Critique Express : Un beau matin
Ce nouveau film d'une réalisatrice qui prend une place de plus en plus importante dans le cinéma français faisait partie des meilleurs films présentés en mai dernier durant le Festival de Cannes où il apparaissait dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.
Critique : Ceux qui travaillent
Plutôt que de s'en prendre systématiquement aux autres et au système, commençons par balayer devant notre porte, nous dit Antoine Russbach.
Critique : Ixcanul
Pour son premier long métrage, Jayro Bustamante, lui-même métis, a choisi de s'intéresser et de nous intéresser à une communauté maya dont la plupart des membres ne parlent pas l'espagnol et vivent dans des conditions difficiles au pied d'un volcan qui ne demande qu'à se réveiller. Un réalisateur prometteur dont on retient surtout la sincérité et la façon d'obtenir le meilleur de comédiens amateurs.
Critique : Dogman
"Dogman" vient positivement enrichir la filmographie de Matteo Garrone et prouver, une fois de plus, la qualité d'un cinéma italien, trop souvent mésestimé, voire carrément rejeté.
Critique : Un Américain bien tranquille (Joseph L. Mankiewicz)
L'écrivain Graham Greene, grand moralisateur de la littérature anglo-saxonne du 20ème siècle, n'a pas eu beaucoup de chance avec les adaptations au cinéma de son drame à l'exotisme poisseux. Ni cette version-ci de Un Américain bien tranquille, ni celle entreprise par Phillip Noyce en 2002 n'a en effet réellement su nous convaincre.
Critique : Amel & les fauves
L'histoire que raconte "Amel & les fauves" a offert à Mehdi Hmili l'opportunité de parler de quatre sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur : la famille, en mettant particulièrement l'accent sur le courage des femmes tunisiennes, la culpabilité, la rédemption et, bien entendu, la corruption.
Critique : Terraferma
sur l’île de Lampedusa, entre Sicile et Tunisie, la vie des pêcheurs est de plus en plus difficile. Ne vaut-il pas mieux, pour gagner sa vie, louer sa maison à des touristes et utiliser les bateaux pour les emmener en mer ? Par ailleurs, l’île est devenue le point d’arrivée en Europe pour de nombreux clandestins venus d’Afrique. Lorsqu’on sauve certains d’entre eux de la noyade, quelle attitude faut-il adopter : respecter les traditions maritimes, faites de solidarité ou bien les dénoncer aux autorités ?
Critique : Black Book
Réalisé par le néerlandais Paul Verhoeven (Total Recall, Basic Instinct), Black Book est un film sur la Seconde Guerre Mondiale sorti en 2006. Avec ce long-métrage, Verhoeven réalise deux de ses souhaits à la fois : tourner un film aux Pays-Bas, son pays natal, et mettre enfin en scène Black Book, une histoire écrite 20 années auparavant.
Critique : Ce qui nous lie (deuxième avis)
Malgré l'excellente prestation des interprètes de "Ce qui nous lie", on ressort de la projection avec l'impression mi-figue, mi-...raisin d'un film qu'on aurait souhaité aimer davantage.
Critique : Blancanieves
Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de "Blancanieves".
Les Marches du Pouvoir
George Clooney revient derrière la caméra pour son nouveau film, basé sur les coulisses de la politique, milieu dont il se dit inspiré, Les marches du pouvoir. Avec un casting solide, le film tient-il toutes ses promesses ?
Critique : Voici le temps des assassins
C’est au cœur de Paris, hébergeant encore au milieu des années 1950 le tohu-bohu du marché des Halles, que démarre cette histoire hautement mélodramatique dont les pieds d’argile sont habilement cachés par la mise en scène très fluide de Julien Duvivier. En effet, Voici le temps des assassins n’est pas du tout le genre de film à nous impressionner grâce à la substance dramatique de son scénario.