Critique : Faute d’amour
Certes, dans les 128 minutes que dure "Faute d'amour", il y a des moments forts, il y a quelques plans magnifiques, mais, globalement, ce film souffre de longueurs inutiles et aurait beaucoup gagné à être raccourci de 30 minutes environ.
Critique : The rider
Chloé Zhao a pour elle une qualité rare : arriver à intéresser le spectateur à des sujets dont il est a priori très éloigné.
Promised Land
Steve Butler, représentant d’un grand groupe énergétique, se rend avec Sue Thomason dans une petite ville de campagne. Les deux collègues sont convaincus qu’à cause de la crise économique qui sévit, les habitants ne pourront pas refuser leur lucrative proposition de forer leurs terres pour exploiter les ressources énergétiques qu’elles renferment. Ce qui s’annonçait comme un jeu d’enfant va pourtant se compliquer lorsqu’un enseignant respecté critique le projet, soutenu par un activiste écologiste qui affronte Steve aussi bien sur le plan professionnel que personnel…
Critique : Un havre de paix
En racontant des événements d'un passé déjà lointain, Yona Rozenkier montre comment cette situation de guerre quasi permanente que connait Israël depuis sa création induit un effet délétère chez ses habitants et tout particulièrement chez les hommes chez qui, souvent, s'exacerbe le culte de la virilité.
Critique : Une nouvelle amie
Deux ans après Laurence Anyways de Xavier Dolan, c’est à François Ozon de s’intéresser au personnage d’un homme qui se travestit en femme. C’est-à-dire de mettre en scène un être qui n’est pas né femme, mais qui cherche à le devenir. Romain Duris incarne là le plus beau personnage féminin du film, et joue peut-être aussi l’un des meilleurs rôles de sa carrière.
Critique : Sorry we missed you
Alors qu'il y a 3 ans, il avait annoncé que" Moi, Daniel Blake" était son dernier film, on n'est pas vraiment surpris de voir Ken Loach repartir au combat pour fustiger l'"ubérisation" de la société.
Critique Express : Libertate
L'impression qu'on a dès le début d'être immergé dans une révolution, parfois dans un camp, parfois dans le camp opposé, au milieu de gens qui ne comprennent pas très bien ce qui se passe, est au bout du compte une expérience intéressante à vivre.
Avant l’hiver
Neurochirurgien de soixante ans, Paul semble couler une vie heureuse aux côtés de sa femme Lucie, dans une maison magnifique. Un matin, il reçoit un bouquet de roses rouges, premier d’une longue série, mais l’envoyeur reste anonyme. Au même moment, il se met à croiser régulièrement le chemin de Lou, jeune étudiante qui va lui faire considérer sa propre vie sous un nouveau jour. Regrets, non-dits, secrets vont refaire surface suite à cette étrange rencontre…
Arras 2017 : Marvin ou la belle éducation
Qu'est-ce qu'il est précieux, ce cher Marvin ! Sur une thématique qui aurait dû nous toucher profondément, la réalisatrice Anne Fontaine réussit en effet à nous concocter un film qui a au moins une dizaine d'années de retard sur son temps. Tandis que des récits édifiants à la Billy Elliot sur de jeunes homos persécutés chez eux, en province prolétaire, avaient encore de quoi passer pour progressistes au début du siècle, l'évolution sociale en Europe a depuis fait de tels progrès que ce chapitre essentiel de l'émancipation gaie semble désormais être clos, voire caduc.
Inside Llewyn Davis (Pour)
Inside Llewyn Davis raconte une semaine de la vie d'un jeune chanteur de folk dans l'univers musical de Greenwich Village en 1961. Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alors qu'un hiver rigoureux sévit sur New York, le jeune homme, sa guitare à la main, lutte pour gagner sa vie comme musicien et affronte des obstacles qui semblent insurmontables, à commencer par ceux qu'il se crée lui-même. Il ne survit que grâce à l'aide que lui apportent des amis ou des inconnus, en acceptant n'importe quel petit boulot. Des cafés du Village à un club désert de Chicago, ses mésaventures le conduisent jusqu'à une audition pour le géant de la musique Bud Grossman, avant de retourner là d'où il vient.
Critique : May December
Aux Etats-Unis, l'expression "May december" est utilisée pour décrire une relation amoureuse entre deux personnes d'âges très différents.
Présumé coupable
Présumé coupable est le deuxième long métrage de Vincent Garenq, après Comme les autres en 2008 et la saison 10 de Sous le soleil. Le réalisateur s’est emparé d’un fait réel, l’affaire d’Outreau, qui avait fortement marqué les français entre 2001 et 2005.