L’uomo in più (L’homme en plus)

1
Un footeux qui doit raccrocher et un chanteur romantique éclaboussé par un scandale. Deux lignes narratives qui plongent le spectateur dans les folles années 80 qui ont précédé l’avènement de Berlusconi. Un film brut, sans concession sur une époque et une nation à la dérive. Belle facture pour un premier film soigné et fort joliment écrit.
duo

Critique : Un jour de chance

0
Réalisateur azimuté, Álex de la Iglesia a connu des hauts et des bas. Mais depuis le jubilatoire Le crime farpait et l'époustouflant Balada Triste, c'est avec une certaine impatience que l'on attendait son dernier film, intitulé Un jour de chance.

Critique Express : Rivière

0
"Rivière", malheureusement, n'arrive que très rarement à être au niveau qu'on pouvait attendre du sujet qu'il traite, les difficultés rencontrées par les adolescents d'aujourd'hui pour trouver leur place.

Critique : Euforia

0
On ne peut qu'apprécier le fait que Valeria Godino arrive à faire rire sur un sujet très grave, ainsi que la splendide image qu'elle donne de la ville de Rome.

Critique : Piccolo corpo

0
Laura Samani : retenez ce nom ! Avec "Piccolo corpo", cette jeune réalisatrice italienne signe un premier long métrage qui sort vraiment de l'ordinaire, mais qui reste longtemps dans la mémoire.

Critique : Après la guerre

1
La construction du film et sa mise en scène ne permettent pas à "Après la guerre" d'être à la hauteur de notre espérance : celle de retrouver la force du cinéma politique italien des années 60 et 70.

Critique : Mimosas, la voie de l’Atlas

1
Si le mysticisme n'est pas votre tasse de thé, il y a toutes les chances pour que vous trouviez ce film d’un creux abyssal et l’ennui risque fort de vous gagner très vite. Si, par contre, un grand bain de mysticisme ne vous fait pas peur, vous pouvez tenter votre chance, les images sont, de toute façon, très belles et, pour vous, il y aura peut-être matière à exégèse.

Critique : Reprise en main

0
Avec "Reprise en main", film social, film engagé, mais qui n'oublie pas d'être souvent drôle et émouvant, Gilles Perret se met avec talent dans les pas de Ken Loach.

Critique : L’Ennemi de la classe

0
Il est sans doute révélateur de l’état d’esprit consensuel de notre époque que la plupart des incursions cinématographiques dans l’univers scolaire ne privilégient pas un mode de confrontation à armes égales. Sous l’emprise d’une philosophie exacerbée à l’américaine, ces films penchent soit du côté du conte, où des élèves bons à rien se transforment comme par miracle en citoyens exemplaires, grâce à l’intervention d’un prof courageux et animé par un sens civique aigu (Les Héritiers de Marie-Castille Mention-Schaar), soit de celui de l’affrontement manichéen, au cours duquel l’enseignant machiavélique se déchaîne sur ces pauvres jeunes pour assouvir sa soif de domination sadique (Whiplash de Damien Chazelle). Il existe certes de rares exceptions, comme Entre les murs de Laurent Cantet, qui célèbrent un élan de collaboration solidaire entre professeurs et élèves. Mais dans l’ensemble, si affrontement il y a, celui-ci se manifeste tôt ou tard dans un rapport de forces le plus souvent à l’avantage des porteurs de l’autorité pédagogique. Ce film slovène fait admirablement fi des facilités conventionnelles, en puisant une tension dramatique extraordinaire de l’ambiguïté des deux camps, qui se livrent une guerre des nerfs dépourvue d’un vainqueur rassurant.

Critique : Divines (Deuxième avis)

0
Ce premier film, lauréat de la Caméra d’or au dernier Festival de Cannes, n’y va pas par quatre chemins pour évoquer le destin tragique d’une jeune rebelle de la banlieue parisienne. Divines est en effet un film plein de rage et de fureur, qui n’a nullement peur d’insister sur les aspects extrêmes du sort de sa jeune héroïne, quitte à faire appel à des dispositifs formels d’une certaine gravité pesante.

Critique : Requiem pour un massacre

3
Requiem pour un massacre (que l'on peut aussi désigner par son magnifique titre original, le lyrique Come and See – Va et regarde, en français) est une œuvre pour le moins inconnue de par chez nous, du moins en tout cas pour les néophytes qui n'aurait pas encore plongé dans le cinéma russe et soviétique.
La conquête

La Conquête

1
La Conquête est un long-métrage de Xavier Durringer sorti en 2011. Le réalisateur y retrace "l'irrésistible ascension de Sarkozy", comme le dit si bien le synopsis. Première impression (avant de voir le film) : ça sent la propagande... Seconde impression (après avoir vu le film) : pourquoi avoir tourné La Conquête maintenant ?

Derniers articles

Arras 2025 : Le Mage du Kremlin

0
Et si nous, en Occident, de concert avec nos politiciens et nos médias, nous n’avions jamais vraiment abordé le mythe Vladimir Poutine dans le bon sens ? Si notre optique européenne, largement formatée par l’influence diplomatique, économique et culturelle des États-Unis, nous empêchait de concevoir le président russe de longue date autrement que dans une dichotomie manichéenne ?

Arras 2025 : Coutures

0
Comme le faisait remarquer un confrère à la sortie de la projection presse à l’Arras Film Festival, ce n’est déjà pas si mal de créer un film intéressant sur le thème de la Fashion Week. En effet, Coutures est certainement intéressant. Surtout, parce que le cinquième long-métrage de Alice Winocour dit tout et son contraire. A la fois âpre et clinquant, le récit constitue un mélange fascinant de contradictions.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Amours chiennes

0
Dans Amours chiennes, les chiens ne sont pas juste des compagnons fidèles ou des métaphores faciles pour parler de l’instinct. Ce sont des catalyseurs, des témoins, des victimes collatérales d’un monde qui part en vrille. Et dans ce monde, chaque personnage court après quelque chose : l’amour, la rédemption, la gloire, ou juste un peu de paix.

Arras 2025 : c’est en cours jusqu’au 16 novembre

0
Avant même que le rideau ne soit tombé sur le Festival de Sarlat, un autre festival important, bien plus au nord, avait d’ores et déjà pris la relève. En effet, depuis trois jours, la 26ème édition de l’Arras Film Festival bat son plein avec des files d’attente devant les salles à n’en plus finir et un enchaînement de vedettes à donner le tournis.

Sarlat 2025 : palmarès & bilan

0
La 34ème édition du Festival de Sarlat s’est terminée avant-hier, le 8 novembre, par l’annonce du prix du public et son palmarès. Pendant cinq jours, depuis le mardi 4 novembre, la fréquentation était indéniablement au rendez-vous puisque ce festival destiné au lycéens a réuni plus de sept mille spectateurs dans les salles du cinéma Le Rex et le centre culturel de Sarlat. Un record !