Critique : Steve Bannon – Le grand manipulateur
Un film intéressant car il nous introduit dans les coulisses des rapprochements qui s'opèrent au sein de l'extrême-droite européenne. Un film frustrant, car il laisse sans réponse un certain nombre d'interrogations.
Critique : La Chèvre
La meilleure trouvaille des comédies françaises des années 1980, c’était peut-être d’associer les deux talents complémentaires de Pierre Richard et de Gérard Depardieu. Trois films peuvent en témoigner, dont La Chèvre était le premier et par ailleurs un tel succès commercial qu’il avait fini en tête du box-office annuel.
P-047
P-047, le dernier film du réalisateur thaïlandais Kongdej Jaturanrasmee est en compétition officielle au Festival des 3 continents. Cette histoire de “voleurs de vies” plonge le spectateur dans une douce léthargie.
Critique : Bad Boy Bubby
Bad Boy Bubby. Un titre intriguant, accompagné par la photo d’un acteur ayant des faux-airs de Jack Nicholson. Une ressortie en salle 22 ans après la sortie d’origine, sans raison particulière. Voilà à peu près ce je savais du film avant d’aller le voir. Près de six mois après l'avoir découvert, Bad Boy Bubby est toujours dans un coin de mon esprit. Il sort, pour la première fois en France, en Blu-Ray le 9 mai prochain.
Bienvenue à Zombieland
Ruben Fleischer signe avec Bienvenue à Zombieland son premier long-métrage. "Encore un film de zombies parmi tant d'autres" est la première chose que l'on peut penser, cependant celui-ci est particulièrement intéressant, d'autant plus qu'il s'agit d'une parodie de ce thème très prisé.
The Caller
The Caller a obtenu cinq nominations au Festival International du Film Fantastique de Neuchâtel en 2011. La consécration pour le réalisateur et scénariste Matthiew Parkhill (Attraction Fatale 2003, Nick Cutter et les portes du temps). Cet excellent thriller fantastique était de fait sélectionné hors compétition au Festival de Gérardmer 2012. Un chef d’œuvre à découvrir absolument.
Critique : Une Femme douce
Alors que nous vivons actuellement une période dont le pessimisme n’a d’égal que le cynisme ambiant, voir Dostoïevski être adapté dans le cadre d’un film réalisé par un ukrainien est révélateur de notre époque contemporaine. Dans sa manière d’ausculter la société tsariste, et d’analyser avec une acuité formidable la psyché de l’âme slave, l’écrivain russe a su retranscrire mieux que quiconque une certaine forme de déliquescence sociétale de l’époque, celle d’avant les révolutions d’octobre 1917. D’aucuns y ont vu les prodromes de la sédition populaire amenant la prise de pouvoir par les Bolcheviks. Le nouveau film de Sergei Loznitsa, qui concourait en sélection officielle au dernier festival de Cannes, s’inscrit dans le courant du cinéma russe contemporain (bien que le cinéaste soit d’origine ukrainienne), à forte connotation sociale. Soit une cinématographie se faisant le reflet d’un pays miné par la corruption, le cynisme et une violence inhérente à tout régime autoritaire replié sur sa grandeur de jadis. Un siècle sépare l’événement historique précité avec la sortie de ce long-métrage, mais au-delà de cette distance temporelle symbolique, Loznitsa, à l’instar de Dostïevski, bien qu’ils différent dans leurs manières de s’exprimer, se rejoignent sur cette façon à révéler les tares et dysfonctionnement de la société russe.
Critique : Après la nuit
Avec ce film, Marius Olteanu vient s'ajouter à la liste des cinéastes roumains de premier plan.
Albi 2024 : Se souvenir des tournesols
Venez vivre à la campagne, c'est merveilleux ! S'il disposait de moins de qualités cinématographiques indéniables, ce documentaire pourrait passer pour de la publicité à peine larvée en faveur d'un style de vie bucolique. Or, c'est au contraire la grande liberté de ton qui rend Se souvenir des tournesols si frais et désarmant.
Test Blu-ray : Le relais de l’or maudit
Loué soit donc Sidonis Calysta, qui nous permet aujourd’hui de (re)découvrir Le relais de l’or maudit en Blu-ray et DVD, et ainsi de constater que Randolph Scott a aussi tourné un grand western sous la direction de Roy Huggins, un scénariste / réalisateur ô combien talentueux
Critique : 30 jours max
Qui mène la danse au sein du tandem comique que Tarek Boudali et Philippe Lacheau forment au cinéma depuis de nombreuses années ? Disons qu'ils se valent dans leur humour propre aux grands gamins, guère disposés à grandir.
Les voisins de dieu
Bat Yam, Israël. Avi, Kobi et Yaniv, la vingtaine bagarreuse, se sont autoproclamés gardiens de leur quartier et se conduisent à ce titre comme les garants de leur vision du Talmud. Ils font respecter de façon musclée le shabbat, surveillent les tenues des filles et s’assurent que les jeunes de Jaffa, la voisine arabe, n’entrent pas dans le quartier avec leurs voitures, toute musique hurlante. L’équilibre de la bande vacille le jour où Avi, le chef du groupe, rencontre Miri, une jeune israélienne non pratiquante.


















