Test Blu-ray : Evil Dead – L’intégrale
Si chacun a naturellement sa préférence pour un épisode ou l’autre de la saga, la franchise Evil Dead est néanmoins de celle qui met tout le monde d’accord. Plus que cela encore, on peut affirmer sans rougir que chacun des trois épisodes de la série est, chacun à sa manière, un véritable chef d’œuvre, supportant les visionnages répétés, réguliers. Ainsi, de très nombreux cinéphiles ont sans aucun doute vu et revu chacun des trois films jusqu’à plus soif, tant ceux-ci révèlent toujours des trésors de créativité insoupçonnés, se renouvelant quasiment toujours, visionnage après visionnage. Retour rapide sur les trois films de la saga Evil Dead…
Test Blu-ray : American graffiti
La première édition Blu-ray d’American graffiti, parue en France en 2011 sous les couleurs d’Universal Pictures, ne s’était pas avérée des plus satisfaisantes, à cause d’un master trop sombre et lissé à grands coups de réducteur de bruit numérique (DNR). C’est donc Rimini Editions qui nous propose ce mois-ci de redécouvrir le film de George Lucas dans une nouvelle édition Blu-ray qui nous fera à coup sûr oublier les outrages de la précédente : l’image est en effet d’une stabilité exemplaire, la copie satisfaisante, la colorimétrie retrouve une belle vivacité, les contrastes et les détails sont sensiblement renforcés, c’est du beau travail technique.
Test Blu-ray : Une journée de fous
A de rares exceptions près, quand il s'agit de rire au cinéma, les français conservent un côté très « chauvin », préférant la comédie made in France aux films venus d'autres contrées. Sur les dix plus grands succès enregistrés au box-office dans l'hexagone, on comptera par exemple cinq films français. Cinq comédies : Bienvenue chez les Ch'tis, Intouchables, La grande vadrouille, Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre et Les visiteurs. Si on élargit au 100 films ayant fait le plus d'entrées chez nous, on trouvera dans la liste énormément de comédies – toutes françaises. Sur les nombreux films internationaux ayant en effet réussi à se frayer un chemin jusqu'au cœur des français, aucun ne pratique ouvertement l'humour, comme si le français se refusait à rire avec l'étranger.
Test Blu-ray : La Vie scolaire
Avec La vie scolaire, Grand Corps Malade et Mehdi Idir tentent de réinjecter, avec beaucoup d'humour et d'énergie, un peu d'espoir et d'humanité à un genre trop souvent tourné vers la provocation et le constat d'échec.
Test Blu-ray : Saturn 3
Dès son tout premier plan, qui voit défiler une série de silhouettes vêtues de tenues de cosmonautes défiler devant la caméra dans un étrange et fascinant ballet, Saturn 3 parvient à s'imposer comme un film de science-fiction très graphique.
Test Blu-ray : Ces garçons qui venaient du Brésil
Ambitieux, à la lisière de la science-fiction et du thriller ayant pour sujet la traque des anciens criminels nazis, Ces garçons qui venaient du Brésil est une brillante adaptation du roman éponyme signé Ira Levin, écrivain semblant fasciné par la « naissance » et l'enfance du Mal, puisque cette thématique apparaissait également dans ses romans Un bébé pour Rosemary et Le fils de Rosemary. C'est ici la [Attention SPOILERS] « résurrection » d'Adolf Hitler par le biais de plusieurs clones qui s'avère au centre du récit, le tout étant chapeauté par le tristement célèbre docteur Josef Mengele (Gregory Peck), dans l'optique de mettre sur pieds un « Quatrième Reich ». D'une façon assez paradoxale, si sur le papier l'intrigue du film peut paraître un brin fantaisiste, le traitement qu'en font Franklin J. Schaffner et son scénariste Heywood Gould s'avère, tout comme le livre dont il s'inspire, à 100% premier degré, et pour être honnête foutrement efficace.
Test Blu-ray : Waxwork
Tout le monde connaît, dans son entourage plus ou moins proche, des pères et des fils pratiquant le même métier, ou appartenant à la même boite. Cela existe dans tous les corps de métier du monde, et c’est bien la plupart du temps socialement accepté, même si bien-sûr, que cela soit justifié ou pas, le mot « piston » réapparaît inévitablement. Cette notion d’atavisme professionnel, qui se résume pourtant bien souvent à une simple idée de transmission, se retrouve également dans le monde du sport ou des Arts
Test Blu-ray : Game of Thrones – Saison 8
Série discrète, pour ne pas dire confidentielle, à la diffusion restreinte et encore bien peu connue en France malgré sa diffusion sur OCS depuis quelques années, Game of Thrones s’avère pourtant – et contre tout attente – une excellente surprise, que personne n’avait vraiment vu arriver.
Test Blu-ray : Nous sommes tous des assassins
Faisant partie du « cycle judiciaire » (1950-1955) de la carrière d’Andé Cayatte, Nous sommes tous des assassins est un réquisitoire contre la peine de mort d’une modernité impressionnante. S’il fallait juste un élément pour nous en convaincre, rappelons-nous que la peine capitale n’a été abolie en France qu’en 1981, soit presque trente ans après la sortie du film sur les écrans. « Au dessus du jury,des magistrats, qu'un seul homme puisse tout remettre en question… N'est-ce pas l'aveu qu'on est pas tellement sûr d'avoir bien jugé ? » demande ainsi le personnage incarné par Antoine Balpêtré à la veille de son exécution, alors qu'on évoque une hypothétique grâce présidentielle.
Test Blu-ray : Une hache pour la lune de miel
On l’a déjà évoqué à l’occasion de notre test Blu-ray de La baie sanglante : si Mario Bava peut – et doit – être considéré comme un des pères fondateurs du giallo, l’explosion populaire du genre semble l’avoir laissé de marbre, à tel point qu’avec ses films du début des années 70, il semblait plutôt volontiers s’amuser à prendre le contre-pied du genre, à en contourner les codes afin de ne point se laisser influencer par la « mode » du moment et, surtout, de surprendre le public. Ainsi, si le giallo était le plus souvent conçu sur le modèle du whodunit, avec un tueur dont l’identité ne serait révélée qu’à la toute fin de l’intrigue, Une hache pour la lune de miel s’ouvre au contraire sur un double meurtre perpétré par le héros du film (Stephen Forsyth), et Bava ne fera pas le moindre mystère sur le fait qu’il soit effectivement coupable, puisque ce dernier confessera ses crimes ainsi que d’autres dès la séquence suivante… L’ambiguïté n’est de fait absolument pas permise, le personnage évoquant avec un grande lucidité ses difficultés à refréner ses pulsions meurtrières, qui semblent intrinsèquement liées à un vêtement bien particulier : la robe de mariée. Et si on considère que le tueur tient une « maison de couture » spécialisée dans les robes de mariées, sa psychose ne semble pas là de s’arranger.
Test Blu-ray : Terror train – Le monstre du train
Révélée par le Halloween de John Carpenter en 1978, Jamie Lee Curtis avait en effet durant quelque temps suivi la voie de l’horreur, avec trois films en 1980 – Fog, Le bal de l’horreur et Le monstre du train – et deux en 1981 – Déviation mortelle et Halloween II.
Test Blu-ray : Nekrotronic
Découvert en ouverture de l'édition 2019 de l’Étrange Festival, Nekrotronic est le nouveau film imaginé et mis en scène par les frères Roache-Turner, frangins australiens qui nous avaient fait forte impression en 2015 avec leur premier film, Wyrmwood – Road of the Dead, film de zombies à la sauce Mad Max 2 qui nous avait bien fait marrer mais qui, surtout, marquait la naissance d'un duo de cinéastes à suivre. Après quelques tentatives – à ce jour infructueuses – pour développer à nouveau l'univers Wyrmwood au cœur d'un deuxième film ou d'une série TV, les frères Roache-Turner reviennent donc avec un projet original, à la croisée des genres et des influences, mais tellement sincère et fun qu'il s'avère une grande bouffée d'air frais en ces temps d’uniformisation du cinéma de genre.