Cannes 2018 : Fahrenheit 451 (Ramin Bahrani)

Édité au début des années 1950, le roman d'anticipation « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury avait marqué les esprits à cette époque-là. Dans la foulée, cette histoire pessimiste sur une société, où la littérature est considérée comme le mal absolu, avait été adaptée au cinéma par François Truffaut en 1966.

Critique : Dogman

"Dogman" vient positivement enrichir la filmographie de Matteo Garrone et prouver, une fois de plus, la qualité d'un cinéma italien, trop souvent mésestimé, voire carrément rejeté.

Cannes 2018 : Les Filles du soleil

Certains sujets mériteraient d'office des films irréprochables, ne serait-ce qu'à cause de leur importance culturelle et sociale. Hélas, la plupart de ces bonnes œuvres cinématographiques – dans l'immense majorité des cas bien intentionnées, on n'en doute pas – deviennent des films écrasés par le message qu'elles souhaitent colporter.

Quinzaine 50 – de l’art de la découverte : voyage parmi les premiers films

Cinéma en liberté. Ce slogan, qui présida à la création de la Quinzaine en 1969, induisait dès le départ l’éclectisme de ses sélections et la nécessaire curiosité de ses responsables, chargés d’aller chercher « à la source » ces films et ces talents qui leur semblaient tant manquer à la compétition officielle. Si les temps ont changé, et que les sections cannoises font désormais toutes la chasse aux premiers films, la Quinzaine peut malgré tout s’enorgueillir d’avoir fait un travail de pionnier en la matière, mêlant sans complexe jeunes réalisateurs et auteurs confirmés depuis ses débuts.

Quinzaine 50 : un Carrosse pour les réalisateurs

Depuis 2002, la Société des Réalisateurs de Films remet un prix spécial en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Un prix nommé Carrosse d’or, en hommage au film de Jean Renoir avec Anna Magnani. Si la statuette en bronze représente des personnages typiques de la Comedia dell’arte, c’est bel et bien aux cinéastes que le trophée est remis. À travers le Carrosse d’or, les membres de la SRF veulent « rendre hommage à un cinéaste qui a marqué l’histoire du cinéma, par son audace, son exigence et son intransigeance dans la mise en scène ».

Quinzaine 50 : entretien avec Pierre-Henri Deleau – épisode 4, amitiés et coups de...

Maître d'oeuvre des trente premières éditions de la Quinzaine, Pierre-Henri Deleau est considéré comme «l'âme» de la Quinzaine, celui qui a su donner une identité à cette section marquée par son éclectisme et ses choix aventureux et un goût sur sur pour un cinéma audacieux, dénué du conservatisme qui plombait les premières années de la sélection officielle du Festival de Cannes.

Cannes 2018 : reprises parisiennes

Comme tous les ans, les diverses sélections de la Croisette sont à découvrir à Paris dans les jours qui suivent la fin du Festival...

Cannes 2018 : Plaire aimer et courir vite

Vous souvenez-vous d'une histoire d'amour gay au cinéma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hétéro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fâcheuse habitude de se conclure au mieux avec un départ vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repère d'identification aura alors été amèrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmé dans son orientation sexuelle.

Quinzaine 50 – de l’ombre à la lumière pour le cinéma « queer »

"Cinéma en liberté", aux yeux des créateurs de la Quinzaine, n'était pas une simple formule. On s'en apercevra au fil de ce dossier : la plus provocatrice des sections parallèles aime tous les cinémas, et notamment ceux qui sortent de la norme, de l'horreur à l'érotisme, en passant par l'expérimental et bien sûr le queer. Petit tour d'horizon des films queer qui ont égayé les 50 premières éditions.

Critique : Yomeddine

En mai dernier, un miracle s'est produit sur la Croisette : "Yomeddine", un "petit" film égyptien, ayant comme principaux interprètes un lépreux et un gamin de 10 ans, s'est retrouvé en lice pour l'obtention de la prestigieuse Palme d'Or.

Cannes 2018, carnet de bord, huitième partie et fin

Dernier petit tour d'horizon quasi quotidien des quelques films visionnés à Cannes, avec un film de la compétition (le dernier), une curiosité de...

Quinzaine 50 : une histoire en affiches

Ce n’est pas anodin, une affiche. Chaque année, c’est un peu elle qui donne le ton de la nouvelle édition, tout en restant dans l’identité visuelle générale de la section. La Quinzaine, comme la sélection officielle, a ainsi connu différentes périodes, tantôt très référencées, tantôt plus abstraites, qui racontent à leur manière l’histoire de cette branche parallèle du festival de Cannes qui a toujours cherché la singularité.

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Critique : L’Étranger (François Ozon)

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« L’Étranger » d’Albert Camus compte parmi ces chefs-d’œuvre de la littérature qu’il aurait peut-être mieux valu ne jamais porter à l’écran. Puisque c’est chose faite depuis près de soixante ans à travers la version de Luchino Visconti avec Marcello Mastroianni, on ne va pas non plus reprocher à François Ozon d’avoir également tenté sa chance. Et d’avoir échoué … ?

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Chair pour Frankenstein

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Albi 2025 : Ma frère

En termes de références de comédies de colonies de vacances, le cinéma français disposait jusqu’à présent de deux repères devenus cultes au fil du temps. Côté dramatique, en 1976, il y a eu La Meilleure façon de marcher de Claude Miller. Et côté comique, le duo Toledano / Nakache avait fait mouche trente ans plus tard grâce à Nos jours heureux.