Critique : La fiancée du désert

"La fiancée du désert entre par la grande porte dans la catégorie des grands "petits films", ces films tout en retenue, délicats, pleins de charme, dont on sort ému et requinqué en se disant : "eh bien non, le monde n'est peut-être pas aussi sordide qu'on veut bien le dire et le croire".

Critique : Fou d’amour

Ce serait mal connaître l’œuvre de Philippe Ramos de s’attendre avec ce film sur un prêtre porté sur les plaisirs charnels à une version française de la série à succès des années 1980 « Les Oiseaux se cachent pour mourir ». Le fait d’avoir vu l’un ou l’autre des films du réalisateur, comme l’austère Capitaine Achab, ne nous a pourtant pas préparés à la nature étrangement viscérale de Fou d’amour, ou des mémoires d’outre-tombe passablement licencieux.

Critique : Enfant 44

En Russie, ce film a été interdit de sortir, parce qu’il ne représenterait pas fidèlement la vérité historique sur l’époque stalinienne. Même si nous sommes fermement opposés à toute forme de censure politique, nous ne pouvons qu’envier en secret les spectateurs russes d’avoir échappé d’office à cette bouse cinématographique !

Vu sur MUBI : Vito

Qui sont les héros de la communauté gaie ? On ne parle pas ici d'icônes de style et autres surfaces de projection sur lesquelles la cause peut compter en tant qu'alliés, qui s'appellent selon les générations Judy Garland, Madonna ou Lady Gaga.

Critique Express : La mer et ses vagues

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"La mer et ses vagues" est un film dont on peut dire qu'il se mérite tout en donnant une belle satisfaction à celles et ceux qui auront accepté de faire l'effort nécessaire. 

Critique : Les Meilleures intentions (Ana Garcia Blaya)

En règle générale, quand un film s'ouvre sur une dédicace « à ma mère » ou « à mon père », il trimbale avec lui un considérable bagage personnel. C'est encore plus vrai, si l'ensemble du couple parental est mis en exergue de la sorte. L'enjeu du récit consiste alors à dépasser ce lien affectif fort entre le réalisateur et ses géniteurs, afin de le rendre universel et donc accessible aux spectateurs.

Critique : Roger la honte

Gaumont ressort en bluray ce grand film noir méconnu des années 60 qui se déroule à la fin du XIXème siécle. Un des longs-métrages les mieux maîtrisés du cinéaste italien iconoclaste irrégulier Riccardo Freda, figure du cinéma italien d'après-guerre dont les meilleures œuvres rivalisent sans peine avec le meilleur de la Hammer.
The loved ones

Critique : The Loved Ones – Festival de Gérardmer 2011

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The Loved Ones est le premier film de l'australien Sean Byrne qui est également l'auteur du scénario. Le réalisateur s'est essayé à un mélange plutôt ambitieux, faire un film d'horreur sous forme de thriller et de comédie. Le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat est surprenant.

Eat Sleep Die

Raša, une jeune immigrante d’Europe de l’Est devenue ouvrière en Suède se retrouve licenciée malgré son dévouement et sa rigueur professionnels. Elle doit alors faire face à un système qui ne lui convient pas, celui du chômage. Mais sans diplôme et sans permis de conduire, difficile de trouver un nouveau travail. Avec un père à charge, Raša n’a pourtant pas le choix. Munie de ses bottes de couleur, elle arpente les rues de la ville où elle a grandi, en quête d’un travail, sans jamais baisser les bras…
joaquim

Critique : The Master

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Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe...

Critique : Tout ira bien

Une histoire qui se passe à Hong-Kong et qui concerne avant tout une femme âgée ayant vécu en concubinage avec une autre femme mais qui pourrait se dérouler plus ou moins de la même façon un peu partout dans le monde à l'issue d'une relation amoureuse, qu'elle soit homosexuelle ou hétérosexuelle, pour peu que les conséquences du décès n'aient pas été suffisamment bien préparées.

Critique : L’Obsédé

Contrepoint intimiste et psychologique de Ben-Hur (1959), The Collector (L'Obsédé) de William Wyler, sorti en 1965, campe un collectionneur maniaque qui enlève et séquestre l'étudiante dont il est amoureux. Le film repose sur le duo d'acteurs formé par Terence Stamp et Samantha Eggar, des cadrages parfaits découpés sur fond de la cave d'une demeure ancienne, et la musique allègre de Maurice Jarre (Lawrence d'Arabie).

Derniers articles

Critique : La Vie s’écoule silencieusement

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En dépit de son titre joliment poétique, la vie n’est guère un long fleuve tranquille ni au sein du récit de ce film bulgare, ni au niveau de son parcours de distribution pour le moins tortueux. En effet, La Vie s’écoule silencieusement fait partie de ces œuvres cinématographiques issues du bloc de l’Est qui ont dû attendre le dégel géopolitique à la fin des années 1980 avant de pouvoir enfin être projetées publiquement.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Y a-t-il un flic pour sauver le monde

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Dans Y a-t-il un flic pour sauver le monde, l’absurde est traité comme une matière première, une sorte de pétrole comique qu’on raffine pour en tirer des gags visuels, des dialogues improbables et des situations qui défient la logique.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nobody 2

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Dans Nobody 2, la thématique centrale reste celle du poids du passé : Hutch pensait avoir rangé ses armes, mais son passé lui colle à la peau. Le film explore cette idée avec une ironie mordante : on ne se débarrasse jamais vraiment de ses démons, et ici on les recycle en scènes d’action.

Décès du réalisateur Rob Reiner

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Le réalisateur, producteur et acteur américain Rob Reiner est décédé avant-hier à Los Angeles. Il était âgé de 78 ans. Le corps de Reiner, ainsi que celui de son épouse Michele Singer, ont été retrouvés, poignardés, dans leur maison dans le quartier de Brentwood. Hier, leur fils Nick a été inculpé pour ce double meurtre. Connu initialement comme acteur, notamment dans la série à succès « All in the Family », Reiner s’était imposé dès les années ‘80 comme réalisateur.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Vampires – Édition Limitée Cult’Edition

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Vampires n’a pas besoin de se cacher derrière des capes gothiques ou des châteaux poussiéreux pour exister. Ici, le vampire sort du placard et se retrouve projeté en plein désert américain, sous un soleil qui brûle les yeux autant que les peaux.