Critique : 1917
Fraîchement récompensée de deux Golden Globes majeurs, cette épopée de guerre arrive sur les écrans français avec une réputation d'incroyable tour de force technique. 1917 est tout à fait cela, certes, avec ses effets de montage extrêmement discrets et la photo splendide de Roger Deakins, qui nous plonge dans l'action et la sublime en même temps à un niveau esthétique rarement atteint dans un film de guerre.
Critique : Civil War
Pour l'instant, nous suivons d'un œil mi-amusé, mi-terrifié le cirque autour de l'élection présidentielle aux États-Unis en novembre prochain. Le retour de l'ancien président ignoble aux affaires paraît encore relever de l'utopie cauchemardesque. Mais nous avons bien appris notre leçon de 2016 et considérons désormais que le peuple américain est tout à fait capable d'opérer le pire des choix.
Critique Express : Border line
Un huis clos bref et intense.
Critique : Le Chant du loup
De nos jours, alors que les menaces au niveau international sont aussi diffuses qu'une cyberattaque ou un attentat terroriste perpétré sur n'importe quelle cible, quelle nation se rêve encore en grande puissance militaire ? Le temps des épopées de guerre héroïques paraît en effet révolu, tellement le climat contemporain fortement anxiogène invite à l'évasion par excellence du côté des affrontements fantastiques entre super-héros, l'essence même de l'évacuation des inquiétudes réelles vers un univers suprêmement fictif.
Critique : Les leçons persanes
Vadim Perelman décortique avec talent l'évolution des rapports entre deux hommes qui n'auraient jamais dû se rencontrer.
Critique express : Le dernier piano
"Le dernier piano" ne se vautre jamais dans un pathos déplacé et grotesque
Critique : Un havre de paix
En racontant des événements d'un passé déjà lointain, Yona Rozenkier montre comment cette situation de guerre quasi permanente que connait Israël depuis sa création induit un effet délétère chez ses habitants et tout particulièrement chez les hommes chez qui, souvent, s'exacerbe le culte de la virilité.
Vu sur OCS : Le Passage du Rhin
Et un autre repêchage avant disparition du service de vidéo par abonnement OCS avec ce film de guerre de André Cayatte, qui compte a priori parmi les Lions d'or du Festival de Venise plutôt obscurs. Pourtant, Le Passage du Rhin sait largement éviter la double dimension héroïque et aventurière généralement associée au genre, au profit d'un récit en deux temps à la sobriété saisissante.
Critique : Mon légionnaire
Il fut un temps, il y a des années, voire des décennies, quand nous nous intéressions de façon suivie au sous-genre du film de légionnaire. C'était au moment de la sortie de Beau travail sur les écrans français, au mois de mai de l'an 2000.
Critique : Johnny s’en va-t-en guerre
Même une fois que la dernière bataille aura été livrée et que la question des intérêts géopolitiques, à l'origine de la plupart des conflits armés, aura été tranchée, les guerres continuent à faire des victimes. Ainsi, dans Johnny s'en va-t-en guerre, l'un des pamphlets anti-guerre les plus singuliers de l'Histoire du cinéma, après les images d'archives qui montrent au fil du générique des troupes partant presque joyeusement au front avec les félicitations du roi et de l'état-major, une place considérable est attribuée à la souffrance littéralement sourde d'un soldat américain, amplement défiguré par un éclat d'obus.

















