Arras 2018 : Funan
Le réalisateur cambodgien Rithy Panh est un chroniqueur hors pair de l'Histoire de son pays. Il ne se lasse pas de revenir sous forme de fiction, de documentaire, voire de documentaire animé, sur cette parenthèse hautement violente qu'ont été les quatre années du régime Khmère rouge. Denis Do, le réalisateur de Funan, appartient à une génération ultérieure, bercée par les histoires sur le génocide et la fuite ou au contraire, peut-être, par un silence de plomb à ce sujet, puisqu'il est né en France dix ans après le début des hostilités du côté de Phnom Penh.
Critique : Coraline
Coraline est l'adaptation cinématographique du conte noir de l'écrivain anglais Neil Gaiman publié en 2002. Par son côté surréaliste, le cinéma d'Henry Selick rappelle celui de Tim Burton dont les univers sont finalement assez similaires, mais aussi le conte de Lewis Caroll, Alice au Pays des Merveilles par la présence de réalité-alternative. Univers merveilleux ou angoissant, l'histoire de cette petite fille nous plonge dans un monde entre rêves et cauchemars...
Les Contes de la nuit
Avant 1998 en France, l’animation se résumait en grande partie à Disney et aux mangas japonais. Sort alors sur les écrans Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot. Le film va permettre d’impulser une vraie dynamique artistique et créative dans ce secteur.
Critique : Zombillénium
Petit retour en 2013, le groupe Skip the Use sort son hit Nameless World. Le clip, en animation, réalisé par Arthur De Pins, est une sorte de prequel à Zombillénium. L'artiste, qui était encore en travail sur sa saga de bandes dessinées, a étoffé son univers pour le groupe. Des personnages sont déjà introduits à l'occasion, et ce petit clip raconte l'histoire de Sirius, un squelette doublé par Mat Bastard.
Le Tableau
Le cinéma d’animation français doit beaucoup à Paul Grimault, autant pour la technique que pour la narration. Jean François Laguionie, réalisateur du Château des singes et de L’île de Black Mor, a bien retenu la leçon du maitre et revient avec son nouveau long métrage Le tableau.
Critique : Le Chant de la Mer
Avec cette légende celtique, l'Irlandais Tomm Moore nous offre un nouveau joyau du cinéma d'animation après Brendan et le Secret de Kells et semble s'imposer comme l'un des nouveaux grands auteur du cinéma animé.
Spirit, l’étalon des plaines
Avant-dernier dessin animé en 2D pour DreamWorks qui produit ici un film certes touchant et magnifique mais qui n’a pas su captiver son public, sûrement à cause de son histoire peu accessible… Spirit n’en demeure pas moins un joli long-métrage d’animation que tout bon fan des films DreamWorks se doit de voir.
Kung Fu Panda 2
Les aventures du panda amateur de King Fu, Po, sont de retour pour un second épisode très attendu qui s'annonce comme le film d'animation de l'été. Les studios Dreamworks ont pour ambition secrète de réussir avec Kung Fu Panda 2 à dépasser leur gros concurrent Pixar qui va bientôt débarquer avec Cars 2. Le combat pour la domination du cinéma pour enfants est impitoyable...
Critique : L’Etrange Noël de Monsieur Jack
Chaque période de l’année s’articule autour d’une fête : Halloween en automne, Noël en hiver, Pâques au printemps… Mais connaissez-vous leurs origines ? Comment sont-elles réellement organisées ? Auriez-vous pu imaginer que des villes soient spécifiquement consacrées à ces fêtes et que leurs habitants y travaillent toute l’année pour être prêts le jour J ? Dans les années 80, le plus artistique et le plus déjanté des réalisateurs Tim Burton écrivit une œuvre poétique sur la ville d’Halloween-Town dont le héros local, Jack Skellington, s’ennuie tellement dans sa routine d’Halloween qu’il a décidé de s’emparer de la fête de Noël pour la fêter de la manière la plus macabre possible, nous sortant ainsi de nos traditions ! En 1993, le réalisateur Henry Selick, épaulé par Tim Burton, réalise ce long-métrage en stop motion, un procédé d’animation dont la réalisation se fait image par image : L’Etrange Noël de Monsieur Jack.
Exposition : Dessins du Studio Ghibli…
.... : les secrets du Layout pour comprendre l’animation de Takahata et Miyazaki. Alors que le studio d’animation japonaise Ghibli risque de devoir ralentir...
La Roche-sur-Yon 2018 : Virus tropical
Changement de ton plutôt radical dans notre programme personnel du Festival de La Roche-sur-Yon avec ce film d'animation colombien étrangement zen. Les tribulations d'une jeune fille, depuis la naissance jusqu'à la fin de l'adolescence, y sont le fil rouge d'une histoire à la volonté manifeste de tout dire sur les étapes initiales d'une vie.
Critique : Kirikou et les hommes et les femmes
Après le succès de Kirikou et la sorcière, puis de Kirikou et les bêtes sauvages, Michel Ocelot a fini par céder aux demandes du public qui souhaitait revoir leur mini-homme (nu) préféré, avec Kirikou et les hommes et les femmes.



















