Cannes 2018 : Les oiseaux de passage

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L'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs cuvée 2018 s'est faite avec le retour d'une révélation récente : Ciro Guerra, avec sa productrice et désormais co-réalisatrice Maria Camila Arias, s'étaient faits remarquer en 2015 avec L'étreinte du serpent. Ils nous reviennent cette année avec Les oiseaux de passage, surprenant portrait d'une communauté amérindienne qui se révèle être un efficace film de genre.

Critique : Hijacking

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En plein océan Indien, le navire danois "MV Rosen" est pris d’assaut par des pirates somaliens qui retiennent en otage l’équipage et réclament une rançon de 15 millions de dollars. Parmi les sept hommes restés à bord, Mikkel, le cuisinier, marié et père d’une petite fille. Prisonnier et affaibli, il se retrouve au cœur d’une négociation entre Peter, le PDG de la compagnie du cargo et les pirates. Pour l’armateur, sauver ses hommes est un devoir. Mais le sang-froid et les millions suffiront-ils à ramener tous ses marins dans leur famille ?

Test DVD : Les recettes du bonheur

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Il serait mal venu de rejeter un film qui affiche ostensiblement son goût pour le vivre ensemble et l'acceptation de l'autre, quand bien même les cultures de départ sont très différentes, d'autant plus que Lasse Hallström montre dans plusieurs scènes ses grandes qualités de mise en scène. Dommage que, par ailleurs, il se soit trop imprégné de certains défauts du cinéma US.

Critique : The End

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Moins d'un an après la présentation de Valley of love au Festival de Cannes, Guillaume Nicloux revient pour un film avec Gérard Depardieu dans le rôle principal. Une forêt française remplace la Vallée de la mort, Depardieu troque sa chemise et son short pour des habits de chasseur, que Samy Naceri (et son clip «seconde chance») ne renierait pas mais le cas de The End est un peu particulier.

Critique : La Forêt de Quinconces

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« Singulier », vous avez dit ? Le premier long-métrage en tant que réalisateur du jeune acteur Grégoire Leprince-Ringuet, qui vient d’être récompensé plus tôt cette semaine justement du prix du Film Singulier par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma, l’est sans aucun doute.

Critique : Sieranevada

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Ce nouveau long-métrage fut le plus long de la compétition du dernier Festival de Cannes (où la quasi totalité des films semblait durer plus que de raison) avec une durée de 2h52, juste quelques minutes de plus que les plus consistantes 2h42 de Toni Erdmann, vainqueur par k.o. par sa profondeur subtile. Ici, le réalisateur roumain Cristi Puiu («La Mort de Dante Lazarescu») peine à justifier la durée de son film, non pas parce qu’il générerait un quelconque ennui mais ces quelques 180 minutes passées quasiment dans leur intégralité dans un appartement manquent tout de même d'un peu de consistance et de précision dans la représentation d'un pays qui semble bien malade.

Test Blu-Ray : Captain Fantastic

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Pour les 6 enfants de Ben, le voyage entre l'Etat de Washington et le Nouveau-Mexique est un événement exceptionnel, une plongée dans la "vraie vie" américaine, celle des super-marchés, celle des Mac Do et de l'obésité, pour eux qui n'ont jusqu'alors pratiqué, entre eux, que leur paradis naturel.

Critique : Yomeddine

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En mai dernier, un miracle s'est produit sur la Croisette : "Yomeddine", un "petit" film égyptien, ayant comme principaux interprètes un lépreux et un gamin de 10 ans, s'est retrouvé en lice pour l'obtention de la prestigieuse Palme d'Or.

Critique : Le Colibri

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Dans le cinéma italien, les films choraux à dominante mélodramatique n'ont pas vraiment notre faveur. Mais comme il y a toujours pire, la réalisatrice Francesca Archibugi pousse le délire cinématographique encore un peu plus loin avec Le Colibri.

Critique : Le Bonheur est pour demain (Brigitte Sy)

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Dans les années 1990, une fasciantion différente émanait-elle du monde des gangsters, ce mythe qui n'avait pas encore été sacrifié sur l'autel de toutes sortes de luttes idéologiques ? Par conséquent, est-ce qu'un hommage nostalgique à ces hors-la-loi fait sens trente ans plus tard, sans pour autant en tirer quelque conclusion rétrospective que ce soit ?

La Roche-sur-Yon 2018 : Museo

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Même s'il n'en a pas forcément l'air, Gael Garcia Bernal n'est plus qu'à quelques jours de son quarantième anniversaire. Découvert par le public français au début des années 2000 dans des films tels que Amours chiennes de Alejandro Gonzalez Iñarritu et Et ta mère aussi de Alfonso Cuaron, l'acteur endosse donc depuis près de vingt ans la lourde responsabilité d'être l'un des visages internationaux du cinéma mexicain.

Cannes 2017 : Jupiter’s Moon

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White God… à l'évocation de ces deux mots qui forment le titre du précédent long-métrage de Kornel Mundruczo, un souvenir intense et pénétrant nous revient sur ce qui fut l'un des grands chocs cinématographiques de Cannes en 2014. Ce très mérité lauréat du Prix Un Certain regard a fait naître de grandes attentes sur la suite, trop grandes peut-être ?

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D’où vient le cliché vestimentaire des casinos ?

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Depuis le cinéma hollywoodien des années 1950 jusqu’aux productions contemporaines, l’image du casino est associée à un code vestimentaire très codifié. Hommes en smoking...

Livre : A la recherche de la lumière (Oliver Stone)

Même si Oliver Stone n'occupe plus le devant de la scène médiatique depuis de nombreuses années, il fut un temps où le réalisateur de Platoon et JFK avait de quoi remuer les bonnes consciences aux États-Unis et à l'international.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Casper

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Casper s’avère l’exemple-type du film familial réussi, adapté à tous les âges : l’histoire est globalement plutôt solide, les acteurs sont bons et les effets visuels ont bien vieilli.

Deauville 2025 : la compétition

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Depuis la disparition récente et dans la douleur de son concurrent des Champs-Elysées à Paris, le Festival de Deauville reste le seul événement majeur à défendre les couleurs du cinéma américain indépendant en France. Sa 51ème édition, qui s'ouvrira dans un peu plus de trois semaines, le vendredi 5 septembre, a pris forme ce jour à travers la double annonce de la compétition et du jury.

Critique Express : En boucle

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C'est dans ce qu'il nous apprend sur le Japon, sur ses habitants et sur ses traditions que réside l'intérêt majeur de "En boucle" et, à la fin du film, on en arrive à avoir envie de réserver une semaine de vacances dans l'auberge où il a été tourné.