Critique : Bloody Mama (Roger Corman)
On a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C’est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu’il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur au début des années 70...
Critique : Born to be blue
Miles Davis et Chet Baker : deux véritables légendes du jazz, deux trompettistes qui ont disparu il y a près de trente ans. Et deux films leur étant consacré sont sortis chez nous en janvier, près d'un an après leur distribution aux Etats-Unis. En effet, il y a deux semaines sortait en France, dans une totale indifférence, et directement en vidéo à la demande, Miles Ahead, biopic de Don Cheadle consacré à Miles Davis. Et mi-janvier est sorti dans une relative indifférence aussi, mais au moins sur quelques écrans de cinéma, Born to be blue, un film consacré à Chet Baker. Ainsi les musiciens, de jazz qui plus est, semblent être moins populaires sur grand écran que des figures politiques : Neruda a connu un beau succès, aussi bien critique que public, et Jackie (aussi de Pablo Larrain) semble partir sur les mêmes rails. Mais ici nous n'allons parler ni de Miles, ni de Pablo, ni de Jackie, mais de l'unique Chet ...
Critique : Saint Laurent (beaucoup pour)
Quelques mois à peine après l'autre biographie du célèbre couturier signée Jalil Lespert avec Pierre Niney dans le rôle-titre et Guillaume Gallienne dans celui de son mécène et compagnon Pierre Bergé, Bertrand Bonello signe une biographie non officielle en attribuant les mêmes rôles à Gaspard Ulliel et Jérémie Rénier.
Critique : Barry Seal : American Traffic
Doug Liman, le réalisateur de La Mémoire dans la Peau et du récent Edge of Tomorrow refait appel à Tom Cruise pour les besoins de son nouveau film, un biopic qui raconte l’histoire d’un pilote de ligne, Barry Seal, contraint de travailler pour la CIA. Exploité par les instances américaines, il va se faire de l’argent avec le trafic de drogue de Pablo Escobar. Arnaqueur de génie, Barry Seal s'est bien moqué de son gouvernement... sous son nez.
La Roche-sur-Yon 2018 : Silvio et les autres
Ce n'est pas un règlement de compte baroque comme l'a été le magistral Il divo et ce n'est pas non plus un pamphlet provocateur. En tout cas dans sa version internationale quelque peu tronquée, Silvio et les autres nous a laissés passablement perplexes quant à son positionnement par rapport à cette figure mythique des temps modernes que Silvio Berlusconi reste en Italie, voire en Europe.
Les Voies du destin
Dans Le Pont de la Rivière Kwaï, David Lean évoquait le sort de prisonniers de guerre anglais internés dans un camp de prisonniers en Birmanie et affectés a la construction d'un pont en pleine jungle. S'il s'agissait d'une fiction adaptée d'un roman de Pierre Boulle, des milliers de soldats britanniques et écossais ont bien été victimes des exactions de l'armée japonaises, responsable de nombreux morts et causant des traumatismes indélébiles.
Critique : Le Fondateur
Le Fondateur
Etats-Unis, 2016
Titre original : The Founder
Réalisateur : John Lee Hancock
Scénario : Robert D. Siegel
Acteurs : Michael Keaton, Laura Dern, Nick Offerman, John Carroll...
Berlinale 2017 : Alberto Giacometti The Final portrait
Le cinéma et la peinture ne font pas toujours bon ménage. Quelques éléments existent dans le processus de création de ces deux arts, qui rendent tout mélange sinon impossible, au moins problématique. Rares sont ainsi les réalisateurs qui ont sérieusement tenté de fixer les traits de pinceau des plus grands artistes sur l’écran filmique.
Critique Express : Niki
Dans la réalisation de son biopic, Céline Sallette a fait le choix de s'intéresser à la période de 10 ans durant laquelle Niki de Saint-Phalle est devenue une artiste tout en étant dévorée de l'intérieur par ses traumatismes d'enfance.
Test DVD : Maria Montessori
Pendant un peu plus de 3 heures, le film, ou, plutôt, le téléfilm "Maria Montessori" permet de faire plus ample connaissance avec cette femme hors du commun.
Lovelace
À la fin des années 60, Linda décide de quitter une famille avec laquelle elle entretient des rapports tumultueux et épouse le jeune et charismatique Chuck Traynor. Sous son influence, elle accepte de jouer dans un film pornographique, Gorge Profonde, qui sortira en 1972 sur les écrans. Le long métrage acquiert rapidement une immense notoriété, faisant de la jeune Linda, une icône incontournable. Devenue l’emblème de la révolution sexuelle aux États-Unis, Linda Lovelace se laisse rapidement entrainer dans un tourbillon incontrôlable de souffrances.
Critique : Nico 1988
Les fins de carrière sont rarement belles à voir. Surtout dans le milieu artistique, il existe souvent ce moment un peu gênant où le niveau d'inspiration créative est déjà sur le déclin, alors que le chanteur, le réalisateur ou l'acteur s'accroche encore aux vestiges d'une gloire caduque depuis longtemps.



















