Critique Express : Vedette

Magnifiquement photographié par Patrice Chagnard, Vedette arrive à passionner le spectateur même si on peut penser que le fait de raccourcir certaines scènes, de couper en tout un petit quart d'heure lui aurait donné encore plus de force.

Critique : A peine j’ouvre les yeux

On se sent gêné de ne pas pleinement adhérer au premier long métrage d'une jeune réalisatrice tunisienne, d'autant plus que le sujet choisi était plein d'intérêt. On aurait souhaité se passionner davantage pour le sort de Farah, on aurait aimé se révolter à ses côtés, on aurait dû être ému, mais la maladresse de la réalisation, combinée à celle du scénario, rend vite le spectateur presque indifférent à ce qui se passe sur l’écran.
A Colt is my Passport de Takashi Nomura photos du film

A Colt Is My Passport

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Entre courses-poursuites et fusillade mêlées de trahison et de complots, A Colt is my passport transpose le meilleur du western au pays du soleil levant.

Test DVD : Gone Girl

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Pendant près de 2 heures 1/2, on se surprend à ne pas vouloir perdre une miette de ce film. En plus, on peut le revoir dans son intégralité, avec, sur chaque scène, en VO sous-titrée, les commentaires audio du réalisateur.

Critique : Fast & furious 8

Avec désormais huit films à son actif depuis le début du siècle, l'univers de Fast & furious a avancé au rang d'incontournable du divertissement spectaculaire. Tandis que bon nombre de ses concurrents tournent en rond dans le cercle vicieux de l'éternel redémarrage, la bande des experts en bolides vrombissants trace tranquillement sa route.

Critique : Le Diable à trois

Le « Cinéma bis », cycle permanent de la Cinémathèque Française où une semaine sur deux ou trois presque tous les habitués de l’auguste institution se rassemblent pour écouter religieusement leur gourou, le directeur de la programmation Jean-François Rauger, avant de déguster un double programme de films de genre, contient parfois de bonnes surprises. Entre des navets de série Z, qui correspondent parfaitement à l’ambition de cet incontournable rendez-vous du vendredi soir de présenter des films « bizarres, fantastiques, d’horreur ou érotiques », des policiers italiens aux demoiselles dénudées et des aventures basiques qui ont dû bercer l’enfance ou l’adolescence cinéphile des spectateurs présents, pratiquement sans exception d’un certain âge, on y trouve de temps en temps des films soi-disant normaux, qu’on aurait presque tendance à qualifier comme trop sages et conventionnels pour satisfaire le goût pour la démesure et l’éclate jouissive qui y fait appel aux bas instincts du public. Ce fut le cas de ce thriller de la fin des années 1960, malicieux et machiavélique, quoique pas assez vicieux pour transcender une machination scénaristique que de nombreuses variations sur le même thème ont depuis rendu quelque peu transparente.

Ma vie avec Liberace

Avant Elvis, Elton John et Madonna, il y a eu Liberace : pianiste virtuose, artiste exubérant, bête de scène et des plateaux télévisés. Liberace affectionnait la démesure et cultivait l'excès, sur scène et hors scène. Un jour de l'été 1977, le bel et jeune Scott Thorson pénétra dans sa loge et, malgré la différence d'âge et de milieu social, les deux hommes entamèrent une liaison secrète qui allait durer cinq ans. 'Ma Vie avec Liberace' narre les coulisses de cette relation orageuse, de leur rencontre au Las Vegas Hilton à leur douloureuse rupture publique.

Critique : La Vénus à la Fourrure

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Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession…

Critique : Hantise (George Cukor)

Dans les années 1940, la figure du mari machiavélique était surtout un motif récurrent dans les films de Alfred Hitchcock. Depuis Rebecca jusqu'à Les Amants du Capricorne, en passant par Soupçons et Les Enchaînés, les pauvres épouses interprétées tour à tour par Joan Fontaine et Ingrid Bergman y souffraient régulièrement le martyre.

Critique Express : Nelly & Nadine

Un film sincère qui relate de façon émouvante la relation entre Nelly et Nadine, 2 femmes qui sont tombées amoureuses l'une de l'autre dans le camp de concentration de Ravensbrück.
Keith

Keith

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A l'origine de la série Damages, Todd A. Kessler n'est pas bien connu, tout comme Keith, un long métrage où Jesse McCartney incarne Keith Zetterstrom, un adolescent intrigant auquel la belle Natalie Anderson (Elisabeth Harnois) ne semble pas avoir envie de résister.
Gebo et l'ombre photo du film

Critique : Gebo et l’ombre

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Malgré l’âge et la fatigue, Gebo poursuit son activité de comptable pour nourrir sa famille. Il vit avec sa femme, Doroteia, et leur belle-fille, Sofia, mais c’est l’absence de leur fils, João, qui occupe les esprits. Gebo semble cacher quelque chose à son sujet, en particulier à Doroteia, qui vit dans l’attente passionnée de leur enfant. De son côté, Sofia attend également le retour de son mari, tout en le redoutant. De manière soudaine, João réapparaît, tout bascule...

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Critique Express : Howard Zinn, une histoire populaire américaine 2

"Tant que les lapins n'auront pas d'historiens, l'histoire sera racontée par les chasseurs". Dans ce deuxième volet de la trilogie consacrée à l'œuvre majeure de Howard Zinn, la mise en image de son travail insiste beaucoup sur son rôle d'historien des lapins.

Test Blu-ray : La Nuit des Clowns

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Dans La Nuit des Clowns, Eli Craig transforme la mascotte locale d'une petite ville rurale américaine en un miroir grotesque des rancunes et des ressentiments de ses habitants. En Blu-ray chez M6 Vidéo.

Critique : La Vie s’écoule silencieusement

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En dépit de son titre joliment poétique, la vie n’est guère un long fleuve tranquille ni au sein du récit de ce film bulgare, ni au niveau de son parcours de distribution pour le moins tortueux. En effet, La Vie s’écoule silencieusement fait partie de ces œuvres cinématographiques issues du bloc de l’Est qui ont dû attendre le dégel géopolitique à la fin des années 1980 avant de pouvoir enfin être projetées publiquement.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Y a-t-il un flic pour sauver le monde

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Dans Y a-t-il un flic pour sauver le monde, l’absurde est traité comme une matière première, une sorte de pétrole comique qu’on raffine pour en tirer des gags visuels, des dialogues improbables et des situations qui défient la logique.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nobody 2

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Dans Nobody 2, la thématique centrale reste celle du poids du passé : Hutch pensait avoir rangé ses armes, mais son passé lui colle à la peau. Le film explore cette idée avec une ironie mordante : on ne se débarrasse jamais vraiment de ses démons, et ici on les recycle en scènes d’action.