Critique : Le défi du champion
"Le défi du champion" a tout pour devenir la bonne surprise cinématographique de l'été !
Xenia
Si on met de côté les cas particuliers de Costa-Gravas et de Jules Dassin, il faut être un cinéphile particulièrement pointu pour citer d'autres noms de cinéastes grecs que Theo Angelopolos et, peut-être, Michael Cacoyannis. Cette situation pourrait changer avec un nom qui, film après film, grossit en terme de notoriété : Panos H. Koutras. Après 3 films prometteurs, L'attaque de la moussaka géante, Real Life et Strella, le Festival de Cannes 2014 a choisi de présenter Xenia, son dernier film dans la sélection Un Certain Regard.
Critique : Slalom
Un film important par son sujet mais dont le déroulé est trop prévisible et dont la mise en scène manque de relief.
Americano
Premier long métrage de Mathieu Demy, fils des célèbres cinéastes Marc Demy (Les demoiselles de Rochefort) et Agnès Varda. Le réalisateur et acteur, plus habitué au courts métrages, franchi un pas de plus et tente de s’affirmer avec Americano où il tient le premier rôle au coté de Salma Hayek et de Chiara Mastroianni et nous propose un film qui se veut personnel et introspectif.
Critique : Enemy
Grosse fatigue, gros cauchemar pour Adam, modeste enseignant d'université qui se découvre un double parfait, plus séducteur et plus libre, au moins en apparence. Jake Gyllenhaal trouve son/ses meilleur(s) rôle(s) dans ce récit énigmatique, ce voyage irréel dans un esprit tourmenté.
Critique : Sibel
"Sibel" est un film qui, de façon intelligente et feutrée, stigmatise l'exclusion dont sont trop souvent victimes les hommes et les femmes qui ne rentrent pas dans le moule et met en exergue la solidarité féminine, trop souvent absente face au poids des traditions et à la domination masculine.
Critique : Toni Erdmann
"Toni Erdmann" a malheureusement un côté bancal, plutôt jouissif pendant près d'une heure, perdant de sa superbe au fil du temps qui passe. Dommage !
Critique : Les Anarchistes
Si l'on peut juger de la qualité d'un film à l'aune de sa narration alors nul doute que Les Anarchistes constituerait un excellent film. En effet, dès les premières minutes, le réalisateur, dont c'est le deuxième film, parvient à trouver une efficacité dans le déroulement du récit évoquant les meilleures heures du cinéma de série-b américain, ces petits films réalisés à la chaîne, parfois en un laps de temps record, et dont l'histoire ne s'encombre pas d'éléments superflus
Critique : Dope
Il est souvent question de musique des années 1990 dans ce film plébiscité au fil d’un parcours de festival sans faute, de Sundance à Deauville, en passant par Cannes. Or, pour l’ignare que nous sommes à regret en termes de musique, l’influence principale de Dope provient du cinéma de cette même époque, quoique pas nécessairement animé par les mêmes motivations artistiques et commerciales que le hip-hop.
Critique : Creed – L’Héritage de Rocky Balboa
Après huit ans d'absence, Sylvester Stallone reprend son rôle culte de Rocky Balboa (non, Match Retour ne compte pas), boxeur talentueux, attachant et fidèle à ses origines. Huit ans déjà que Stallone n’était pas revenu dans la peau de son double cinématographique, ce qui suffisait à intriguer un public excité à l’idée de voir le dernier round de Rocky.
Critique : Vers un avenir radieux
"Vers un avenir radieux" n'est probablement pas le meilleur film de Nanni Moretti mais c'est un des meilleurs, et c'est déjà beaucoup !
Critique : Lillian
Mi fiction, mi documentaire, "Lillian" réussit à intéresser le spectateur sur les deux tableaux