Critique : Prémonitions

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La publicité au début des séances de cinéma commerciales dure généralement entre dix et vingt minutes. Pendant ce temps, le spectateur doit subir un nombre conséquent de spots pour des voitures, des boissons, des voyages ou des parfums, qui deviennent lassants au plus tard la deuxième fois qu’on les voit.

Hasta la vista

impossible d’avoir une vie sexuelle pour ces 3 amis amateurs de bon vin : l’un est paraplégique, l’autre aveugle, le troisième confiné sur une chaise roulante. Aussi, lorsque Philip, le paraplégique, apprend qu’il existe en Espagne un bordel spécialisé dans les services aux handicapés, ils n’ont plus qu’une idée en tête : s’y rendre !

Critique : Arthur Rambo

En réalisant "Arthur Rambo", Laurent Cantet avait pour objectif de percer le mystère de Mehdi Meklat, le mystère d'un jeune homme au double visage, une face brillante, une face odieuse. Dire qu'il y parvient totalement serait mentir.

Critique : Oleg

"Oleg" renouvelle la façon d'aborder les phénomènes de migration de populations au cinéma.
Mon beau-père et nous, Robert De Niro, Ben Stiller

Mon beau-père et nous

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Mon beau-père et nous est une comédie réalisée par Paul Weitz en 2010. Il s'agit du 3ème épisode de la saga Mon beau-père, une série très populaire qui côtoie les sommets du box office à chaque sortie. Paul Weitz est pour la première fois réalisateur d'un Mon beau-père, succédant au talentueux Jay Roach.

Critique : Les Reines du drame

Les Reines du drame FR 2024Réalisateur: Alexis LangloisScénariste: Alexis Langlois ; Carlotta Coco ; Thomas ColineauCasting: Louiza Aura ; Gio Ventura ; Bilal HassaniDistributeur: Bac...
Numero quatre

Numéro quatre

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Numéro quatre est le nouveau film de D.J. Caruso à qui l'on doit les pas si mauvais Paranoiak et L' Œil du mal. Il revient avec un film plus ambitieux au budget conséquent, tiré d'un roman à succès de Jobie Hughes et James Frey. Un film fantastique pour adolescents adapté d'un roman, en voilà une idée originale... (Harry Potter, Twilight, Le Monde de Narnia, Eragon, Percy Jackson...).

Critique : L’Armée des ombres

Contrairement aux vins, les films qui se bonifient avec le temps sont plutôt rares. Nous en connaissons très peu, aussi parce que nos habitudes de visionnage prévoient seulement dans des cas extrêmement rares de donner une seconde chance aux films que nous n’avons que moyennement aimés lors de leur découverte. Il nous arrive bien sûr de revoir encore et encore nos films de chevet, mais généralement sans que ces retrouvailles régulières n’occasionnent une réévaluation complète de notre degré d’appréciation initial.

Critique Express : Entre les vagues

Une vieille légende bien machiste raconte que les femmes sont moins encline à se soutenir les unes les autres que les hommes, qu'elles sont plus facilement jalouses, etc.. C'est exactement le contraire que nous montre Anaïs Volpé dans "Entre les vagues" avec Margot et Alma, deux jeunes femmes de 27 ans qui se serrent les coudes, qui se réjouissent des succès de l'autre quand bien même ce succès s'est bâti au détriment de son propre succès, qui prennent soin de l'autre dans les moments difficiles.

Critique : Une Femme douce

Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.

Critique : Argylle

En matière de films d'espionnage, le haut du panier est constitué soit de spectacles à l'élégance luxurieuse et à la capacité d'adaptation bluffante en fonction des époques, bref de l'univers James Bond, soit de plongées moins étincelantes dans la grisaille quotidienne d'un métier sans gloire, croisées ces dernières années chez Tomas Alfredson (La Taupe) et Steven Spielberg (Le Pont des espions).

Critique : Mi Gran Noche (My Big Night)

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Mi Gran Noche, la dernière œuvre d’Alex de la Iglesia, un des plus originaux et inventifs metteurs en scène européens actuels est reléguée à Netflix. Coup de projecteur sur l’un des films les plus drôles que vous devriez ne pas manquer en cet automne 2016.

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Critique Express : Howard Zinn, une histoire populaire américaine 2

"Tant que les lapins n'auront pas d'historiens, l'histoire sera racontée par les chasseurs". Dans ce deuxième volet de la trilogie consacrée à l'œuvre majeure de Howard Zinn, la mise en image de son travail insiste beaucoup sur son rôle d'historien des lapins.

Test Blu-ray : La Nuit des Clowns

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Dans La Nuit des Clowns, Eli Craig transforme la mascotte locale d'une petite ville rurale américaine en un miroir grotesque des rancunes et des ressentiments de ses habitants. En Blu-ray chez M6 Vidéo.

Critique : La Vie s’écoule silencieusement

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En dépit de son titre joliment poétique, la vie n’est guère un long fleuve tranquille ni au sein du récit de ce film bulgare, ni au niveau de son parcours de distribution pour le moins tortueux. En effet, La Vie s’écoule silencieusement fait partie de ces œuvres cinématographiques issues du bloc de l’Est qui ont dû attendre le dégel géopolitique à la fin des années 1980 avant de pouvoir enfin être projetées publiquement.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Y a-t-il un flic pour sauver le monde

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Dans Y a-t-il un flic pour sauver le monde, l’absurde est traité comme une matière première, une sorte de pétrole comique qu’on raffine pour en tirer des gags visuels, des dialogues improbables et des situations qui défient la logique.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nobody 2

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Dans Nobody 2, la thématique centrale reste celle du poids du passé : Hutch pensait avoir rangé ses armes, mais son passé lui colle à la peau. Le film explore cette idée avec une ironie mordante : on ne se débarrasse jamais vraiment de ses démons, et ici on les recycle en scènes d’action.