Critique : Saint Amour

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Il est 20h45, le 23 Février, et il est temps de partir de chez moi en direction du cinéma l’Utopia (de Bordeaux). Mon meilleur pote m’a offert une place pour aller voir l’avant-première de Saint Amour en présence des réalisateurs. Pour être tout à fait franc, j’avais lu dans le journal gratuit du matin que le nouveau film du duo déjanté de Groland passait en avant-première chez nous, et qu’il parlait de route des vins. Je n’avais aucune information complémentaire. C’est donc sans attente, sans prétention que je vais à cette projection. 1h40 plus tard, je suis épuisé et j’ai chaud. J’ai énormément ri. Et à gorge déployée, pas un simple sourire ou un petit pouffement habituel dans une salle de cinéma. La scène avec Michel Houellebecq, pour ne citer que celle-là, à déclencher une telle vague de rires dans la salle que les dialogues suivants ont été totalement couverts. Je ne pense pas avoir vécu une telle projection depuis Astérix et Obélix mission Cléopâtre. Maintenant venons-en à la critique à proprement parler...

Critique : Pattaya

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Réalisé par Franck Gastambide, metteur en scène des Kaïras, Pattaya est une comédie française réunissant les humoristes Gad Elmaleh, Ramzy Bedia et Malik Bentalha et qui raconte le départ des deux protagonistes principaux, interprétés par Gastambide et Bentalha, à la station balnéaire de Pattaya.

Critique : Grimsby Agent trop spécial

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L’humour selon Sacha Baron Cohen commence et se termine avec son trou du cul. Une fois qu’on a compris, voire accepté cette obsession anale, le ton de ses films devient tout de suite moins vulgaire. La focalisation sur les parties génitales et l’appareil digestif de l’homme s’apparente chez lui à un bras d’honneur constant, lancé à cet ultime terrain interdit de la bienséance, pourtant déjà amplement exploré par les comédies d’adolescents depuis une vingtaine d’années.

Critique : Le Trésor

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Après le récent L’Étage du dessous, également présenté dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2015, voici un nouvel exemple de la vitalité du cinéma roumain, riche en ironie et en surprises.

Berlinale 2016 : Maggie a un plan

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Greta Gerwig, la nouvelle coqueluche de New York, a plus d’une corde à son arc. Alors qu’on l’adorait déjà en tant que héroïne désordonnée de l’univers de Noah Baumbach, elle s’essaye à une variation plus compétente du même type de personnage dans Maggie a un plan. Ce film confirme donc le talent pétillant de l’actrice principale et nous gratifie de surcroît de la bonne surprise que Rebecca Miller sait faire autre chose que des drames.

Berlinale 2016 : Fukushima mon amour

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Plutôt méconnue en France, la réalisatrice Doris Dörrie est pourtant depuis plus de trente ans une formidable chroniqueuse de l’Allemagne. Elle est également une invitée fidèle du Festival de Berlin, où elle vient de présenter son dernier film au Panorama avant sa sortie allemande le mois prochain.

Berlinale 2016 : El Rey del Once

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Présenté en ouverture du Panorama Special au 66ème Festival de Berlin, le nouveau film du réalisateur argentin Daniel Burman est une délicieuse comédie communautaire. Le personnage principal y emprunte un chemin désinvolte vers ses origines, sur lequel sa passivité est sa meilleure arme pour ne pas se laisser submerger trop vite par ses sentiments et ses responsabilités.

Berlinale 2016 : Ave César

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Quoi de mieux pour démarrer un des plus prestigieux festivals du monde sur les chapeaux de roue qu’un film qui célèbre toutes les facettes du Septième art sous un jour irrévérencieux ? Le nouveau film des frères Coen – qui vient de faire l’ouverture de la 66ème édition de la Berlinale – répond parfaitement à la tâche ardue de ravir les cinéphiles nostalgiques de la grande époque des studios hollywoodiens au début des années 1950, tout en mettant le doigt là où ça fait mal, à savoir dans la nature profondément artificielle et hypocrite de l’usine à rêves.

Critique : Tout schuss

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Et si on allait prendre des nouvelles de José Garcia ? L’acteur, très populaire auprès du public français il y a une dizaine d’années, s’est récemment fait plus rare, au point de n’apparaître dans aucun film depuis plus de deux ans.

Critique : Burying the ex

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Quel est le point commun entre le festivalier fantastique strasbourgeois et le festivalier fantastique géromois (de Gérardmer, donc) ? Ils seront parmi les rares, voire les seuls, en France, à découvrir en salles le dernier opus du maître Joe Dante, la comédie romantico-horrifique Burying the ex, son premier film depuis The Hole tourné en 2009 et vaguement montré sur quelques écrans français (en bluray la plupart du temps entre 2012 et 2013 pour quelques «chanceux»). Cela vaut-il la peine de découvrir ce nouvel opus signé par l’un des maîtres du fantastique et de l’horreur en particulier, du cinéma tout court en général (une filmo quasi sans faute) ? Pas de suspense, la réponse est plutôt oui… mais…

Critique : Randonneurs Amateurs

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Réunis dans Butch Cassidy et le Kid en 1969 et L'Arnaque en 1973, Robert Redford et Paul Newman ont longtemps caressé l'espoir de se retrouver une troisième fois. Lorsque le premier a découvert A Walk in the Woods de Bill Bryson, il pensait avoir trouvé le bon matériau, son ami et lui tentant de le mener à bien à la fin des années 90. La santé déclinante puis le décès de Newman en 2008 ont enterré ce projet, relancé finalement avec Nick Nolte.

Critique : Encore heureux

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Qu'y a-t-il de plus triste qu'un film censé faire rire et qui n'y arrive pratiquement jamais ? L'éclosion de quelques sourires, peut-être ? On l'admet : en effet, quelques répliques arrivent à arracher des sourires. Toutefois sachez que les 3 meilleures du genre sont dans la bande-annonce : dans la première, il y a le mot "sarkozyste" ; dans la deuxième, il y a "Hollande" ; dans la troisième, il y a "honnêteté" et "les riches".

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