Critique : Lettres de la guerre
"Lettres de la guerre" est un film d’une grande beauté formelle, un film qui traite à la fois de l’intime, la relation amoureuse d'un couple, et de l’universel, les sales guerres coloniales
Cannes 2014 : Les Merveilles
Le cinéma Italien n'est plus que l'ombre de lui-même, victime de la destruction de la culture lié au mouvement néolibéral dont fait face le pays. Il n'en reste pas moins quelques pépites découvertes ces dernières années comme Vento di Terra de Vincenzo Marra, La Bocca del Lupo de Pietro Marcello ou encore Corpo celeste d'Alice Rohrwacher. Et c'est justement cette dernière qui revient sur la croisette pour nous faire découvrir sont dernier film intitulé Les Merveilles.
Critique : Amy d’Asif Kapadia
Présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2015, Amy a rassemblé un large public composé de fans de l'artiste, mais également de curieux. Réalisé par Asif Kapadia a qui l'on doit également le documentaire très réussi, Senna, on attendait beaucoup d'un film signé par le nouveau spécialiste du biopic et centré sur l'une des stars les plus incroyables de la décennie 2000.
Critique : 11 fois Fátima
Au fil des minutes, on montre de plus en plus d'intérêt pour ce que vivent ces 11 femmes confrontées à la dureté d'un pèlerinage et pour l'évolution de leurs relations qui en découle.
Critique : Silentium
Lorsque le film se termine, on se dit que, quel que soit son degré de croyance religieuse, ce "voyage" peu commun valait la peine d'être vécu.
Critique : A peine j’ouvre les yeux
On se sent gêné de ne pas pleinement adhérer au premier long métrage d'une jeune réalisatrice tunisienne, d'autant plus que le sujet choisi était plein d'intérêt. On aurait souhaité se passionner davantage pour le sort de Farah, on aurait aimé se révolter à ses côtés, on aurait dû être ému, mais la maladresse de la réalisation, combinée à celle du scénario, rend vite le spectateur presque indifférent à ce qui se passe sur l’écran.
Critique : Dans les pas de Trisha Brown
Depuis quelques années, opéra et cinéma font bon ménage. Ce constat vise autant les retransmissions régulières de spectacles lyriques dans les salles, qui font le bonheur à la fois des spectateurs mélomanes et des exploitants, qu'un nombre croissant de documentaires prestigieux sur ce sujet, de La Danse Le Ballet de l'Opéra de Paris de Frederick Wiseman en 2009 jusqu'à L'Opéra de Jean-Stéphane Bron sorti en avril dernier.
Critique : Quand une femme monte l’escalier
Et si le cinéma japonais classique était celui qui parlait le mieux de la condition des femmes, à une époque où le féminisme à l'écran n'en était qu'à ses balbutiements mélodramatiques du côté des films occidentaux ? Notre supposition ne vise expressément pas le sous-genre des œuvres mi-sadiques, mi-érotiques, dont l'image de la femme se démarquait au contraire par une dégradation en tant que simple objet sexuel, à la disposition des hommes particulièrement vicieux dans le cadre de ces fantasmes malsains.
Critique : Une semaine et un jour
Un scénario qui s'égare un peu trop souvent et des scènes parfois trop exagérées ou trop longues, voire les deux à la fois, nuisent à l'intérêt qu'on peut porter au film. C'est d'autant plus dommage que son début était vraiment prometteur.
Critique : Les Secrets des autres
Le réalisateur Patrick Wang œuvre dans la marge. D’un point de vue thématique et commercial, avec son premier film In the family sorti en France en novembre dernier, une fresque intimiste de trois heures sur un veuf gay qui se bat pour la garde de son fils. Et du côté formel, grâce à son deuxième film, au sujet plus universel et accessible, qui explore pourtant les différentes facettes de la souffrance dans une famille ordinaire avec un goût prononcé pour l’expérience narrative.
Critique : La Salle des profs
Les Oscars du meilleur film international sont souvent l’occasion de découvrir des formes efficaces venues du monde entier. La surprise est d'autant plus grande quand le film est aussi original que cette “Salle des profs”, représentant l’Allemagne cette année.
Hénaut Président
Un agent de communication un peu dans la panade après un revers inattendu s’empare de la campagne de Pierre Hénaut, brave plouc de province et maire d’un petit bled dont la probité et le dévouement son sans limite. Mission : faire de cet improbable candidat à la présidentielle le troisième homme, celui qui va bousculer tout dans les pronostics. Et ce, quitte à employer des moyens pas très avouables…