Test Blu-ray : L’homme de guerre + État d’urgence (Dolph Lundgren)

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Après Jean-Claude Van Damme, qui a eu droit à trois « bi-packs » Blu-ray chez Metropolitan Vidéo en 2016/2017, c'est aujourd'hui au tour de Dolph Lundgren, autre icône incontournable du cinéma d'action des années 90, d'avoir les honneurs d'une double sortie en Haute Définition, consacrée à L'homme de guerre (1994) et État d'urgence (1997).

Test Blu-ray : Notre homme Flint

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Après le succès international de James Bond contre le Docteur No en 1962, on a vu débarquer dans tous les pays du monde des espions de cinéma conçus sur le même modèle que l'espion créé par Ian Fleming : séducteurs invétérés, flegmatiques et imperturbables, maniant tous les types d'armes avec le même brio, mais également redoutables combattants à mains nues… Ces agents secrets typiquement 60’s, qui auraient de nos jours toutes les associations féministes, les ligues de vertu et les réseaux sociaux de la bien-pensance au cul, ont donc littéralement inondé les écrans durant les années 60/70, en France bien sûr, en Europe, mais également aux États-Unis, où les deux espions locaux les plus célèbres étaient Matt Helm et Derek Flint.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Red

RED est un film d'action et d'espionnage bien troussé, avec des rebondissements malins. Beaucoup d'humour pour un divertissement léger qui ne se prend pas du tout au sérieux, avec une sympathique amourette.

Test Blu-ray : Desert gun

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Ne vous laissez pas berner par son titre français fleurant bon le DTV du samedi soir : Desert gun est un putain de polar, en mode ultra-bourrin, violent et sans concession, qui aurait amplement mérité une sortie dans les salles françaises. Réalisé par Gonzalo López-Gallego, dont on se souvient avoir découvert il y a quelques années les très sympathiques Les proies (2007) et Open grave (2013) également par le biais de sorties vidéo inédites en salles, The hollow point (son titre en VO) s'avère en effet une surprise de taille. Surfant sur la mode du polar sombre et désespéré se déroulant à la frontière mexicaine (dont on a découvert deux fiers représentants en 2016 avec Desierto et Comancheria), le film du cinéaste espagnol prend le parti de la violence crue, de la représentation de villes des États-Unis où plus aucune loi ne semble ne plus avoir cours, et où les personnages se tuent les uns les autres, défouraillent en pleine rue et en toute impunité, comme dans le plus déviant des westerns spaghetti.

Test Blu-ray : Rollerball (1975)

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L’année 2018 telle qu’elle est décrite dans Rollerball dénote de la dystopie : une représentation du futur pas très reluisante, extrapolant ici certaines dérives sociales sur un mode cynique et désabusé. Cette vision noire de l’avenir est d’ailleurs assez typique du cinéma de science-fiction américain des années 70, profondément marqué par le scandale du Watergate (1972-1974) et ne semblant plus guère entretenir d’espoir vis-à-vis des puissants de ce monde. Dans le 2018 du film de Norman Jewison, la guerre et le crime ont été éradiqués, mais cette paix de façade a en fait laissé la place à une société dont le rythme est régi par des jeux du cirque d’un nouveau genre, un sport aux limites de la barbarie dont la compétition érigée en cause nationale semble représenter pour la classe dominante le seul moyen de canaliser la colère et la frustration du peuple.

Test Blu-ray : Le monde perdu

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Sorti sur les écrans du monde entier en 1960, Le monde perdu fut à l'origine conçu par Irwin Allen et la 20th Century Fox comme un grand divertissement, à la croisée des chemins entre les récits d'aventures « à la Jules Verne » qui pullulaient sur les écrans depuis la décennie précédente et l'attachement tout particulier du public américain au « serial ». Avec son équipe de scientifiques découvrant les mystères d'un haut-plateau coupé du monde et peuplé de créatures préhistoriques, le roman de Sir Arthur Conan Doyle, initialement publié sous la forme d'un feuilleton, fournissait la matière première idéale à ce grand spectacle familial annoncé.

Test Blu-ray : Diabolik

A la découverte de Diabolik, on ne pourra dans un premier temps que saluer le courage des frères Manetti, qui ont fait le choix de situer leur récit « fumetti » dans son contexte historique, à savoir les années 60.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Delicatessen

Mélangeant les genres et les univers, Delicatessen se déroule pour l’essentiel dans un vieil immeuble poussiéreux, dans un futur post-apocalyptique jaune où tout, des téléphones aux voitures, semble directement issu des années 40/50.

Test Blu-ray : Minuscule 2 – Les mandibules du bout du monde

Durant les premières minutes de Minuscule 2 – Les mandibules du bout du monde, le spectateur retrouve la petite coccinelle insolente héroïne du premier film, qui s'amuse à nouveau à provoquer les mouches du voisinage.

Test Blu-ray : Geronimo

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Considéré par Bertrand Tavernier, grand amateur de westerns devant l’éternel, comme le meilleur film de toute la carrière de Walter Hill, Geronimo est en effet un beau morceau de péloche, qui mériterait certainement d’être réhabilité.

Test Blu-ray : Tartarin de Tarascon

Comme pour s’octroyer une pause entre deux tournages des films composant la fameuse « trilogie marseillaise », Marcel Pagnol et Raimu se sont retrouvés, en 1934, aux côtés de Raymond Bernard sur le tournage de Tartarin de Tarascon.

Test Blu-ray : Comment claquer un million de dollars par jour

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Récréation dans la carrière de Walter Hill (il s’agit d’ailleurs de sa seule comédie), Comment claquer un million de dollars par jour est un coup de pied en bonne et due forme au cul de l’American Dream, qui aurait certainement pu, depuis 1985, perdre une bonne partie de sa charge satirique.

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Test Blu-ray : The Last of Us – Saison 2

The Last of Us – Saison 2 ne fait pas dans la dentelle narrative. Après une première saison saluée comme le messie sériel post-apocalyptique, cette suite prend un virage à 180° dès le deuxième épisode...

Test Blu-ray : I Love Peru

I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.