Critique : Michael Kohlhaas
Au XVIème siècle dans les Cévennes, le marchand de chevaux Michael Kohlhaas mène une vie familiale prospère et heureuse. Victime de l'injustice d'un seigneur, cet homme pieux et intègre lève une armée et met le pays à feu et à sang pour rétablir son droit.
Critique : Lumières d’été
« En France, personne ne s'intéresse à Hiroshima. » Si cette réplique, issue du premier long-métrage de fiction de Jean-Gabriel Périot, peut globalement être considérée comme juste, elle est avant tout une invitation à la révision de cette attitude blasée de la part d'un peuple, guère connu pour faire un travail de mémoire conséquent sur les sévices de son propre passé.
Critique : La Désintégration
Un peu plus de 70 minutes à peine pour évoquer les ravages des extrémismes musulmans sur les populations fragilisées par le marasme social, ce n’est plus de l’ellipse, c’est de la schématisation à outrance. Malgré d’excellents comédiens qu’il dirige à la perfection, Philippe Faucon propose un film loin de remplir son office. Un documentaire aurait eu un autre impact…
Rabbit Hole
Rabbit Hole est le 5ème long-métrage de John Cameron Mitchell sorti en avril 2011. Le réalisateur signe un scénario étonnant par rapport à ses œuvres précédentes plutôt déjantées et axées sur la sexualité. Mais Rabbit Hole est-il pour autant voué à l' échec ?
Foxfire, confessions d’un gang de filles
1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal.
Test DVD : Vendeur
"Vendeur" présente à la fois un côté documentaire consacré au métier de vendeur et la peinture d'une relation père-fils, ou plutôt de deux relations père-fils car le film nous permet de côtoyer un grand-père, un père et un fils.
Cannes 2017 : Mise à Mort du Cerf Sacré
L’arrivée de Yorgos Lanthimos dans la compétition était très attendue à Cannes. On sait que le réalisateur et son univers particulier propose des films clairement barrés. Mise à Mort du Cerf Sacré, contrairement à son titre, est son film le plus conventionnel, le cinéaste s’est assagie pour cette oeuvre mais à de bonnes fins puisqu’il s’agit là d’un thriller qui tend clairement vers l’horrifique.
Critique : Le Chemin (Jeanne Labrune)
En tant que pays exotique, riche en mystères spirituels et ambiances poisseuses, le Cambodge a bon dos. Dans son neuvième film, la réalisatrice Jeanne Labrune ne réussit guère à transcender ce cliché ambulant, préférant plutôt rester dans le vague. Inutile de préciser que cet état de flottement génère son lot de frustrations dans Le Chemin.
Critique : Àma Gloria
Même si ce premier long métrage réalisé en solitaire est tout à fait honorable, on est en droit de se montrer déçu par rapport à ce qu'on pouvait attendre de l'histoire racontée par Marie Amachoukeli.
Revu sur MUBI : Grains de sable
Si on y réfléchit un peu, l'exposition du cinéma asiatique en France est quand même terriblement aléatoire. A peine s'est-on familiarisé avec un réalisateur venu de Chine, de Corée du Sud ou du Japon – pour ne citer que les pays à l'industrie cinématographique la plus robuste – que ses films suivants ne semblent plus mériter l'engagement des distributeurs indépendants les plus téméraires.
Critique : La Fièvre de Petrov
Le Nouvel An approche - symbole du passage à une nouvelle ère - et la famille de Petrov a la fièvre. Pendant presque deux heures et demie - qu’on ne voit pas passer - Kirill Serebrennikov nous lance dans un espace-temps complexe. En ce temps de magie (contrairement au Noël largement célébré en Europe, la grande fête annuelle en Russie est le Nouvel An) les personnages du passé surgissent dans le présent ; le rêve et la réalité s’entremêlent ; les esprits se brouillent sous l’influence de la fièvre et de l’alcool, et même un mort revient à la vie !
Je m’appelle Ki
Ki est une jeune femme active et énergique qui ne désire plus vivre avec le père de son enfant. Elle part donc avec le petit Pio vivre chez une amie, où se trouve également Miko, qui semble être son exact opposé. Elle se trouve alors confrontée à la difficulté de concilier ses responsabilités de mère et son désir de mener une vie libre et sans contraintes. Tour à tour irritante, attachante, agressive et fragile, Ki ne laisse personne indifférent...



















