Critique : Astérix – Le Domaine des Dieux
Après les déceptions des deux dernières adaptations live des aventures d'Astérix (… aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann, Au service de Sa Majesté de Laurent Tirard), il était peut-être bienvenu de refaire une adaptation animée des héros créés par René Goscinny et Albert Uderzo. Alexandre Astier, le créateur a pris en charge cette relecture originale mais respectueuse de l'oeuvre d'origine.
Rebelle
Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.
Critique : Laissez bronzer les cadavres
La mélodie de Sunny road to Salina, directement sortie du film de Georges Lautner, La Route de Salina, vient à notre Rencontre. Les yeux d’Elina Löwensohn imprimés à jamais sur un tableau inachevé... Une balle sort d’un pistolet, un trou sur la toile… La fente idéale pour se perdre à l’intérieur de cette femme, une peintre.
Voie rapide
Alex mène une existence partagée entre sa voiture qu’il bichonne jusqu’à la déraison, ses potes, sa copine dont il a eu une petite fille un peu sous la contrainte et un job de cariste. Une vie plutôt confortable et insouciante. Sa passion de la vitesse va pourtant faire tout basculer…
Twelve
Twelve est un drame réalisé par Joel Schumacher en 2010. Adapté d'un roman écrit par Nick McDonnel, il s'agit du 23ème long métrage de Joel Schumacher, un metteur en scène au succès mitigé. La présentation de Twelve au festival de Sundance 2010 a été assez mal accueillie par le public.
Critique : Sex Friends (pour)
Parmi les films à redécouvrir sur le petit écran ce soir (c’est sur France 4 à 22h25), voici l’un des deux films à avoir lancé la bien médiocre série de films autour du thème constamment chichiteux du «sexe entre amis», no strings attached, pour reprendre le titre en VO de cette comédie romantique qui sentait très fort le produit formaté et s’avère non seulement franchement drôle mais aussi assez touchante.
Critique : La promesse
Malgré les nombreux défauts de ce film, il est difficile de ne pas marcher un minimum à la vision de ce mélange de mélodrame et de fresque historique.
Critique : Le Capitaine Volkonogov s’est echappé
Le Capitaine Volkonogov s'est echappé
Arras 2019 : Gloria Mundi (Robert Guédiguian)
Une immense tristesse émane du nouveau film de Robert Guédiguian, plébiscité au dernier Festival de Venise, où il avait valu à Ariane Ascaride la Coupe Volpi de la Meilleure actrice, et présenté en avant-première à l'Arras Film Festival. C'est comme si dans la France d'aujourd'hui – et plus concrètement dans la cité bouillonnante de Marseille, si chère au réalisateur qui y a tourné la plupart de ses vingt films en près de quarante ans de carrière – , il n'y avait plus lieu d'espérer une vie un peu meilleure, exempte des éternels problèmes d'argent qui prennent la classe ouvrière à la gorge au quotidien.
Critique : Edgar Morin, chronique d’un regard
En salles depuis le 29 avril et projeté hier encore à l’Entrepôt, le documentaire Edgar Morin, chronique d’un regard réalisé par Céline Gailleurd et Olivier Bohler se trouve sur tous les fronts. Après de nombreuses projections, rencontres et débats, c’est sa sortie DVD qui fait encore parler de lui cette semaine. Penchons nous sur les raisons de (re)découvrir ce documentaire enthousiasmant.
Critique : Le Dernier des géants
Comme toute légende hollywoodienne qui se respecte, John Wayne dispose d’une longue et illustre carrière. Il a tourné dans tellement de films que l’on peut aisément oublier les médiocres et les mauvais pour se concentrer sur les bons, voire les chefs-d’œuvre. Cependant, John Wayne est avant tout un mythe, l’ambassadeur suprême d’une certaine conception de l’Amérique, patriote et droit dans ses bottes.
Critique : Amour 65
Après Le Quartier du corbeau qui mettait en scène la figure enflammée d'un ouvrier-écrivain, Bo Widerberg campe pour son quatrième film un autre double de lui-même, Keve, metteur en scène. Avec Amour 65, Widerberg, en héritier de la Nouvelle Vague, voulait donner l'impression d'un « pique-nique artistique improvisé », de telle sorte qu'il fit improviser certains des dialogues, ne faisant parvenir les autres à ses comédiens qu'au dernier moment avant le tournage. Le tout aboutit à un film déroutant voire labyrinthique, auquel on reprocha l'absence de scénario. Le cheminement imprévisible et sinueux d'Amour 65 n'y est cependant que la forme qui exprime une certaine idée de la liberté au cinéma.