Critique : Tu ne tueras point
Mel Gibson, après Blood Father et Expendables 3, reprend sa casquette de réalisateur pour relater une histoire vraie passionnante, celle de Desmond T. Doss, infirmier dans l’armée américaine pendant la seconde guerre mondiale, partagé entre son envie de servir son pays et sa foi.
Berlinale 2016 : Miles ahead
Il n’existe pas de genre plus usé et ennuyeusement prévisible que la biographie filmique. Le personnage central est né, a accompli des choses exceptionnelles dans le domaine pour lequel il est plus ou moins connu, puis est mort, au choix de façon tragique, ignorée par ses contemporains ou honorable, à la hauteur de la réputation qui lui a valu qu’une production d’envergure lui soit consacrée.
Critique Express : Emily
Tourné dans le Yorkshire, dans les magnifiques, mais austères paysages où Emily est née et a passé la plus grande partie de sa vie, "Emily" est un biopic qui prend pas mal de libertés avec la vérité historique.
La Roche-sur-Yon 2017 : England is mine
Ce n'est pas dans beaucoup de domaines que l'on peut admirer la classe de nos voisins britanniques. Le genre plutôt pointu des biographies filmiques sur les chanteurs en fait cependant partie. Tandis que le cinéma français n'a d'yeux – et d'oreilles – que pour le haut du panier populaire, comme Claude François et Dalida, son pendant américain paraît seulement connaître deux styles musicaux, le rap et la soul, avec tout ce que cela implique de recours répétitif à la violence et à la drogue.
Critique : Barry Seal : American Traffic
Doug Liman, le réalisateur de La Mémoire dans la Peau et du récent Edge of Tomorrow refait appel à Tom Cruise pour les besoins de son nouveau film, un biopic qui raconte l’histoire d’un pilote de ligne, Barry Seal, contraint de travailler pour la CIA. Exploité par les instances américaines, il va se faire de l’argent avec le trafic de drogue de Pablo Escobar. Arnaqueur de génie, Barry Seal s'est bien moqué de son gouvernement... sous son nez.
Arras 2024 : Sarah Bernhardt La divine
Il y a plus de cent ans, pour quelle raison précise Sarah Bernhardt était-elle célèbre ? En tant qu'actrice d'exception qui fascinait les spectateurs du monde entier avec son jeu expressif ou bien, de manière plus prosaïque, parce qu'elle était la première célébrité de l'âge moderne, capable de médiatiser et de monnayer son statut comme personne d'autre avant elle ?
Cannes 2017 : Le Redoutable
On se rappelle du triomphe qu'avait connu The Artist à travers le monde en 2011. Avant de raffler César, Oscar, et j'en passe, le film avait d'ailleurs été présenté à Cannes, et Jean Dujardin était reparti avec le prix d'interprétation masculine. Le film suivant d'Hazanavicius, présenté lui aussi en compétition officielle, avait connu un accueil beaucoup plus mitigé ... Cette année, le réalisateur des Oss 117 et de La classe américaine présente Le redoutable, film qui s'intéresse à Jean-Luc Godard, entre la sortie de son film La Chinoise (1967) et la fin de 1968, avec ce que cela implique au niveau du pays (les événements de mai, qui on directement touché le Festival de Cannes) mais aussi au niveau personnel, JLG s'étant marié à Anna Wiamzemsky entre temps.
Sarlat 2024 : Limonov La ballade
Ni un dissident, ni un apparatchik, Édouard Limonov était sans doute l'un des électrons libres les plus chaotiques de l'Union soviétique. C'était surtout quelqu'un d'éminemment narcissique, ne reculant devant aucune mise en scène de sa propre personne.
Critique : Selma
Étrange écho (vu d'ici) à la marche républicaine qui a rassemblé un million et demi de Français en janvier 2015, Selma, le film d'Ava DuVernay sur les marches menées par Martin Luther King en 1965, sort dans les salles françaises le 11 mars 2015. En mars 2015, soit exactement cinquante ans après la marche historique qui conduisit, de Selma à Montgomery, vingt-cinq mille manifestants en faveur de l'application des droits civils, et qui aboutit (non sans effusion de sang) à la signature de la Loi sur le Droit de Vote.
Critique : Khibula
Dans "Khibula", George Ovashvili cherche à explorer de l'intérieur les doutes d'un leader en phase de déchéance tout en décrivant la manière dont il se situe et se comporte alors par rapport aux autres.
Cannes 2014 : Amour fou
Le quatrième long-métrage de Jessica Hausner est une (presque) comédie romantique, drôle et triste, sur le double suicide absurde de Heinrich von Kleist et de Henriette Vogel, sa chaste compagne dans la mort.
Critique : Divertimento
Marie-Castille Mention-Schaar, qui aime tout particulièrement les histoires positives, "celles qui donnent de l’espoir, celles qui sont inspirantes", ne pouvait que s'enthousiasmer à l'idée de raconter l'histoire de ces 2 jeunes filles de 17 ans qui sont arrivées à surmonter tous les obstacles pour atteindre le but qu'elles poursuivaient.