Test Blu-ray : Hana et Alice mènent l’enquête
Hana et Alice mènent l’enquête ne cache cependant pas longtemps sa véritable nature : celle d’un récit de coming of age prenant la forme d’une flânerie entre deux jeunes filles s’ouvrant leur cœur et se découvrant l’une l’autre.
Test DVD : L’arbitro
La plus mauvaise équipe de la 3ème division de football sarde, L’Atletico Pabarile, se fait humilier tous les ans par le Montecrastu, une équipe dirigée par l’arrogant Brai, qui se plaît à malmener les joueurs comme un seigneur des campagnes. Le retour au pays du jeune Matzutzi change cependant l’équilibre du championnat, et soudain l’Atletico Pabarile se met à gagner un match après l’autre grâce aux prouesses de son nouveau joueur prodige...
Test DVD : Queen of Earth
"Queen of Earth" est le 4ème long métrage d'Alex Ross Perry et il a été tourné très vite dans la foulée de "Listen Up Philip", son film précédent. En tournant ce film en 16 mm, pratiquement tout du long dans un seul lieu et sur une durée de 2 semaines, le réalisateur a cherché à retrouver l'atmosphère de certains films des années 60 à 80, qu'ils aient été tournés par Polanski, Fassbinder, Bergman ou Cassavetes.
Test Blu-ray: Le Plus Dignement + Un Merveilleux Dimanche
Deux films d’Akira Kurosawa inédits en vidéo qui n’ont pas encore connu de sortie sur les écrans français. Le plus dignement, tourné durant la guerre et Un merveilleux dimanche réalisé juste après, de quoi découvrir les débuts du cinéaste, des débuts intimement liés avec le conflit. D’un côté donc un film de propagande au message clair, celui du sacrifice de soi pour l’intérêt de la nation, de l’autre le portrait d’un couple dans la misère qui essaye malgré tout d’affronter les difficultés. Deux films très différents également d’un point de vue formel. Le plus dignement est tourné de manière documentaire, en décor réel et en extérieurs là où Un merveilleux dimanche est largement filmé en studio. Le premier traite du collectif comme but à atteindre, le second se concentre sur l’intimité du couple. Cette dichotomie est bien entendu le résultat d’un contexte. Akira Kurosawa a participé à sa façon à l’effort de guerre dans un premier temps avant de satisfaire les considérations de l’occupant américain dans un second temps.
Test DVD : Le Murmure du Diable
Sorti dans les salles russes en juin 2024, Le Murmure du Diable a engrangé presque 29 millions de roubles de recettes. Il faut dire que le film de Serik Beyseu a volontairement été conçu comme un film d’horreur « à l’américaine »...
Test DVD : Histoire de Judas
De ce film, austère et beau et dont l'action se déroule il y a 20 siècles, on retiendra deux plaidoyers très contemporains : le premier concerne tous les animaux et pas seulement les hommes et les femmes,« aucun être vivant ne mérite d'être mis en cage, pas même les poules », l'autre le danger que représente une lecture au premier degré de textes religieux écrits il y a de nombreux siècles, dans un contexte totalement différent.
Test DVD : Sans pitié
Le mélange, parfois hétéroclite, parfois percutant, est le maître-mot de Sans pitié, le troisième long-métrage du jeune réalisateur Byun Sung-hyun. S’y croisent et s’entrechoquent des références allant de Johnnie To jusqu’à Quentin Tarantino, indubitablement le pape stylistique de cette génération émergente de cinéastes. Les codes du film de gangster y trouvent alors une nouvelle jeunesse, certes, mais au prix d’un mécanisme de la manipulation dont les rouages se voient un peu trop souvent. De par sa structure dramatique profondément morcelée, avec un va-et-vient constant sur l’axe temporel à la fois propice à la perte des repères et à l’orchestration savante d’un suspense redoutable, le récit s’emploie simultanément à nous en mettre plein les yeux et les méninges, à force d’obliger le spectateur à rassembler différemment les pièces du puzzle, et à courir le risque réel de n’être qu’un simple exercice de style. L’exploit formel de la mise en scène, d’agencer sans le moindre temps mort l’intrigue de haut vol, a un peu trop tendance à attirer l’attention à lui, plutôt que de laisser se développer d’une façon tant soit peu organique la tension inhérente à l’univers carcéral dans un premier temps, puis à celui des grandes manœuvres clandestines pour déplacer la drogue à l’international et duper la police par la même occasion
Test DVD : La loi de la jungle
Après La fille du 14 juillet, un premier film sympathique mais inégal, Antonin Peretjatko enclenche la surmultipliée avec La loi de la jungle, un film jouissif, complètement déjanté, un film qui fonce à bride abattue mais que son réalisateur arrive à maîtriser du début jusqu’à la fin. Certes, il est certain que ce film laissera quelques spectateurs sur le bord de la route mais on peut espérer que, face à la morosité actuelle, nombreux seront celles et ceux qui viendront se soigner avec ce tourbillon tout à la fois loufoque et sérieux.
Revue de presse cinéma – Janvier 2017
Nouvelle rubrique sur le site pour cette nouvelle année ! Désormais, retrouvez tous les mois un tour d'horizon des différentes revues sur le cinéma.
La...
Test DVD : Tristesse club
Avec son rythme nonchalant et son humour à froid, Tristesse club aura certainement de quoi décontenancer nombre de spectateurs. Cela dit, le premier long métrage de Vincent Mariette dégage un je-ne-sais-quoi d’hypnotique et de vraiment fascinant, qui aura vite fait de captiver les autres. Installée dans une France désertée aux ambiances surréalistes et étranges, qui plus est uniquement peuplée d’originaux complètement barrés, l’intrigue suit son bonhomme de chemin mélancolique et décalé derrière un trio composé de Laurent Lafitte, Vincent Macaigne et Ludivine Sagnier.
Test Blu-ray : Glacé – Saison 1
Glacé désire manifestement jouer dans la cour des grands, avec un triller « à l'américaine », tellement sous influence qu'il prend finalement rapidement des allures de patchwork de série B...
Test Blu-ray : Sully
Avec ses 86 printemps au compteur, Clint l’éternel continue, tel Woody Allen, d’enchaîner les films avec une régularité métronomique. Si, depuis le génial Gran Torino, le niveau général s’est fait plus inégal, il continue de pratiquer un cinéma à l’ancienne, élégant et racé, avec l’assurance d’un vieux briscard du cinéma à qui on ne la fait plus. Le film présent, par ses thématiques et son élégance formelle, peut sans problème prétendre faire partie de ses bons crus, tant il déroule son histoire somme toute classique et très Américaine, avec un sens du récit et de la direction d’acteurs emportant immédiatement l’adhésion.