Critique : Sieranevada
Ce nouveau long-métrage fut le plus long de la compétition du dernier Festival de Cannes (où la quasi totalité des films semblait durer plus que de raison) avec une durée de 2h52, juste quelques minutes de plus que les plus consistantes 2h42 de Toni Erdmann, vainqueur par k.o. par sa profondeur subtile. Ici, le réalisateur roumain Cristi Puiu («La Mort de Dante Lazarescu») peine à justifier la durée de son film, non pas parce qu’il générerait un quelconque ennui mais ces quelques 180 minutes passées quasiment dans leur intégralité dans un appartement manquent tout de même d'un peu de consistance et de précision dans la représentation d'un pays qui semble bien malade.
Un monde sans femmes
Vincent Macaigne, magnifiquement entouré, domine de sa présence ces deux petits films de Guillaume Brac qui a su rendre belle la région picarde, sans l’engluer dans un discours social. Une jolie réussite.
Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)
Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?
Critique : le quatrième mur
Avec l'appui d'excellents interprètes, l'exploitation que fait David Oelhoffen d'une volonté utopique et d'une paire de vérités qui devraient être évidentes s'avère très convaincante et passionnante.
Casse-Noisette en 3D
Vous voulez faire plaisir à vos enfants (et seulement à vos enfants) ? Une nouvelle adaptation de Casse-Noisette est disponible en DVD et en 3D en plus ! Que demander de mieux ? Une meilleure adaptation peut-être…
Justin Bieber : Never Say Never
Qui n'a pas entendu parler de Justin Bieber : Never Say Never le film documentaire sur la vie de la superstar Justin Bieber ? Évidemment on en a beaucoup parlé en mal, mais combien l'ont vraiment vu et en on donné un avis objectif ? C'est ce que nous allons essayer de faire dans cet article.
Critique : Visages villages
Agnès Varda nous manque. Plus important que ce deuil personnel, qui finira tôt ou tard par disparaître, c'est que son don exceptionnel pour la curiosité et la conciliation dans ce qu'elles ont de plus simple manquera amèrement au cinéma français, traditionnellement retranché dans des clivages entre le commerce et l'art, le populisme et la prétention.
Critique : Le Trésor de la Sierra Madre
Ce n'est pas parce qu'un film est considéré comme un classique qu'il faut aveuglément croire cet adoubement collectif au rang de chef-d'œuvre intemporel. Afin de résister réellement à l'épreuve du temps, chaque film célébré de la sorte devrait garder intact son lien avec le public au fil des années.
La Roche-sur-Yon 2018 : Museo
Même s'il n'en a pas forcément l'air, Gael Garcia Bernal n'est plus qu'à quelques jours de son quarantième anniversaire. Découvert par le public français au début des années 2000 dans des films tels que Amours chiennes de Alejandro Gonzalez Iñarritu et Et ta mère aussi de Alfonso Cuaron, l'acteur endosse donc depuis près de vingt ans la lourde responsabilité d'être l'un des visages internationaux du cinéma mexicain.
Cannes 2014 : Snow in Paradise
Présenté au Festival de Cannes 2014 dans la sélection Un Certain Regard, le premier film d’Andrew Hulme (qui a travaillé sur des projets tels que Slevin ou The American) avait de quoi intriguer dans cette sélection un peu trop sage. Malheureusement Snow in Paradise n’a pas attiré les foules durant les projections sur la croisette.
Critique : Le Mélange des genres
Ces dernières années, les hommes ont eu la vie plus difficile que d'habitude. Grâce à la parole des femmes qui s'est libérée tant soit peu dans le sillage du mouvement #MeToo, les propos et les comportements les plus abjects du passé de la part des hommes n'ont plus droit de cité dans l'espace public vaguement plus éclairé.
Cannes 2017 : Jupiter’s Moon
White God… à l'évocation de ces deux mots qui forment le titre du précédent long-métrage de Kornel Mundruczo, un souvenir intense et pénétrant nous revient sur ce qui fut l'un des grands chocs cinématographiques de Cannes en 2014. Ce très mérité lauréat du Prix Un Certain regard a fait naître de grandes attentes sur la suite, trop grandes peut-être ?