Critique : Buck et son complice
D'abord, dans les années 1950 et '60, l'acteur Sidney Poitier s'était façonné l'image mondialement connue du noble noir. Ainsi, il était devenu le moteur incontestable, quoique aseptisé, de l'avancement des droits civiques aux États-Unis. Dans des films réalisés sans exception par des hommes blancs, de renom, certes, tels que Joseph L. Mankiewicz, Richard Brooks, Stanley Kramer et Norman Jewison, il endossait la plupart du temps le rôle du jeune homme exemplaire, mis en difficulté dans sa vie quotidienne par le simple fait d'être afro-américain.
Critique : Empire du soleil
Dans la filmographie des années 1980 de Steven Spielberg, Empire du soleil occupe une place à part. Nullement aussi populaire que les deux œuvres phares du début de la décennie que sont Les Aventuriers de l'Arche perdue et E.T. L'Extraterrestre, cette épopée de guerre a néanmoins su préserver au fil du temps une base solide de fans inconditionnels.
Critique Express : Hypnotic
Scénario indigent, réalisation maladroite, violence gratuite.
Critique : Anatomie d’une chute
"L'anatomie d'une chute", le 4ème long métrage de Justine Triet, n'est rien de moins qu'un véritable chef-d'œuvre, digne de marquer durablement l'histoire du cinéma.
Critique : La Voie royale
Les Français et leurs grandes écoles, c'est une obsession empreinte d'ambiguïté dont le cinéma se fait régulièrement l'écho. Dans la plupart des cas, le combat à armes inégales entre l'élève aux aspirations et aux valeurs encore intactes et le rouleau compresseur de l'institution éducative se solde par l'échec cuisant du premier. Pendant longtemps, on pourrait croire que La Voie royale emprunte ce chemin tracé d'avance.
Critique Express : Ma vie est un défi
"Ma vie est un défi" est à la fois un documentaire passionnant et bouleversant sur Yves Auberson et sur la maladie de Parkinson et un magnifique documentaire visuel sur les Alpes suisses,
Critique : Infiltrée
L'immersion dans un gang de Puerto Barrios que nous propose Justin Lerner s'avère passionnante à suivre tout en étant d'un réel intérêt documentaire sur ce qui se passe dans ces organisations criminelles.
Critique : Le Colibri
Dans le cinéma italien, les films choraux à dominante mélodramatique n'ont pas vraiment notre faveur. Mais comme il y a toujours pire, la réalisatrice Francesca Archibugi pousse le délire cinématographique encore un peu plus loin avec Le Colibri.
Critique : Le Trésor de la Sierra Madre
Ce n'est pas parce qu'un film est considéré comme un classique qu'il faut aveuglément croire cet adoubement collectif au rang de chef-d'œuvre intemporel. Afin de résister réellement à l'épreuve du temps, chaque film célébré de la sorte devrait garder intact son lien avec le public au fil des années.
Critique : Sur la branche
Du décalage manifeste entre la rigidité de la loi et les lubies loufoques des troubles psychiques naissent quelques situations joliment cocasses dans Sur la branche. Que les choses soient bien claires, dans son deuxième long-métrage, cinq ans après La Fête est finie, la réalisatrice Marie Garel-Weiss ne cherche nullement à se moquer des tics et des tocs de son personnage principal.
Critique : Les Damnés ne pleurent pas
Ce n'est pas uniquement le titre de ce film marocain qui dégage une poésie indéniable. Visiblement inspiré de l'esprit de Pasolini, le réalisateur Fyzal Boulifa y dresse le portrait jamais misérabiliste, toujours juste d'une mère et de son fils adolescent, évoluant en marge de la société.
Critique : Kasaba
C'est à une chronique familiale que nous convie Nuri Bilge Ceylan dans ce qui est le premier long métrage qu'il ait réalisé. Le scénario de ce film est adapté d'une histoire écrite par Emine Ceylan, la sœur ainée du cinéaste, laquelle s'était inspirée de leur enfance commune.