La Chasse photo Mads Mikkelsen Alexandra Rapaport

La Chasse

1
Alors qu’il est en instance de divorce, Lucas travaille dans un jardin d’enfant et tente de récupérer la garde de son fils. Régulièrement, il part chasser avec ses amis que l’on imagine fidèles. Mais Lucas va se voir accuser d’abus sexuels sur la fille de son meilleur ami, et la situation ne tardera pas à dégénérer…

Critique : A l’heure des souvenirs

0
Ritesh Batra a l'art de mettre en lumière ce qu'il y a au plus profond chez ses personnages et de les rendre attachants sans pour autant verser dans la mièvrerie.
The Lady l'affiche du film de Luc Besson avec Michelle Yeoh

The Lady

2
Luc Besson revient, avec The Lady, dans un film engagé. D'ailleurs, l'actrice qui interprète Aung San Suu Kyi a elle-même été placée sur liste noire et ne peut plus aller en Birmanie, signe que le film dérange … Mais quant est-il du film ? Alors réussi ou pas ?

Critique : Miss Sloane

0
Dans le marécage de Washington festoient d'innombrables bestioles cupides. Toute tentative de mettre à sec cet environnement malsain, gouverné exclusivement par l'appât du gain, est condamnée à l'échec, surtout quand elle relève de l'hypocrisie suprême, déployée par exemple pendant la campagne de l'actuel occupant de la Maison blanche. Ce n'est pas un seul film, aussi bien intentionné soit-il, qui va y amorcer un changement de philosophie radical.

Critique : Milla

0
Ce ne sont pas les descendants directs de Bonnie et Clyde, mais il plane tout de même un air de marginalité autour du couple au cœur de Milla. Ils squattent, ils volent et quand leur quotidien commence à se conformer à un style de vie moins bohémien, l'aventure commune est d'ores et déjà terminée.

Le grand cahier

0
Le Grand Cahier est tout sauf un mauvais film. Beaucoup de spectateurs le trouveront même excellent. Par contre, celles et ceux qui ont besoin de ressentir un minimum d'empathie avec ne serait-ce que quelques personnages d'un film pour réussir à l'apprécier auront l'impression de se heurter à une porte close leur interdisant d'entrer dans le film.

Critique : Une nouvelle amie

1
Deux ans après Laurence Anyways de Xavier Dolan, c’est à François Ozon de s’intéresser au personnage d’un homme qui se travestit en femme. C’est-à-dire de mettre en scène un être qui n’est pas né femme, mais qui cherche à le devenir. Romain Duris incarne là le plus beau personnage féminin du film, et joue peut-être aussi l’un des meilleurs rôles de sa carrière.

Critique : La Parole donnée

4
En près de soixante-dix ans de sa longue et illustre Histoire, le festival de Cannes n’a daigné honorer qu’un seul film brésilien, voire un seul représentant du cinéma latino-américain, avec la récompense suprême de la Palme d’or ! Ce fut il y a plus d’un demi-siècle, grâce au jury présidé alors par le poète japonais Tetsuro Furukaki – eh oui, à ce moment-là, la liste des élus à ce poste prestigieux ne se résumait pas encore à une poignée de noms de réalisateurs en vogue. La Parole donnée est un film magnifique, qui porte haut les couleurs de son pays, mais qui est en même temps transcendé par des valeurs universelles, traitées sur le ton de la tragédie absurde. A partir d’un contexte typiquement brésilien, d’ailleurs si spécifique à cette culture que des explications sur les différentes croyances qui y règnent sont mises en exergue, il s’empare d’un fait divers, qui aurait aussi bien pu donner lieu à une farce survoltée de l’autre côté de l’Atlantique, en Italie par exemple, où, à l’époque, le cinéma savait parfaitement incorporer le désordre social ambiant dans un feu d’artifice de divertissement filmique.

Berlinale 2016 : Indignation

2
James Schamus est un acteur de l’industrie du cinéma qui mérite toute notre admiration. Peu importe que ce soit dans sa fonction de producteur, de scénariste, de distributeur ou ponctuellement de président du jury du Festival de Berlin, ses choix artistiques et commerciaux témoignent d’une sensibilité et d’une culture générale exemplaires.

World’s Greatest Dad

0
Robin Williams est bouleversant dans ce deuxième long-métrage en tant que réalisateur de Bobcat Goldthwait, tourné avant God Bless America et où il dépeignait déjà une Amérique obsédée par l'apparence.
Thelma et Louise

Thelma et Louise

0
Thelma et Louise fête cette année ses 20 ans ! Une occasion en or pour revenir sur ce film qui marqua une génération ! Créant la controverse dès le départ puisque les financements furent compliqués à trouver, ce film s'affiche comme culte pour le mouvement féministe, à tort ou à raison, et si Callie Kouri ayant reçu l'Oscar du meilleur scénario avaient eu autre chose à dire ?

Critique Express : Un beau matin

0
Ce nouveau film d'une réalisatrice qui prend une place de plus en plus importante dans le cinéma français faisait partie des meilleurs films présentés en mai dernier durant le Festival de Cannes où il apparaissait dans la sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

Derniers articles

Critique Express : Valeur sentimentale

On pouvait ne pas se montrer totalement convaincus par les films précédents de Joachim Trier. On ne devrait pas être loin d'une unanimité favorable avec "Valeur sentimentale" à qui a été attribué le Grand Prix lors du dernier Festival de Cannes.

D’où vient le cliché vestimentaire des casinos ?

0
Depuis le cinéma hollywoodien des années 1950 jusqu’aux productions contemporaines, l’image du casino est associée à un code vestimentaire très codifié. Hommes en smoking...

Livre : A la recherche de la lumière (Oliver Stone)

Même si Oliver Stone n'occupe plus le devant de la scène médiatique depuis de nombreuses années, il fut un temps où le réalisateur de Platoon et JFK avait de quoi remuer les bonnes consciences aux États-Unis et à l'international.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Casper

0
Casper s’avère l’exemple-type du film familial réussi, adapté à tous les âges : l’histoire est globalement plutôt solide, les acteurs sont bons et les effets visuels ont bien vieilli.

Deauville 2025 : la compétition

0
Depuis la disparition récente et dans la douleur de son concurrent des Champs-Elysées à Paris, le Festival de Deauville reste le seul événement majeur à défendre les couleurs du cinéma américain indépendant en France. Sa 51ème édition, qui s'ouvrira dans un peu plus de trois semaines, le vendredi 5 septembre, a pris forme ce jour à travers la double annonce de la compétition et du jury.