Test Blu-ray : Mother !
Nous sommes ici dans cette catégorie pas si fréquente de films n’ayant pas peur de l’outrance et de la grandiloquence, au risque de perdre une partie des spectateurs. C’est le risque que prend le cinéaste à vouloir à tout prix faire le contraire de ce que l’on peut attendre de lui, et cela prend des proportions particulièrement extrêmes dans le cas présent. Il est donc difficile, en sortant de la séance, d’émettre un avis constructif et réfléchi sur une œuvre totale, dans ce que le terme a de plus absolu, à savoir le fruit du travail d’un véritable artiste paniqué à l’idée de tomber dans le consensuel, et n’hésitant pas, pour arriver à ses fins, à malmener son public, quitte à déraper par instants dans le sordide le plus total, à travers une scène en particulier, qui fera grincer pas mal de dents, et devrait au passage faire claquer quelques sièges.
Test Blu-ray : Mine
Co-production entre l’Espagne, l’Italie et les États-Unis, prenant place dans un désert quelconque du Moyen-Orient, Mine est un petit film au scénario malin, disposant d’un pitch radical et de très peu d’acteurs – le hasard des sorties en France fait qu’il est presque impossible de ne pas penser à The wall (Doug Liman, 2017), sorti sur nos écrans début juin, au concept tout aussi simple et accrocheur.
Test DVD : Je me tue à le dire
S'il entre sans conteste dans ce genre très particulier qu'est l'humour cinématographique en provenance de Belgique, "Je me tue à le dire" le fait par la porte d'un mélange de grande noirceur et de surréalisme.
À voir sur Netflix : The babysitter / Nounou d’enfer
À l'occasion de la sortie imminente de The babysitter 2, on s'est dit qu'il serait bon de revenir sur The babysitter, une petite comédie horrifique iconique en diable réalisée par McG
Test DVD : La mécanique de l’ombre
Beaucoup de maîtrise pour ce premier long métrage réalisé par un autodidacte
Test DVD : Under Fire
Un film qui, s'il se traine un peu durant la première demi-heure, devient ensuite particulièrement passionnant.
Test DVD : La chambre des horreurs
La chambre des horreurs marquera surtout les esprits pour la caractéristique non pas unique mais très originale de proposer au spectateur une « alarme » visuelle et sonore lors des moments les plus éprouvants de l'intrigue. Cette alarme, dont le principe nous est expliqué en avant-programme, est la suivante : lorsque le film s'apprête à verser dans l'horreur, l'écran se mettra donc à clignoter en rouge.
Test Blu-ray : Mayhem
En élève assidu semblant avoir pleinement assimilé les leçons d’un George A. Romero, Joe Lynch choisit avec Mayhem de livrer une critique volontiers subversive de la société américaine contemporaine. Utilisant le canevas classique du film « d’infectés » afin de critiquer sans vergogne la violence sociale et professionnelle de l’ère Trump, le cinéaste et son scénariste Matias Caruso livrent une satire pour le moins mordante du monde du travail américain (que l’on pourra aisément élargir à une bonne partie du monde occidental) se transformant littéralement en un jeu de massacre assez jouissif au cœur duquel les employés d’un cabinet d’avocats, libérés de leurs inhibitions sociales, n’hésitent plus à tuer pour monter en grade dans la société.
Test DVD : L’affaire de la fille au pyjama jaune
Sorti en 1977, L’affaire de la fille au pyjama jaune arrive un poil après la bataille : comme le péplum ou le western spaghetti, le giallo a lentement décliné au fil des ans et à laissé place à d’autres genres de cinéma d’exploitation, et dans la deuxième moitié des années 70, les producteurs ne se risquaient plus des masses à investir dans ce genre de récit.
Test Blu-ray : Outfall
Découvert lors de la 29ème édition du Festival du film britannique de Dinard, Outfall est un thriller que l'on doit à la plume de Noel Clarke. Si son nom ne vous dira peut-être rien à prior, il est cependant relativement populaire en Grande Bretagne, où il suit parallèlement une carrière d’acteur (on l’a notamment vu dans la série Doctor Who pendant quelques années) et de scénariste, avec d’ailleurs un assez beau succès, puisqu’il est l’auteur d’une trilogie sur les jeunes anglais désœuvrés de l’Ouest Londonien : Kidulthood (2006), Adulthood (2008) et Brotherhood (2016). Si ces trois films restent inédits en France, on a cependant vu en vidéo il y a quelques années le sympathique Storage 24 (2012), honnête film de science-fiction dans lequel il jouait et dont il avait signé le scénario, surfant sans vergogne sur le succès d’Attack the block (2011).
Test DVD : Charlie Bravo
Charlie Bravo est le dernier volet de la « trilogie » de Claude Bernard-Aubert consacrée à la guerre d’Indochine. Si les films français évoquant la débâcle française face aux Viêt Minh ne se bousculent pas franchement au portillon - on se souvient forcément de La 317ème section (Pierre Schoendoerffer, 1965) - Claude Bernard-Aubert quant à lui fut l’un des rares à évoquer ce conflit de manière frontale, d’abord avec Patrouille de choc (1957), puis avec Le facteur s'en va-t-en guerre (1966), pour terminer avec son film le plus ambitieux, Charlie Bravo (1980). C’est donc avec une grande curiosité que l’on (re)découvrira Charlie Bravo, rareté que Gaumont vient d’exhumer dans sa collection « Gaumont à la demande ».
Test Blu-ray : Skin trade
Imaginez un film d'action opposant les uns aux autres les personnages de Spawn, Hellboy, Robocop et Musclor. Pour bien faire, ajoutez-y en plus le combattant muay-thaï de Ong Bak, et imaginez le résultat. Cet improbable mélange est aujourd'hui disponible au cœur même de votre salon (prévoyez de bouger les meubles) puisque dans Skin trade


















