Test Blu-ray : Prospect

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Depuis Tarkovski, il existe une véritable tradition du film de science-fiction à petit budget, utilisant le futur comme un prétexte à délivrer un message plus grand, plus philosophique que le simple space opera popularisé par la saga Star wars. Brillant récit de coming of age situé « dans une galaxie lointaine, très lointaine », Prospect s’inscrit globalement dans cette mouvance de SF initiée par Solaris.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Christine – Édition « Ultra Collector »

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Tourné en pleine période faste pour John Carpenter, en plein milieu de la période 1978-1988 au cœur de laquelle il ne tournerait quasiment QUE des chefs d’œuvre que ses admirateurs pourront se repasser sans lassitude tant que le cinéma existera, Christine fait cependant figure, pour certains, de vilain petit canard.

Test Blu-ray : De bruit et de fureur

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La carrière et le cinéma de Jean-Claude Brisseau (1944-2019) ont été assombris par une sombre affaire de mœurs en 2005/2006, et depuis une dizaine d’années, son œuvre n’était plus vraiment – et c’est un euphémisme – placée sous les feux des projecteurs. Même lors de sa disparition au mois de mai dernier, rares sont les médias qui ont pris le temps de saluer son immense talent. Grâces soient donc rendues à Carlotta Films, qui nous permet ce mois-ci avec la sortie en Blu-ray de ses trois premiers films de remettre en avant une figure majeure du cinéma français...

Test Blu-ray : Viva Django

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A découvrir : Viva Django, un western spaghetti d'Edoardo Mulargia, avec le ténébreux Anthony Steffen, qui fut d'ailleurs le héros de 25 westerns transalpins entre 1965 et 1974.

Test Blu-ray : Blood Drive – L’intégrale

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En l’espace d’une dizaine d’années environ, le petit monde des séries TV s’est vu profondément métamorphosé. Si avant 2010, des séries telles que Heroes ou Lost avaient déchainé les passions du public à travers le monde, ces dernières restaient avant tout des séries « familiales », destinées au plus grand nombre et donc encore relativement consensuelles dans leur ton, leur sujet ou leur public cible. L’engouement généralisé des téléspectateurs autour de ces séries ambitieuses a néanmoins créé un véritable « déclic » du côté des producteurs et des chaines de télé, qui mènerait à peine quelques années plus tard à la création des « grandes » séries TV contemporaines, les Game of thrones, Walking dead et autres Breaking bad que tout le monde a vu et adoré, et qui sont en seulement quelques saisons devenus des classiques incontournables de la culture populaire, et qui ont contribué à prouver que le fait de s’adresser à un public adulte n’était pas forcément incompatible avec celui de générer des profits importants. Inévitablement, on a peu à peu commencé à voir émerger des séries orientées vers le fantastique et l’horreur, plus ambitieuses d’un point de vue narratif, mais bénéficiant également de budgets et d’effets spéciaux nettement plus impressionnants. Et puisqu’il convient d’aller de plus en plus loin, et d’oser de plus en plus de choses, Syfy s’est engouffré dans le giron de HBO en injectant des fonds dans Z Nation, une série horrifique absolument folle et décalée s’amusant de ses propres outrances, et qui présentait la particularité de repousser les limites de la connivence entre showrunners et spectateurs.

Test Blu-ray : Au service du diable

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Atmosphérique, étrange et fort réussi, Au service du Diable est une solide petite œuvre tournée vers le « Bis », dont la particularité est d’être une coproduction en provenance de Belgique, réalisée par un cinéaste originaire du Plat Pays, Jean Brismée – dont il s’agira d’ailleurs du seul et unique long-métrage. Curieusement, malgré sa maigre expérience derrière la caméra, le film se démarquera sans peine du « gros » de la production de l’époque par le grand soin apporté à sa mise en scène, qui impose un découpage précis, beaucoup de style et un rythme habilement contrôlé. La photographie est par ailleurs absolument excellente, tout est mis en œuvre avec talent pour mettre en valeur le décor du château et ses intérieurs, surtout quand ils sont plongés dans l’obscurité ou la semi-obscurité. Ainsi, certains cadres et séquences s’avèrent réellement de toute beauté : on pense par exemple aux plans d’ensemble dans le salon, durant lesquels un lent travelling latéral nous permet de découvrir l’un après l’autre chaque groupe de personnages, ou encore à ceux prenant place dans le laboratoire du baron. Le souci du moindre détail se retrouve réellement à l’écran, ce qui pourra sembler très étonnant au cœur de ce genre de productions où le mot d’ordre semblait généralement être de tourner rapidement, au détriment parfois de la technique pure.

Test Blu-ray : La saignée

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La redécouverte de La saignée, presque 50 ans après sa sortie, tient du miracle. Film quasi-inconnu, invisible si ce n’est pas le biais d’une antique VHS éditée par Proserpine dans les années 80, le film de Claude Mulot s’impose comme « LA » pépite inattendue de cette année 2019.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : La rose écorchée

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Même s’il s’agit d’un film relativement oublié de nos jours, dont la notoriété dans l’hexagone n’a guère dépassé une poignée de passionnés de fantastique, La rose écorchée risque bien de surprendre les cinéphiles contemporains qui, s’ils ne l’ont jamais vu, découvriront aujourd’hui une œuvre importante, belle, inspirée, touchant par moments littéralement au sublime. Ne serait-ce que d’un point de vue purement visuel, le film de Claude Mulot s’impose très rapidement comme une véritable merveille, baroque et sensuelle, sublimée par la photo de Roger Fellous. Décors grandioses, brume omniprésente, éclairages sophistiqués, le film passe en un clin d’œil du tableau de maître au kitsch le plus assumé, et crée par là même un contraste plongeant le spectateur dans un univers pictural étrangement et assez paradoxalement homogène, d’une beauté saisissante. La musique et l’histoire en elle-même, traitant d’un amour fou dépassant toutes les limites acceptables socialement parlant, en rajoutent encore dans la poésie macabre et mélancolique développée ici par Claude Mulot. Mais La rose écorchée n’est pas juste un bel objet creux – si bien sûr le film privilégie les plans longs plutôt qu’un montage sec ou nerveux, Mulot fait preuve d’un sens du suspense et de la narration que l’on ne croisait finalement pas si souvent au cœur des œuvres peuplant le cinéma « bis » de l’époque : les rebondissements se succèdent sans temps mort, le rythme est excellent, et l’intérêt du spectateur est maintenu en éveil du début à la fin du film.

Test Blu-ray : Razorback

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La carrière de Russell Mulcahy comporte de petits trésors intouchables, que l’on peut certes compter sur les doigts d’une main, mais qui lui permettront sans aucun doute de laisser une marque de son passage artistique sur cette Terre. Razorback en est un.

Test DVD : Mystery Road – Saison 1 + Films

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Le coffret Mystery Road co-édité par ARTE Editions et L’Atelier d’Images contient rien de moins que deux longs-métrages et la première saison de la série TV dérivée de ces deux films. On notera qu’il s’agit de trois « entités » absolument indépendantes l’une de l’autre, que vous pourrez regarder dans l’ordre qu’il vous plaira sans nécessairement vous y perdre. Les DVD qui composent le coffret conseillent tout de même un « ordre » de visionnage, avec lequel on pourra être d’accord… Ou pas. Il est donc plutôt recommandé de commencer avec Mystery Road, le premier film, tourné en 2013. Jusqu’ici, tout va bien, comme dirait l’autre. C’est ensuite que ça se corse : ARTE Editions et L’Atelier d’Images recommandent d’enchaîner avec la série Mystery Road, tournée en 2018, pour terminer avec le deuxième long-métrage, Goldstone, quant à lui tourné… en 2016.

Test Blu-ray : Haine

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La filmographie de Dominique Goult se limite à cinq longs-métrages, réalisés entre 1977 et 1980. Avec ses quatre premiers films, tournés courant 1977/1978, le cinéaste s’est tout d’abord illustré dans l’Art délicat du cinéma pour adultes, avec des films aux titres remplis de poésie : Les queutardes, Les monteuses, Partouzes perverses et Lèvres gloutonnes. Son cinquième film, sobrement intitulé Haine, est donc également l’unique film « traditionnel » de la carrière de Dominique Goult. Et bien sûr, comme le métier n’aime pas les auteurs un peu trop polissons, le film de Dominique Goult a presque naturellement écopé lors de sa sortie en salles d’une interdiction aux moins de 18 ans, d’ailleurs totalement injustifiée : si ce n’est qu’il développe une ambiance particulièrement lourde, étouffante, le film ne présente aucune scène de nudité, et s’avère finalement d’une violence assez modérée.

Test Blu-ray : La nuit de la mort

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Il parait que c’est très classe d’entamer un papier avec des citations extraites des Saintes Écritures. Vous en conviendrez : Jésus, la Bible, l’eau bénite, tout ça, c’est le Swag. Dieu en personne est d’ailleurs récemment apparu en songe à la rédaction de critique-film.fr, pour intimer l’ordre à l’assemblée de mécréants qui compose l’équipe éditoriale du site de commencer à partir de maintenant tous leurs articles par une caisse de vin de messe et quelques saintes citations. D’une façon assez inattendue, La nuit de la mort se prête finalement plutôt bien à l’exercice.

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