Critique : Cinéma mon amour
Grâce à la véritable prestation d'acteur de Victor Purice, l'exploitant du cinéma Dacia de Piatra Nemt, grâce au montage très judicieux du film, il est certain qu'une grande majorité de spectateurs abandonneront très vite toute forme d'a priori négatif pouvant provenir de la lecture du synopsis.
La Roche-sur-Yon 2019 : Reconstructing Utøya
Quel intérêt y a-t-il à reconstruire l'horreur d'un attentat, alors qu'une de ces manifestations sanglantes du terrorisme international en chasse l'autre un peu partout sur la planète ces dernières années ? Il y a bien sûr les exigences de l'appareil juridique de faire son travail, ainsi qu'une propension humaine à l'expiation de ces traumatismes collectifs par voie de fictions haletantes.
Etrange Festival 2016 : Être cheval
L’un des mérites de L’Étrange Festival (et pas seulement lui…), en dépit d’une certaine lassitude ressentie auprès de quelques cinéphiles/habitués de ce raout cinéphilique à l’égard de la qualité des longs-métrages diffusés au Forum des Images, est son travail de déchiffreur, de mise en lumière de certains films que l’on n’eût l’habitude de voir ailleurs. Ainsi, il est fréquent de tomber sur quelques péloches qui, aléas de la distribution obligent, n’auront pas les honneurs d’une sortie en salle. L’Étrange Festival permet de sauver de l’oubli, pendant un temps, l’existence de certaines œuvres avant sa « disparition » dans le flux de l’offre et la demande du dvd/blu-ray. C’est le cas du documentaire réalisé par Jérôme Clément-Wilz, Être Cheval, qui, en dépit de son unique diffusion sur France 4 à une heure tardive, ne doit sa réputation qu’à l’existence de certains festivals, et donc l’étrange festival.
Critique : Le chant des vivants
Ce qu'on entend à la fin du film, c'est vraiment ... le chant des vivants !
Critique : Le Challat de Tunis
On est un peu peiné d'émettre des réserves sur un film réalisé par une jeune tunisienne. Soyons précis : ces réserves ne concernent que la forme, l'idée de départ, pas plus mauvaise qu'une autre, tournant trop vite au procédé par manque de maîtrise de la réalisatrice. Concernant le fond, par contre, le film nous en apprend beaucoup sur une période récente de l'histoire de la Tunisie et, tout particulièrement, sur les rapports délicats entre hommes et femmes dans ce pays.
Berlinale 2023 : What a Fantastic Machine !
Depuis le début du 21ème siècle, nous sommes entourés en permanence d'images. Ce qui relevait encore de la curiosité pour nos ancêtres, à savoir la représentation photographique de toute chose, est désormais omniprésent. Omniprésent certes, mais surtout facile à manipuler et à rendre dispensable parmi les millions de sollicitations picturales que nous recevons chaque jour par voie de notre rétine.
Berlinale 2024 : Architecton
Une chose sur laquelle il n'y a pas à tergiverser au sujet de Architecton : c'est un documentaire d'une beauté visuelle à couper le souffle. Son esthétique créée à grands renforts de prises aériennes, de ralentis et autres agrandissements vous fascinera certainement.
Critique : Jeune bergère
Un documentaire qui s'avère plus passionnant que bien des fictions.
Critique : Amy d’Asif Kapadia
Présenté en séance de minuit au Festival de Cannes 2015, Amy a rassemblé un large public composé de fans de l'artiste, mais également de curieux. Réalisé par Asif Kapadia a qui l'on doit également le documentaire très réussi, Senna, on attendait beaucoup d'un film signé par le nouveau spécialiste du biopic et centré sur l'une des stars les plus incroyables de la décennie 2000.
Critique : Au cœur des volcans
La terre hostile, où une personne avant tout attaché à son petit confort et à sa sécurité ne s'aventurerait jamais, est en quelque sorte l'habitat naturel de Werner Herzog. Plus l'endroit est reculé et imperméable à l'influence humaine, plus le réalisateur allemand semble adorer y prendre ses quartiers.
Sarlat 2024 : Ernest Cole photographe
En ce jour si particulier pour l'avenir des États-Unis d'Amérique, ce n'est peut-être pas un hasard que notre chemin de festivalier nous a mis devant les yeux un documentaire plus amer que doux à l'égard du pays des opportunités soi-disant illimitées.
Cannes 2014 : The Go-Go Boys
Ce documentaire révélé lors du dernier festival de Cannes revient sur le parcours étonnant de Menahem Golan et Yoram Globus, les patrons de la mythique Cannon, société de production culte qui fit les beaux jours du cinéma d’action des années 80.