Critique Express : Le syndrome des amours passées
Malgré sa grande inventivité, "Une vie démente", le premier film du duo belge Ann Sirot, aux origines américaines, et Raphaël Balboni, aux origines italiennes, avait peiné pour atteindre 20 000 spectateurs dans les salles de l'hexagone. Qualifiés pour un second tour, qu'allaient-ils "inventer" pour réjouir à nouveau les spectateurs ?
Critique : Mourir peut attendre
Est-ce que l'anticipation maintes fois repoussée d'un film peut influer sur notre perception subjective ? Dans le cas du nouveau James Bond, dont la sortie mondiale a été décalée plusieurs fois à cause de la pandémie du coronavirus, une chose est sûre : c'est une histoire du monde d'avant qui nous y est contée, avec tout ce que cela implique en termes de valeur nostalgique ajoutée.
Critique : Un triomphe
S'inspirant d'une histoire vraie qui s'est déroulée en Suède il y a 35 ans, Emmanuel Courcol nous propose une réflexion très enlevée et savoureuse sur l'importance de la culture.
La Roche-sur-Yon 2016 : Opération Avalanche
L’Histoire américaine des années 1960 ne se laisse pas résumer à l’assassinat du président Kennedy et à l’atterrissage sur la lune. Il y a aussi eu, entre autres, la crise des missiles cubains, la guerre du Vietnam et la lutte pour l’égalité des droits de la population afro-américaine et d’autres minorités.
Girimunho, Swirl
Les chants rituels envahissent l’obscurité. Les pieds qui martèlent le sol se calent sur les rythmes enivrants des tambours. Autant de joies et de percussions qui résonnent dans une nuit de fête. Girimunho nous entraîne, tout en poésie, dans la lente chorégraphie du quotidien de deux femmes octogénaires, Doña Bastu et Doña Maria Sebastiana.
Critique : Les Miller, une famille en herbe
David Burke est un dealer à la petite semaine qui se contente de vendre sa marchandise à des chefs cuisiniers et des mamans accompagnant leurs fils au football, mais pas à des ados – car, au fond, il a quand même des principes ! Alors que tout devrait se passer au mieux pour lui, les ennuis s'accumulent… Préférant garder profil bas pour des raisons évidentes, David comprend, à son corps défendant, qu'on peut subir la pire injustice même lorsqu'on est animé des meilleures intentions : tentant de venir en aide à des jeunes du quartier, il se fait agresser par trois voyous qui lui volent sa marchandise et son argent. Il se retrouve dans une situation des plus délicates puisqu'il doit désormais rembourser son fournisseur, Brad.Afin d'éponger sa dette – et de rester en vie –, David n'a d'autre choix que de jouer dans la cour des grands en se rendant au Mexique pour ramener une importante cargaison de drogue à Brad. Réussissant à convaincre ses voisins – Rose, une strip-teaseuse cynique, Kenny, qui aimerait bien tester la marchandise et Casey, une ado débrouillarde couverte de tatouages et de piercings – de lui venir en aide, il met au point un plan censé être infaillible : avec ses complices qu'il fait passer pour sa femme et ses deux grands enfants, il met le cap sur le Mexique au volant d'un camping-car flambant neuf le jour de la fête nationale. Ce week-end risque bien d'être explosif…
Critique : Jeunesse sauvage
Grâce à la connaissance de ce milieu de la part du réalisateur, grâce à la belle photo de Romain Le Bonniec, grâce à l'absence de gras inutile du fait d'un montage nerveux, grâce à la qualité de l'interprétation, "Jeunesse sauvage" se place dans le haut du panier parmi les films sur de jeunes délinquants issus de ce qu'on appelle "les quartiers".
Critique : Egon Schiele
En France, les films sur les grands artistes de la nation sont quelque peu passés de mode, les peintres ayant laissé leur place aux créateurs de mode et autres explorateurs des fonds marins. Heureusement que pendant cette parenthèse qui ne saura durer, le cinéma germanophone comble le vide, puisque moins de trois mois après la sortie de Lou Andreas-Salomé de Cordula Kablitz-Post – sur une poète et muse d'intellectuels, certes, mais néanmoins conçu selon les mêmes règles de la biographie filmique aux forts accents nostalgiques – arrive ce film-ci sur nos écrans.
Lock Out
MS One est une prison spatiale expérimentale où les 500 criminels les plus dangereux au monde sont maintenus dans un sommeil artificiel. Chargée d’une mission humanitaire, la fille du Président des Etats-Unis, Emilie Warnock, arrive à bord de la station. Une mutinerie d’une rare violence y éclate. Emilie et l’équipe du MS One sont prises en otage par les détenus. Le Président décide d’y envoyer l’agent Snow avec pour seule et unique mission de sauver sa fille et personne d’autre…
Albi 2018 : Les Invisibles (Louis-Julien Petit)
La misère sociale n'a ni solution, ni structure. Elle est juste là, à nous regarder au quotidien de près ou, de préférence, de loin. A nous alors de prendre en considération les personnes qui en souffrent ou bien – la réaction instinctive qui en dit long sur l'hypocrisie de la nature humaine – de détourner le regard et de nous pincer le nez, en espérant que pareille dégringolade ne nous arrivera pas un jour.
Critique : Patria obscura
Réflexion sur la mémoire et les traces, aspect esthétique, presque pictural, où l’on décèle l’œil du photographe, part d’engagement, de questionnement et d’intimité… La promesse qui réside dans la bande-annonce de Patria obscura et le site officiel de Stéphane Ragot a été tenue. Comme il s’effeuille au fil des chapitres et des étapes de son film, le réalisateur épluche les strates de l’Histoire –la sienne et la grande, et décortique le processus photographique comme le dispositif documentaire.
Mother’s Day
Le remake du film Troma des 80s par le réalisateur de Saw 2, 3, 4. Au programme : du sang, des mensonges et une famille assez turbulente sur les bords !


















