Critique : Randonneurs Amateurs
Réunis dans Butch Cassidy et le Kid en 1969 et L'Arnaque en 1973, Robert Redford et Paul Newman ont longtemps caressé l'espoir de se retrouver une troisième fois. Lorsque le premier a découvert A Walk in the Woods de Bill Bryson, il pensait avoir trouvé le bon matériau, son ami et lui tentant de le mener à bien à la fin des années 90. La santé déclinante puis le décès de Newman en 2008 ont enterré ce projet, relancé finalement avec Nick Nolte.
Critique : Encore heureux
Qu'y a-t-il de plus triste qu'un film censé faire rire et qui n'y arrive pratiquement jamais ? L'éclosion de quelques sourires, peut-être ? On l'admet : en effet, quelques répliques arrivent à arracher des sourires. Toutefois sachez que les 3 meilleures du genre sont dans la bande-annonce : dans la première, il y a le mot "sarkozyste" ; dans la deuxième, il y a "Hollande" ; dans la troisième, il y a "honnêteté" et "les riches".
Test DVD : Bonté Divine
C'est une pièce de théâtre écrite par son ami Mate Matisic qui a servi de base de départ au 5ème long métrage de Vinko Bresan, le premier à sortir en France. Cette pièce, datant de 1999, « faisait » plutôt dans le sérieux mais, lorsque Mate Matisic et Vinko Bresan se sont attaqués au scénario, le choix d'en faire, au cinéma, une comédie noire s'est vite imposé.
Critique : Un jour à New York
La comédie musicale américaine a essentiellement connu deux âges d’or : d’abord dans les années 1930 avec la mise en scène stylisée de Busby Berkeley et les prouesses sur la piste de danse du couple mythique formé par Fred Astaire et Ginger Rogers, puis environ vingt ans plus tard grâce aux acrobaties magistrales de Gene Kelly au service de réalisateurs comme Stanley Donen et Vincente Minnelli.
Critique : Joy
Ce nouveau film de David O’Russell, metteur en scène de Happiness Therapy et American Bluff est porté une fois de plus par les trois acteurs fétiches du réalisateur : Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert DeNiro. Inspiré d’une histoire vraie, Joy décrit le fascinant parcours sur une quarantaine d’années d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille.
Test DVD : Floride
Pour cette adaptation au cinéma d'une pièce où avaient brillé de grands comédiens, le choix des interprètes des deux rôles principaux était d'une importance capitale mais aussi très difficile. En optant pour Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain, Philippe Le Guay ne s'est pas trompé tant ces deux acteurs semblent fait pour endosser les personnalités de Claude et de Carole.
Critique : Gaz de France
Il y avait la place pour quelque chose de plus déjanté, pour un film s'inspirant, par exemple, du "nonsense" britannique à la Monty Python. Dommage : on est passé à côté et le film n'arrive que rarement à décoller !
Critique : L’Extravagant Mr Ruggles
L'Extravagant Mr Ruggles
Etats-Unis, 1935
Titre original : Ruggles of Red Gap
Réalisateur : Leo McCarey
Scénario : Walter DeLeon, Harlan Thompson, Humphrey Pearson, d'après le roman...
Critique : La Chèvre
La meilleure trouvaille des comédies françaises des années 1980, c’était peut-être d’associer les deux talents complémentaires de Pierre Richard et de Gérard Depardieu. Trois films peuvent en témoigner, dont La Chèvre était le premier et par ailleurs un tel succès commercial qu’il avait fini en tête du box-office annuel.
Critique : Le Grand partage
Toute l’étendue de la ringardise française est passée au crible dans cette comédie faussement engagée. L’indignation sociale face à la crise des mal logés y sert au mieux de prétexte pour une mise à l’épreuve du confort matériel et idéologique d’un microcosme hautement stéréotypé.
Critique : The Big Short : le Casse du siècle
Une affiche ratée, un thème complexe et pas forcement vendeur (la crise des subprimes), un réalisateur pas habitué à ce genre de film, un casting cinq étoiles qui ne colle pas avec le type de film, une sortie en salle deux jours avant Noël. The Big Short : le Casse du siècle part avec de sérieux handicaps, et pourtant la surprise est totale !
Critique : Mistress America
Depuis que Woody Allen a volontairement quitté les lieux au tournant du siècle, afin de chercher son bonheur cinématographique dans des contrées et des métropoles lointaines, la ville de New York était en manque d’un réalisateur attitré, qui pourrait chroniquer l’évolution du spleen américain tout en préservant une perspective personnelle.