Critique : 1917
Fraîchement récompensée de deux Golden Globes majeurs, cette épopée de guerre arrive sur les écrans français avec une réputation d'incroyable tour de force technique. 1917 est tout à fait cela, certes, avec ses effets de montage extrêmement discrets et la photo splendide de Roger Deakins, qui nous plonge dans l'action et la sublime en même temps à un niveau esthétique rarement atteint dans un film de guerre.
Critique : Mon légionnaire
Il fut un temps, il y a des années, voire des décennies, quand nous nous intéressions de façon suivie au sous-genre du film de légionnaire. C'était au moment de la sortie de Beau travail sur les écrans français, au mois de mai de l'an 2000.
Critique : 13 jours 13 nuits
Les événements contés avec une efficacité certaine dans 13 jours 13 nuits ont beau n'avoir eu lieu qu'il y a quatre ans, tant de choses se sont passées dans le monde depuis, qu'on court le risque d'oublier le triste sort de la population afghane, lâchement abandonnée à son destin entre les mains intégristes des talibans.
Critique : Les leçons persanes
Vadim Perelman décortique avec talent l'évolution des rapports entre deux hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Critique Express : Border line
Un huis clos bref et intense.
Revu sur Disney+ : L’Escadron Red Tails
Pour le dernier film de notre incursion pendant une semaine d'essai gratuit dans l'offre très riche et passablement variée sur la plateforme Disney+, nous avons opté pour une production qui n'a été associée à Disney qu'après coup, par voie de l'acquisition de la Fox en mars 2019.
Vu sur OCS : The Lost Soldier
C'est une fin de carrière assez triste que vit ces dernières années le réalisateur danois Bille August. Membre atypique du club prestigieux des cinéastes doublement palmés, il n'a en effet vu aucun de ses films sortir au cinéma en France depuis treize ans.
Critique : Johnny s’en va-t-en guerre
Même une fois que la dernière bataille aura été livrée et que la question des intérêts géopolitiques, à l'origine de la plupart des conflits armés, aura été tranchée, les guerres continuent à faire des victimes. Ainsi, dans Johnny s'en va-t-en guerre, l'un des pamphlets anti-guerre les plus singuliers de l'Histoire du cinéma, après les images d'archives qui montrent au fil du générique des troupes partant presque joyeusement au front avec les félicitations du roi et de l'état-major, une place considérable est attribuée à la souffrance littéralement sourde d'un soldat américain, amplement défiguré par un éclat d'obus.
Critique : Moffie
Oui, "Moffie" est un film sur la formation des recrues au sein d'une armée, un de plus diront les blasé.e.s. Sauf que celui-ci présente un certain nombre de particularités qui en font un film "tout neuf" qui nous en apprend beaucoup sur l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid
Critique : Waiting for the Barbarians
Pour sa première réalisation en langue anglaise sous pavillon US, la réussite du réalisateur colombien Ciro Guerra est totale
Critique : Tirailleurs
Depuis des années déjà, Omar Sy fait partie des personnalités les plus appréciées du public français. Avec sa dégaine de grand gaillard au sourire désarmant, l'acteur a conquis le cœur de plusieurs générations de spectateurs en quête de réconfort, notamment grâce à ses rôles récurrents dans l'univers toujours doucement édifiant des films de Toledano et Nakache.
Vu sur OCS : Le Tigre du ciel
Parmi les films de guerre, ceux qui se sont lancés dans les airs, en chantant les louanges des valeureux pilotes de telle ou telle armée, ont globalement eu la fâcheuse tendance icarienne de s'écraser misérablement. Il doit bien y avoir un maillon faible qui rend impossible la symbiose probante entre le cinéma et les prouesses de voltigeurs aériens, en uniforme ou en civil.



















