Critique : Le corsaire de l’Atlantique
Dans cet éloge de la mer et de ceux qui la foulent sur leurs vaisseaux, John Ford évoque le conflit entre Américains et Allemands dans la Première Guerre Mondiale d'une façon originalement humaniste avec un propos particulièrement nuancé.
Cannes 2018 : La tendre indifférence du monde
Deux films en provenance du Kazakhstan sont à l’honneur cette année à Cannes : Ayka de Sergey Dvortevoy en Compétition, et La Tendre indifférence du monde de Adilkhan Yerzhanov à Un Certain Regard. Ce dernier défini l'industrie cinématographique de son pays par sa "tendre indifférence à l’art du cinéma", et son film semble d'ailleurs être un peu passé sous les radars cannois. . C’est par hasard qu’on s’y est rendu, faute de pouvoir voir Un couteau dans le cœur le jeudi soir : le hasard fait (très) bien les choses. Embarquons ensemble pour l’Asie centrale.
Critique : Un jour fille
Un film comme "Un jour fille" ne peut qu'avoir une forte résonance dans une époque, la notre, où on parle beaucoup du genre, avec les personnes qui s'affirment non-binaires, avec les transgenres, avec l'écriture inclusive, avec le mariage pour tous.
Critique : Débâcle
Avec beaucoup de talent, Veerle Baetens vient en renfort de toutes celles et de tous ceux, réalisatrices, réalisateurs, spectatrices, spectateurs qui pensent que l'émotion n'a pas l'eau de rose comme seul terreau et que, au contraire, elle arrive très bien à s'épanouir dans une certaine dureté psychologique.
Critique Express : Black dog (Deuxième avis)
"Black dog", lauréat à Cannes du Prix Un Certain Regard 2024, est un film qui se voit sans ennui, voire même avec un certain plaisir, mais on aurait quand même aimé que le scénario soit mieux travaillé et ne parte pas dans tous les sens, au point, très souvent, trop souvent, de désorienter les spectateurs.
Critique : Main basse sur la ville (autre avis)
Le film de Francesco Rosi s'inscrit dans la lignée du cinéma politique italien engagé des années 60-70.
Critique Express : Nuit noire en Anatolie
Voilà un film qui permet à Özcan Alper, son réalisateur, de prendre place parmi les grands réalisateurs turcs du 21ème siècle, aux côtés de Nuri Bilge Ceylan et de Semih Kaplanoğlu
Critique Express : Goodbye Julia
C'est une relation entre deux femmes que tout, a priori, séparait que Mohamed Korfani a choisi de traiter pour exposer le drame, ou, plutôt, les drames du Soudan qui ont fini par aboutir à la sécession du Soudan du Sud sans, pour autant, malheureusement, arriver à pacifier cette région du monde
Arras 2018 : The Reports on Sarah and Saleem
Les fronts entre les Palestiniens et les Israéliens sont plus que jamais tranchés dans une hostilité aveugle, sans terrain d'entente possible. Tous les vendredis, la jeunesse de la bande de Gaza crie sa détresse à la clôture qui la sépare de ce qu'elle ne considère nullement comme une terre promise. Les gouvernements populistes aux États-Unis et au Brésil se font de surcroît un malin plaisir de jeter de l'huile sur le feu, en transférant leurs ambassades dans la ville coupée en deux de Jérusalem.
Critique Express : Le retour
On espérait un film permettant à deux jeunes filles de se pencher sur le passé de leur mère, sur le vécu en Corse du couple mixte qu'elle, femme continentale d'origine africaine, formait avec un mari insulaire, on se retrouve plutôt avec un énième film sur des adolescent.e.s en roue libre.
Test DVD : Un vent de liberté
il n'est pas interdit de penser que "Un vent de liberté" est tout simplement le plus beau film sorti en 2017, en tout cas pour certain.e.s parmi celles et ceux qui préfèrent la subtilité de situations réelles ou proches de la réalité à des épopées improbables à base d'effets spéciaux.
Critique Express : Les linceuls
Là où le bât blesse dans "Les linceuls", c'est que cette idée de connexion entre un(e) défunt(e) et une personne vivante aurait apporté une réflexion beaucoup plus riche sur le travail de deuil qui pourrait en être tiré si elle ne s'était pas limitée au suivi de la décomposition du corps.


















