Critique : Patients
Sur un sujet difficile, Grand Corps Malade et Mehdi Idir proposent un film très réussi, un film qui montre l'inextinguible soif de vivre de jeunes individus aux corps abimés, la patience et le courage qu'il faut à ces êtres pour arriver à renaître petit à petit.
Hatchi
Hatchi, c'est tout d'abord l'histoire d'un chien et de son maître, qui se sont rencontrés sur le quai d'une gare et qui sont devenus inséparables. Mais Hatchi, c'est surtout un film bouleversant tiré d'une histoire vraie, l'histoire d'Hachiko, un chien qui ne vit que pour son maître.
Gangster Squad
Los Angeles, 1949. Mickey Cohen, originaire de Brooklyn, est un parrain impitoyable de la mafia qui dirige la ville et récolte les biens mal acquis de la drogue, des armes, des prostituées et – s’il arrive à ses fins – de tous les paris à l’ouest de Chicago. Tout ceci est rendu possible par la protection, non seulement des hommes de mains à sa solde, mais également de la police et des hommes politiques qui sont sous sa coupe. Cela suffit à intimider les policiers les plus courageux et les plus endurcis… sauf, peut-être, les membres de la petite brigade officieuse de la LAPD dirigée par les Sergents John O’Mara et Jerry Wooters qui, ensemble, vont tenter de détruire l’empire de Cohen.
Critique Express : Karnawal
Tout à la fois drame familial, thriller et road-movie, "Karnawal" est avant tout un très beau film sur le passage à l'âge adulte d'un adolescent qui n'est pas encore assez âgé pour qu'il puisse prendre ses propres décisions mais n'est plus assez jeune pour être mené par le bout du nez sans réaction de sa part.
Critique : Lillian
Mi fiction, mi documentaire, "Lillian" réussit à intéresser le spectateur sur les deux tableaux
Critique : Un été à Osage County
Alors que leur père disparaît dans le comté d’Osage sans laisser de trace, les sœurs Weston, Barbara, Ivy et Karen, retrouvent leur famille au complet chez leur mère expansive, droguée et lunatique. Trop longtemps préservée de ses divergences par la distance qui les sépare, la famille s’affronte dans un huis-clos vénéneux.
Critique : Aquarius
"Aquarius" n'est que le deuxième long métrage de fiction de Kleber Mendonça Filho, mais la réalisation de documentaires et de nombreux court-métrages ont permis à ce réalisateur d'acquérir une maîtrise de la mise en scène qui fait de lui un élément important du cinéma international.
Mère et fils
Cornelia, 60 ans, mène une vie privilégiée à Bucarest, entourée de ses amis riches et puissants.
Pourtant, les relations tendues qu’elle entretient avec son fils la tourmentent. Celui-ci repousse autant qu’il peut la présence d’une mère possessive.
Quand Cornelia apprend qu’il est impliqué dans un accident de voiture qui a coûté la vie à un enfant, elle va utiliser toute son influence pour le sortir de cette situation où il risque une sévère peine de prison.
Mais l’enfer du fils est pavé des bonnes intentions de sa mère. La frontière entre amour maternel et manipulation est mince...
Critique : Hope
Le film d'ouverture de l'édition 2013 du Festival du Film Coréen à Paris s'est ouvert le mardi 29 octobre avec un drame bouleversant autour de la pédophilie qui évite tous les pièges dans lesquels il aurait pu tomber. Le résultat est ce bijou qu'il sera difficile de dépasser en qualité.
Le Miroir
Un film splendide réalisé en 1997 par Jahar Panahi, cinéaste interdit de travailler dans son pays depuis un an. Un état des lieux sidérant doublé d’un superbe objet de cinéma. Aussi passionnant qu’indispensable.
Critique : Sonate pour Roos
Un film qui parle avec beaucoup de dignité d'un sujet difficile.
Critique : Jeunesse sauvage
Grâce à la connaissance de ce milieu de la part du réalisateur, grâce à la belle photo de Romain Le Bonniec, grâce à l'absence de gras inutile du fait d'un montage nerveux, grâce à la qualité de l'interprétation, "Jeunesse sauvage" se place dans le haut du panier parmi les films sur de jeunes délinquants issus de ce qu'on appelle "les quartiers".