Critique : Jack Reacher : Never go back

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S’il y a bien quelque chose que l’on peut reconnaître à Tom Cruise, c’est l’exigence qu’il peut mettre dans la conception de chacun de ses films. Car, quoi que l’on puisse dire de lui, il ne doit pas y avoir grand monde pour contester ses choix de carrière. Son nom sur l’affiche d’un film est depuis longtemps un label de qualité, et c’est avec confiance que l’on rentre donc dans la salle projetant son nouveau film. En 2012, un nouveau « héros » arrivait sur nos écrans. Adapté d’un roman de Lee Child, Folie furieuse, qui était déjà le 9ème tome des aventures de Jack Reacher, et réalisé par Christopher Mc Quarrie, le premier Jack Reacher avait constitué une bonne surprise, doublée d’une bonne nouvelle pour le genre espionnage. Car hormis l’immortel James Bond et Jason Bourne, rares sont les films du genre récents ayant réussi à lancer une franchise un tant soit peu lucrative. Doté d’une intrigue solide, d’un personnage campé avec charisme par Tom Cruise, et de scènes d’action basées essentiellement sur des combats à mains nues à la violence sèche, le film avait réussi à convaincre à peu près tout le monde, le grand public comme la critique. Il paraissait donc évident qu’une suite verrait le jour, et cette dernière ne déçoit pas, donnant cette sensation agréable de retrouver un personnage qui nous avait manqué, effet rassurant s’il en est, et que l’on ne pensait pas forcément ressentir ici.

Star Wars Rogue One : bande-annonce + affiche finales

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Pile deux mois avant la sortie du premier spin-off de la saga Star Wars, le 14 décembre, voici l'affiche officielle définitive qui réunit les...

Exposition : L’Art des Studios d’Animation Walt Disney – Le Mouvement par Nature

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Entendez-vous ce sifflement qui résonne dans la capitale ? Mais oui, c’est celui de Mickey à bord du Steamboat Willy qui va jeter l’ancre sur...

La Roche-sur-Yon 2016 : Brothers of the Night

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La précarité, à la fois matérielle et affective, devient-elle plus soutenable lorsqu’on l’emballe dans une esthétique sublime ? Et le documentaire ne bascule-t-il pas du côté de la fiction, dès que les moindres faits et gestes sont soumis à une mise en scène méticuleusement travaillée ? La première incursion de Patric Chiha dans le registre du documentaire suscite chez nous ce type d’interrogation ou, autrement dit, un dilemme entre la forme et le fond, qui relèvent pourtant tous les deux d’une approche visiblement viscérale de la part du réalisateur.

Test Blu-ray : Showgirls – Édition définitive

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20 ans. Il aura fallu 20 longues années pour que Showgirls se voie enfin réhabilité. Du moins, c'est le temps qui fut nécessaire à une certaine frange de la critique française afin de comprendre qu'elle avait devant les yeux un véritable chef d’œuvre.

Critique : Propriété Privée

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Depuis l’implantation d’une succursale aux Etats-Unis, Carlotta a initié un travail d’exhumation du cinéma américain indépendant. Dans cette optique de travail de défrichage, Carlotta opte généralement pour des œuvres peu connues du public cinéphilique français. Ainsi, en juin 2016, ils ont été à l’origine de la réédition du documentaire The Endless Summer consacré au surf qui, sous son aspect léger et solaire, ne se départ pas d’une vision légèrement ethnocentriste – un trait que l’on retrouve souvent au sein de la mentalité américaine – dans sa description des mœurs de par le monde. En dépit de cet état de fait, The Endless Summer a ce charme suranné, une forme d’ingénuité qui est surtout la vision fantasmée d’une époque et d’un lieu en particulier : la Californie, à l’orée des années 60. Une humeur désuète et innocente, que l’on peut également ressentir à l’écoute des premiers albums des Beach Boys : soleil, plage, filles en bikini, danse et surf… Dans le cadre de leur nouvelle ressortie, Propriété Privée, le ton est tout autre. Plus sombre, plus vénéneux, le long-métrage de Leslie Stevens préfigure, d’une certaine manière, Charles Manson et la perte d’innocence de l’ère Hippie, lorsque les premières remontées d’acide LSD 25 eurent un effet dévastateur sur certaines psychés fragiles et torturées.

L’actualité DVD et bluray : sorties septembre 2016

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Retrouvez ici les tests des principaux DVD et bluray sortis en septembre 2016 chroniqués par nos rédacteurs Mickael Lanoye et Jean-Jacques Corrio qui nous...

Paul Verhoeven de retour aux Fauvettes en septembre

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Le réalisateur néerlandais Paul Verhoeven ne quitte plus l’actualité cette année ! Après avoir été l’un des invités d’honneur de la quatrième édition du festival Toute la mémoire du monde en février dernier et après avoir présenté son dernier film, Elle avec Isabelle Huppert, au Festival de Cannes au mois de mai, il est en quelque sorte rappelé à l’attention des cinéphiles franciliens par le biais d’une rétrospective partielle aux Fauvettes, intitulée « Verhoeven Recall ».

François Ozon invité aux Fauvettes en septembre

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Changement de registre radical aux Fauvettes à la rentrée, où le réalisateur François Ozon, à l’œuvre viscérale, stylisée et iconoclaste, succède à l’éthéré Terrence Malick. A partir du 31 août et jusqu’au 27 septembre, une rétrospective partielle de sa filmographie sera montrée dans les salles du cinéma de répertoire du côté de la Place d’Italie.

L’actualité DVD et bluray : sorties août 2016

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Retrouvez ici les tests des principaux DVD et bluray sortis en mai 2016 chroniqués par nos rédacteurs Mickael Lanoye et Jean-Jacques Corrio qui nous...

Morceaux choisis de Jean-Luc Godard au Champo en août

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Nous avons beau nous extasier à chaque annonce d’un nouveau cycle aux Fauvettes, le plus récent des temples de la cinéphilie parisienne n’a en rien inventé ce mode de programmation parmi les cinémas de répertoire commerciaux de la capitale. Une preuve éclatante en est la rétrospective que le Champo, situé au cœur du Quartier latin, va consacrer dès mercredi prochain, le 3 août, au réalisateur Jean-Luc Godard.

Hitchcock : ses premiers films restaurés et projetés à la Fondation Seydoux

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A la rentrée prochaine (du 31 août au 27 septembre), la Fondation Jerôme Seydoux-Pathé projettera les premières œuvres d'Alfred Hitchcock. Celui qui est surnommé "maître du suspense"...

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Les salles obscures accueillent de nouveau les projecteurs braqués sur les tables de jeu. Le monde du casino fascine depuis toujours. Mais depuis quelque...

Test DVD : Les filles du Nil

Les filles du Nil Egypte, France, Danemark, Qatar, Arabie Saoudite : 2024 Titre original : Rafaat Einy LL Sama Réalisation : Ayman El Amir, Nada Riyadh Scénario :...

Test Blu-ray : Les Cavaliers

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Tourné entre le chef d’œuvre La Prisonnière du désert (1956) et L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), Les Cavaliers est généralement considéré, à l’image de films tels que Le Sergent noir ou Les Deux Cavaliers, comme un John Ford « mineur ». Mais qu'est-ce qu'un John Ford mineur ?

Test Blu-ray : Rêves sanglants

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Présenté au Festival d’Avoriaz en 1983, puis distribué dans quelques salles, Rêves sanglants a par la suite bénéficié d’une sortie au format VHS, sous les couleurs de CIC Vidéo, avant de retomber complètement dans l’oubli.

Test DVD : Vermiglio ou la mariée des montagnes

Grand Prix du Jury  à la Mostra de Venise, en septembre 2024, "Vermiglio ou la mariée des montagnes" est un film riche de plein de petits riens, un film à la vision duquel on ne s’ennuie jamais, un film riche en  émotion mais qui ne verse jamais dans le pathos.