Critique : Things People Do

Après un rôle dans Interstellar en 2014, Wes Bentley, le voyeur psychopathe d'American Beauty, revient au cœur de ce qui aurait pu être une nouvelle satire mordante de la société américaine. Premier film mis en scène par Saar Klein, Things People Do promet d' « interroger la place de la morale dans le monde moderne » (dixit le réalisateur) avec Wes Bently mais également Jason Isaacs et Vinessa Shaw.

Bergamo Film Meeting 2017 : Diorthosi

Avant la crise financière et migratoire, en amont des bizarreries cinématographiques pour lesquelles le réalisateur Yorgos Lanthimos reçoit désormais une attention internationale sans partage, se passait-il quelque chose dans les rues et sur les écrans grecs ? Cette interrogation à peine facétieuse trouve une réponse des plus stimulantes à travers le deuxième long-métrage de fiction du réalisateur Thanos Anastopoulos, dont le documentaire L'ultima spiaggia était sorti en France en novembre dernier.

Bergamo Film Meeting 2017 : Hotel Dallas

Il y a longtemps, lorsque la génération des bobos actuels était encore bercée dans sa plus tendre enfance et par conséquent réceptive aux images diffusées à la télévision, la série « Dallas » relevait du phénomène. Son impact sur la conscience collective de la planète entière était tel, que même les succès les plus exceptionnels qui remplissent de nos jours tranquillement les caisses des services de vidéo à la demande doivent paraître en comparaison comme d'insignifiants divertissements éphémères.

Cannes 2017 : Le jour d’après

C'est le troisième film du cinéaste coréen présenté en festival depuis le début de l'année. On the beach the night alone était ainsi présent au Festival de Berlin en janvier dernier, et La caméra de Claire en hors compétition dimanche, à Cannes. De plus est sorti en février un autre film de Hong Yourself and yours ! Que vaut donc le "dernier" (?) Hong so

Cannes 2019, jour 2 : Le Daim, Carpenter, et Bacurau

Le Daim - 4/5 Premier véritable jour à Cannes, et premier coup de cœur. Non pas pour un film de la compétition, mais pour l'ouverture...

Bergamo Film Meeting 2018 : Las distancias

Le mythe de l'Amérique, cette terre promise qui offre toutes les opportunités à quiconque veut bien y tenter sa chance, a toujours bon dos. Même si les signes du déclin progressif de l'empire américain s'accumulent, ce sont jour après jour des milliers d'immigrés clandestins qui traversent la frontière entre le Mexique et les États-Unis au péril de leur vie.
Flying Fish de Sanjeewa Pushpakumara photo du film

Flying Fish

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Dans Flying fish, les seuls poissons apparents sont en lambeaux, écrasés à coups de pierres au détour d’un chemin, quand ils ne sont pas dépecés au marché. Pas de poisson volant ici, mais des personnages prisonniers de leur destin à travers trois histoires qui s’entremêlent, au point, parfois, de se confondre.

Critique : L’éducation d’Ademoka

Adilkhan Yerzhanov n'appuie jamais ses effets mais la façon, par exemple, dont il dénonce la corruption qui règne dans son pays arrive malgré tout à être d'une grande force. 
Girimunho, Swirl l'affiche du film

Girimunho, Swirl

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Les chants rituels envahissent l’obscurité. Les pieds qui martèlent le sol se calent sur les rythmes enivrants des tambours. Autant de joies et de percussions qui résonnent dans une nuit de fête. Girimunho nous entraîne, tout en poésie, dans la lente chorégraphie du quotidien de deux femmes octogénaires, Doña Bastu et Doña Maria Sebastiana.

Critique : Mate-me Por Favor

L’adolescence et ses tourments ne cessent depuis toujours de fasciner les cinéastes du monde entier, y voyant à juste titre un univers propice à l’exploration de la complexité des sentiments humains, puisque cette période charnière de l’existence de tout un chacun permet d’aborder une variété de thèmes forts, et ce dans de nombreux genres à priori totalement opposés. Que ce soit le drame, la comédie, ou l’épouvante, il y a toujours un moyen d’en tirer quelque chose de marquant, tant thématiquement que formellement. Dans le film qui nous intéresse ici, la jeune cinéaste brésilienne Anita Rocha da Silveira a donc choisi le prisme de l’épouvante pour y décrire des jeunes gens angoissés mais vibrant d’une fureur de vivre que rien ne semble pouvoir atténuer, pas même des crimes sauvages survenant aux alentours, et touchant principalement des jeunes filles de l’âge des personnages principaux.

Critique : Troppa grazia

Face à ce film bien réalisé, bien interprété et qui s'avère très riche dans sa thématique, on regrette juste que le réalisateur et ses scénaristes donnent l'impression d'avoir eu du mal à accoucher de la conclusion.

Cannes 2017 : sommaire de nos critiques

Avant un bilan détaillé de ce 70 Festival de Cannes, retrouvez un sommaire de toutes nos critiques écrites pendant le Festival. Revivez ainsi la...

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Cannes 2024 : compléments de sélection

Même si sa stratégie de communication ne s'étire pas aussi vicieusement en longueur que celle de la concurrence berlinoise, le Festival de Cannes aime bien annoncer sa sélection officielle en plusieurs étapes. Ainsi, ce ne sont pas moins de treize titres qui y ont été ajoutés ce jour par voie de communiqué de presse, après la présentation principale d'il y a une dizaine de jours à l'UGC Normandie à Paris.

Critique : Le Mal n’existe pas

Le Mal n'existe pas JAPON, 2024Réalisateur: Ryuzuke HamaguchiScénario : Ryuzuke HamaguchiActeurs: Hitoshi Homika, Ryo Nishikawa, Ryuji KosakaDistributeur : Diaphana distributionGenre : DrameDurée : 1h46Date de...

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