Disponible en VOD : U-235
Vu de notre côté de la frontière, il est bien difficile de dessiner les contours du cinéma belge : même si l'on met de côté les (nombreuses) coproductions franco-belges, le cinéma du plat pays, c'est à la fois des films tournés en français et d'autres tournés soit en flamand, soit en néerlandais. C'est là que les choses se compliquent : le terme « flamand » désigne en effet l'ensemble des dialectes néerlandais parlés en Belgique (brabançon, limbourgeois, flamand oriental / occidental), et peut même s'étendre au néerlandais tel qu'il est parlé en Flandre. Pour autant, et même si l'on serait bien incapable de différencier les films tournés en flamand de ceux tournés en néerlandais, ce que l'on connaît depuis quelques années du cinéma « belge » s'avère très intéressant, notamment dans le domaine du film de genre. De Left Bank (2008) à Gangsta (2018) en passant par Loft (2008), Soudain, le 22 mai (2010), Bullhead (2011), The beast (2014), Black (2015) ou encore Menace sur la maison blanche (2016) sont donc autant d'exemples d'un cinéma techniquement solide tourné vers le grand frisson populaire.
[Sortie DVD] SPETTERS de Paul Verhoeven enfin DVD
Rareté : SPETTERS le film invisible depuis 12 ans en France de Paul VERHOEVEN enfin en DVD pour la première fois...
Test Blu-ray : Détour mortel – La fondation
C’est sous les couleurs de Metropolitan Vidéo que nous arrive le Blu-ray de ce nouvel opus / reboot de la saga Wrong turn, intitulé Détour mortel – La fondation.
Test Blu-ray : La Chair et le Sang – Édition « Ultra Collector »
Unique film historique de la carrière de Paul Verhoeven, La Chair et le Sang est en quelque sorte le petit orphelin de sa filmographie. Pourtant, il est extrêmement représentatif du style du cinéaste.
Test Blu-ray : Deadpool 2
Grâce au film Deadpool sorti en 2016, le personnage est devenu un incontournable de chez Marvel, les comics lui étant dédiés inondant même carrément de nos jours les rayons BD. Le revoilà dans Deadpool 2.
Test Blu-ray : Le scandale
Tout au long de sa carrière, Claude Chabrol n'a eu de cesse de dresser un portrait bien peu reluisant de la bourgeoisie française, revenant sans cesse et à travers de très nombreux films sur l'hypocrisie et les faux-semblants cachés derrière le conformisme et la vertu de façade. Qu'il ait choisi de l'aborder sur le registre de la comédie grinçante ou du polar, sa critique féroce de la haute bourgeoisie de province explosera véritablement avec le tournant des événements de 1968, comme si son cinéma se construisant en écho par rapport aux mouvements sociaux qui secouaient sérieusement la France à l'époque.
Test DVD : Les traducteurs
"Les traducteurs" donne au spectateur l'impression bizarre de s'être fait avoir du début jusqu'à la fin tout en ayant aimé cela.
Test Blu-ray 4K Ultra HD : Megalopolis
Megalopolis est un pari créatif et financier absolument unique, doublé d’un sacré OVNI cinématographique. Francis Ford Coppola a assurément beaucoup de choses à dire, et nous livre un maelstrom de couleurs et d’idées rempli d’audace et de séquences d’une rare beauté. Disponible en Blu-ray 4K Ultra HD chez Le Pacte.
Test Blu-ray : Replicas
Marquant le grand retour de Keanu Reeves à la science-fiction, Replicas était un projet singulier, jonglant à la fois avec des concepts purement « scientifiques » (intelligence artificielle, clonage) et d'autres nettement plus « spirituels » (âme, souvenirs). De fait, le script imaginé par Chad St. John sur un sujet de Stephen Hamel a du poser un réel problème de conscience au réalisateur Jeffrey Nachmanoff, qui a remplacé Tanya Wexler qui devait initialement mettre en scène le film. Comment en effet mettre en images des concepts aussi radicalement différents ? Comment réussir le tour de force de garder un pied dans la « rigueur » scientifique et aborder des idées aussi abstraites que celles d’effacer de la mémoire de quelqu'un toute référence à une personne donnée ?
Test DVD : Party animals – L’intégrale de la série
Peu connue, voire même quasi-inconnue en France, la série britannique Party animals évoque de jeunes gens immergés dans le domaine de la politique. Intraduisible en français, le jeu de mots lui servant de titre résume à lui-seul les enjeux de la série : le terme « party animal » désigne un jeune fêtard, mais le mot « party » se rattache ici également aux partis politiques. La série nous entraine donc dans le sillage de jeunes travaillistes s’opposant naturellement à des conservateurs aux dents longues...
Test DVD : Ils sont partout
Avec Ils sont partout, Yvan Attal aborde de front un sujet difficile : l'antisémitisme latent et insidieux qui, si l'on en croit son discours sonnant véritablement comme une sonnette d'alarme, est en train de consumer la France dans l'indifférence générale. Pour mettre en scène plusieurs clichés antisémites, le réalisateur / scénariste opte donc pour le film à sketches. Par essence, le film à sketches est un exercice difficile, posant des problèmes de rythme et d'équilibre. En effet, on n'a pour ainsi dire jamais vu un film à sketches ne proposant que des histoires ayant toutes le même impact sur le spectateur. Même quand il n'est mis en scène que par un seul et même cinéaste, le film à sketches souffre souvent de longueurs, l'ennui s'installant en général devant les ruptures de ton ou fluctuations d'inspiration selon les sketches.
Test Blu-ray : Captive State
Captive State est un film déroutant. Au contraire de nombreux films Hollywoodiens évoluant dans le genre de la science-fiction (et du film « d'invasion »), le scénario de Erica Beeney et Rupert Wyatt s'avère suffisamment ambitieux pour développer des personnages complexes, aux motivations troubles – sinon floues – et dont on ne parvient pas réellement à déterminer de quel « côté », dans quel camp ils se situent. Le personnage de John Goodman est à ce titre – et encore plus que celui du héros incarné par Ashton Sanders – particulièrement tordu dans sa façon de raisonner et d'envisager ses relations aux autres, au point que l'on pourrait même se mettre à penser un temps que sa psychologie est « complexifiée » jusqu'à l'absurde. Un temps seulement, car les choses prendront tout leur sens au second visionnage, qui éclairera d'une façon assez lumineuse le cheminement machiavélique de sa pensée, déconstruisant son existence à la façon d'un joueur d'échecs ayant toujours un ou deux coups d'avance sur ses adversaires.