Test Blu-ray : Au bout des doigts

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En toute honnêteté, à quoi peut-on encore s’attendre d’à peu près original de la part des films à apprentissage miraculeux, genre ultra-balisé par excellence, où le héros arrive à surmonter toutes les difficultés que la vie lui réserve pour accomplir à la dernière minute son sort glorieux ? Au bout des doigts ne semble même plus faire d’effort pour varier tant soit peu la formule usée jusqu’à la corde du saut d’obstacles social, discipline oh si édifiante à laquelle il existe une seule et unique option de conclusion. Avant l’épilogue sur la consécration inévitable, le récit s’évertue donc à multiplier les impasses improbables, tout en ayant à cœur d’insister sur le bon fond du protagoniste, ce pauvre petit qui aurait préféré jouer éternellement avec Michel Jonasz au piano, plutôt que de grandir et de faire face comme un adulte à ses contradictions existentielles. (…) Heureusement pour lui, mais pas forcément pour nous spectateurs plus si crédules dans le domaine romantique, il trouve une compagne prête à lui pardonner ses pires mensonges avec un grand sourire. Elle n’est pas belle, la vie des surdoués au cinéma ?

Test Blu-ray : The Bricklayer

Là où The Bricklayer se démarque clairement de ses petits camarades, c’est dans la personnalité que l’on trouvera derrière la caméra : rien de moins que Renny Harlin, qui depuis une quinzaine d’années semble bel et bien avoir déserté les plateaux Hollywoodiens pour tourner où le vent le mène, de l’Asie à Europe de l’Est...

Test Blu-ray : Le Rapace

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Le Rapace s’ouvre sur une longue introduction sans le moindre dialogue, qui suit un Lino Ventura pour le moins taciturne dans un pays d'Amérique latine. En l’espace de quelques séquences, José Giovanni y pose le décor autant que la tonalité de son film.

Test DVD : Ces messieurs de la gâchette

Comédie post-soixante-huitarde se gaussant de la petite bourgeoisie des années 60/70 autant que du cinéma de la Nouvelle Vague, le film de Raoul André impose naturellement son casting quatre étoiles, qui juxtapose les stars du rire que les années ont érigé en monuments incontournables du cinéma français (Michel Serrault, Jean Poiret, Francis Blanche) et les comiques plus « populaires »

Test Blu-ray : Jumeaux / Junior

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2021 semble décidément placée sous le signe de la « redécouverte » des comédies interprétées par Arnold Schwarzenegger : Jumeaux et Junior connaissent aujourd'hui les joies de la Haute-Définition grâce à Elephant Films...
Sexe entre amis film

Test DVD : Sexe entre Amis

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Le sujet ayant déjà été traité dans Sex Friends avec la belle Nathalie Portman au bras d'Ashton Kutcher, aucune surprise n'était attendue pour Sexe entre Amis, malgré un couple intéressant à l'affiche : Justin Timberlake et Mila Kunis.Et pourtant Sexe entre Amis s'avère finalement frais, amusant, et très léger, ce qui l'éloigne d'une rivalité finalement peu évidente avec Sex Friends et son côté drame médical. L'humour salace est bien dosé, les personnages sont travaillés, à la fois sérieux et ridicules – ce qui fait leur charme – et les répliques les moins drôles réussiront tout de même à vous faire sourire.

Test Blu-ray : Cézanne et moi

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L'ambition de Cézanne & moi est de retracer à l'écran l'amitié qui a lié, durant une grande partie de leur vie, le peintre Paul Cézanne et l'écrivain Émile Zola. Cette amitié, on ne la connaît que dans ses grandes lignes (115 lettres ont été réunies dans Lettres croisées (1858-1887) chez Gallimard), et c'est Danièle Thompson qui se charge de remplir les blancs et autres pointillés, imaginant, extrapolant une rupture entre les deux hommes s'orchestrant autour de la publication de L’œuvre de Zola (1886). Cette thèse a en effet été soutenue dés 1937 par John Rewald, le premier éditeur de la correspondance de Zola, mais a largement été remise en question en 2013 avec la découverte d'une nouvelle lettre, postérieure à celle de la « rupture ».

Test DVD : L’amour est une fête

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Avec L'amour est une fête, Cédric Anger se promène avec une tonalité légère dans un témoignage distancié de la libération des mœurs. Il retrouve Guillaume Canet (La prochaine fois je viserai le cœur) qui apporte un peu de profondeur avec ses doutes éthiques. Il forme un duo étonnant avec Gilles Lellouche plus fasciné que lui par cet univers.

Test Blu-ray : Galia

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Dans l’esprit du spectateur contemporain, la carrière de Georges Lautner au cinéma est souvent réduite à ses collaborations, très fructueuses il est vrai, avec le scénariste / dialoguiste Michel Audiard. Cependant, l’œuvre de Georges Lautner ne se limite pas à la série de films qu’il a tournés en suivant la musicalité des mots d’Audiard, de Jean-Marie Poiré ou de Francis Veber, avec qui il a également travaillé à plusieurs reprises. Au contraire, on serait même tenté d’affirmer que c’est bel et bien le talent de metteur en scène de Lautner qui a permis de véritablement « transcender » à l’écran les histoires imaginées par ses scénaristes, de les faire exploser et atteindre leur niveau d’excellence, cette harmonie parfaite du fond et de la forme.

Test Blu-ray : Un homme à abattre

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Même s’il s’agit d’un sujet propre à nourrir beaucoup de fantasmes, la traque des anciens nazis ayant bénéficié d’exfiltration vers d’autres pays du globe afin d’échapper au procès de Nuremberg n’a jamais réellement bénéficié d’une représentation importante au cinéma. On a certes occasionnellement reconstitué la traque et l’arrestation de quelques dirigeants SS tristement célèbres (Eichmann notamment), et on se souvient de quelques éléments de ce genre disséminés au cœur de films traitant de sujets tout à fait différents (dans X-Men – Le commencement notamment) mais de mémoire de cinéphile, on n’a que trop rarement eu l’opportunité de suivre ce genre de chasse à l’homme sur grand écran durant toute la durée d’un long-métrage.

Artbook : L’Art de Assassin’s creed Valhalla

Sans aucune contestation possible, Assassin's creed Valhalla s’annonce d’ores et déjà comme le jeu vidéo INCONTOURNABLE de cette année 2020. Il s’agit du douzième opus de la saga, provoquait depuis des mois une attente fébrile du côté des fans du monde entier.

Test DVD : L’arbitro

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La plus mauvaise équipe de la 3ème division de football sarde, L’Atletico Pabarile, se fait humilier tous les ans par le Montecrastu, une équipe dirigée par l’arrogant Brai, qui se plaît à malmener les joueurs comme un seigneur des campagnes. Le retour au pays du jeune Matzutzi change cependant l’équilibre du championnat, et soudain l’Atletico Pabarile se met à gagner un match après l’autre grâce aux prouesses de son nouveau joueur prodige...

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Nobody 2

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Dans Nobody 2, la thématique centrale reste celle du poids du passé : Hutch pensait avoir rangé ses armes, mais son passé lui colle à la peau. Le film explore cette idée avec une ironie mordante : on ne se débarrasse jamais vraiment de ses démons, et ici on les recycle en scènes d’action.

Décès du réalisateur Rob Reiner

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Le réalisateur, producteur et acteur américain Rob Reiner est décédé avant-hier à Los Angeles. Il était âgé de 78 ans. Le corps de Reiner, ainsi que celui de son épouse Michele Singer, ont été retrouvés, poignardés, dans leur maison dans le quartier de Brentwood. Hier, leur fils Nick a été inculpé pour ce double meurtre. Connu initialement comme acteur, notamment dans la série à succès « All in the Family », Reiner s’était imposé dès les années ‘80 comme réalisateur.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Vampires – Édition Limitée Cult’Edition

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Vampires n’a pas besoin de se cacher derrière des capes gothiques ou des châteaux poussiéreux pour exister. Ici, le vampire sort du placard et se retrouve projeté en plein désert américain, sous un soleil qui brûle les yeux autant que les peaux.

Berlinale 2026 : Wim Wenders président

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En ces premières semaines de la saison des prix de cinéma pour l’année 2025, il était grand temps qu’on sache qui présidera le jury du prochain Festival de Berlin. Fin du suspense vendredi dernier, le 12 décembre, avec l’annonce par la directrice de la Berlinale Tricia Tuttle du nom du réalisateur allemand Wim Wenders.

Critique Express : L’amour qu’il nous reste (Deuxième avis)

Hlynur Pálmason a choisi, pour son 4ème long métrage, de nous faire partager avec beaucoup de tendresse la vie d'une famille, une femme, un homme, 3 enfants, une chienne, qui, d'une façon plutôt paisible, est en train de se décomposer.