Critique Express : Corsage
Malgré la liberté prise par rapport à la stricte vérité historique, malgré les anachronismes parfaitement assumés, ou, peut-être, à cause de la liberté qui découle de ces choix, "Corsage" est un film d'un intérêt certain, ne serait-ce que par ce qu'il amène comme féminisme dans une société très éloignée de ce type de préoccupation
Critique : Michel-Ange
Andreï Kontchalovski a choisi de concentrer son film consacré à Michel-Ange sur une période relativement courte de la vie de ce très grand artiste, un choix qui permet de donner un portrait complet de la personnalité de l'homme tout en évitant le papillonnage et de trop fréquentes ellipses
Arras 2017 : Marie Curie
Marie Curie était une femme d'exception : la première à prouver que la science n'était pas le domaine exclusif des hommes, ce qui lui a valu de nombreux honneurs, parfois attribués tardivement, comme cette inclusion dans le Panthéon national, des décennies après sa disparition, alors que ses contemporains masculins y reposaient depuis longtemps.
Critique : The Fabelmans
Nous observons depuis quelque temps une tendance chez les grands cinéastes américains consistant à revenir sur leur vie dans des exercices de fictionnalisation tentant de nous faire comprendre l’origine de leur vocation à travers les événements marquants de leur jeunesse.
Critique : La French
Librement inspiré de faits réels qui ont marqué les années 70, ce film noir à l'ancienne rend efficacement hommage à une figure sortie d'un western qui a mis à mal le crime organisé sur le territoire phocéen avant de finir assassiné le 21 octobre 1981 à l'âge de 38 ans.
Cannes 2014 : Saint Laurent (un peu contre)
Après le très réussi Yves Saint Laurent de Jalil Lespert sorti en salle début d’année (8 janvier 2014), la presse découvrait ce matin lors du 67e Festival de Cannes le second biopic sur la vie du célèbre couturier. Nommé sobrement Saint Laurent et en sélection officiel du prestigieux festival, la version de Bertrand Bonello arrivera t-elle à faire oublier la formidable prestation de Pierre Niney ?
Berlinale 2017 : Alberto Giacometti The Final portrait
Le cinéma et la peinture ne font pas toujours bon ménage. Quelques éléments existent dans le processus de création de ces deux arts, qui rendent tout mélange sinon impossible, au moins problématique. Rares sont ainsi les réalisateurs qui ont sérieusement tenté de fixer les traits de pinceau des plus grands artistes sur l’écran filmique.
Critique : Neruda
Dans "Neruda", on rencontre un homme en train de construire sa légende, un homme qui prend plaisir à être poursuivi, un homme imbu de lui-même et loin d’être sympathique avec les gens du peuple.
Micro-critiques: La Couleur de la victoire, Comme des bêtes…
Bref tour d'horizon de quelques sorties de la semaine du 27 juillet 2016 que nous n'avons pas traitées (pour le moment) à commencer par...
Critique : Eddie The Eagle
1988, la ville de Calgary (Canada) est en pleine effervescence parce qu’elle se prépare à accueillir les quinzième Jeux Olympiques d’hiver. Des athlètes du monde entier débarquent pour partager leur passion et participer à l’évènement le plus emblématique du milieu sportif. Les entrainements sont lancés, les supporters sont gonflés à bloc pour encourager leurs équipes.
Critique : Dallas Buyers Club
Tocard cocaïnomane, Ron Woodrof est un homme de vices dont la vie n’est qu’une succession d’excès en tout genre. Sniffeur invétéré et Don Juan borderline, son existence bascule le jour où les médecins lui annoncent qu’il est séropositif et qu’il lui reste 30 jours à vivre. Après une période d’abattement et de résignation, Ron décide de tout faire pour sauver sa peau. Il doit alors affronter le puissant lobby américain de la FDA, qui vend les mérites d’un soi-disant antidote.
Critique : Charlie’s Country (2ème avis)
Un plan fixe sur le visage de David Gulpilil. Des traits sévères de son ami, Rolf de Heer tire un film lent et malicieux, perdu dans l'immensité du Bush. Ce qui aurait pu être un banal conte mi-rédemption mi-tolérance se révèle au contraire bien plus pugnace dans sa description de l'intervention incessante du gouvernement australien dans les affaires aborigènes. Décryptage de ce film systémique.