s’associent, le résultat peut être brillant. Yellowbrickroad est dans ce cas de figure : un film d’horreur réussi...

Critique Express : La conspiration du Caire

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C'est en relisant "Le nom de la rose" d'Umberto Eco qu'a germé chez Rarik Saleh l'idée de raconter une histoire similaire se déroulant dans un contexte musulman

Cannes 2017 : Good Time

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Les frères Safdie, réalisateurs indépendants new-yorkais, signent avec Good Time leur quatrième long-métrage. Les précédents, peu distribués en France, avaient cependant bénéficié d'un certain succès d'estime. Leurs deux premiers films, The Pleasure of Being Robbed et Lenny and the kids avaient été sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs, en 2008 et en 2009, tandis que Mad love in New York a été présenté à la Mostra de Venise il y a trois ans.
5150 Rue des Ormes

5150, Rue des Ormes

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5150, Rue des Ormes est un thriller québécois réalisé par Eric Tessier en 2009. Il s'agit de l'adaptation d'un roman de Patrick Senécal, le Stephen King Québécois (d'autres romans devraient être adaptés au cinéma prochainement : Les 7 jours du Talion et Le Vide). Eric Tessier avait déjà transposé Sur le seuil, un autre roman de l'écrivain, mais celui-ci n'a pas connu le succès espéré.

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Plus de 60 classiques de la 20th Century Fox disponibles sur Disney+

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Depuis la fin de semaine dernière, l’industrie du cinéma américain est en ébullition à cause de l’offre d’achat du vénérable studio Warner Bros. par le service de vidéo en ligne Netflix. Même si le conglomérat derrière la Paramount a entre-temps émis une proposition concurrente, il est assez probable que cette fusion modifie considérablement la façon de produire, de diffuser et de consommer des films dans les années à venir.

Test Blu-ray : Freaky Friday 2 – Encore dans la peau de ma mère

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Vingt-deux ans après le premier échange de corps entre Tess et Anna Coleman, les héroïnes de Freaky Friday : Dans la peau de ma mère se retrouvent dans Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère. Jouant la carte du recyclage nostalgique, le film réalisé par Nisha Ganatra reprend l’idée du « body swapping »...

Critique Express : Jone Sometimes

Un très réussi premier long métrage de la jeune réalisatrice basque Sara Fantova, un film ancré dans le réel, tout en étant d'une grande sensibilité et d'une non moins grande pudeur dans sa façon de parler de l'amitié et de ce qui est, semble-t-il, un premier véritable amour.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Tucker – L’homme et son rêve

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Tucker – L’homme et son rêve ressemble à une grande parade automobile où les phares brillent autant que les illusions. Francis Ford Coppola, épaulé par George Lucas, transforme l’histoire de Preston Tucker en fable moderne sur l’utopie industrielle.

Los Angeles Film Critics 2026 : le palmarès

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Et de deux en cette période chargée en annonces de prix de cinéma outre-Atlantique avec celle des critiques de Los Angeles hier ! Ou plutôt de trois, puisque nous avons omis de relayer les trophées du National Board of Review la semaine dernière, qui ont généralement confirmé les premières tendances. Celles-ci sont en train d’adouber sans équivoque le dernier opus de Paul Thomas Anderson comme le (très) grand favori dans la catégorie suprême du Meilleur Film.