Cannes 2018 : Les oiseaux de passage
L'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs cuvée 2018 s'est faite avec le retour d'une révélation récente : Ciro Guerra, avec sa productrice et désormais co-réalisatrice Maria Camila Arias, s'étaient faits remarquer en 2015 avec L'étreinte du serpent. Ils nous reviennent cette année avec Les oiseaux de passage, surprenant portrait d'une communauté amérindienne qui se révèle être un efficace film de genre.
Cannes 2018, carnet de bord, deuxième partie
La compétition française démarre bien, avec deux films aux registres très différents. Dix ans après Les chansons d'amour, Christophe Honoré revient pour la...
Cannes 2018 : les courts-métrages en lice
Il existe deux compétitions de courts-métrages au sein de la sélection officielle : celle de la compétition officielle pour la Palme d'or et celle de...
Cannes 2018, carnet de bord, sixième partie
Retour gagnant pour Stéphane Brizé et Vincent Lindon, quatre ans après La loi du marché, qui avait permis au deuxième de remporter le...
Cannes 2018 : Le poirier sauvage
Nuri Bilge Ceylan fait parti des grands habitués du Festival de Cannes : six de ses films (sur une filmographie qui en compte huit) ont ainsi été sélectionnés, et ont pour la plupart remporté un prix - jusqu'à la Palme d'Or en 2014 pour Winter Sleep. Retrouver Le Poirier sauvage en compétition n'est donc pas étonnant, mais le projeter le dernier jour est une décision regrettable au vu du ratio état des festivaliers / durée du long-métrage. C'est avec la peur de piquer du nez que le rédacteur de cet article s'est rendu à la projection presse de 20h ; c'est fasciné qu'il en est ressorti, trois heures et huit minutes plus tard.
Cannes 2018 : La tendre indifférence du monde
Deux films en provenance du Kazakhstan sont à l’honneur cette année à Cannes : Ayka de Sergey Dvortevoy en Compétition, et La Tendre indifférence du monde de Adilkhan Yerzhanov à Un Certain Regard. Ce dernier défini l'industrie cinématographique de son pays par sa "tendre indifférence à l’art du cinéma", et son film semble d'ailleurs être un peu passé sous les radars cannois. . C’est par hasard qu’on s’y est rendu, faute de pouvoir voir Un couteau dans le cœur le jeudi soir : le hasard fait (très) bien les choses. Embarquons ensemble pour l’Asie centrale.
Cannes 2018 : Les Filles du soleil
Certains sujets mériteraient d'office des films irréprochables, ne serait-ce qu'à cause de leur importance culturelle et sociale. Hélas, la plupart de ces bonnes œuvres cinématographiques – dans l'immense majorité des cas bien intentionnées, on n'en doute pas – deviennent des films écrasés par le message qu'elles souhaitent colporter.
Cannes 2018 : le jury
La nouvelle du jour par rapport au 71ème Festival de Cannes a été celle du jury, qui décidera du lauréat de la Palme d'or succédant à The Square de Ruben Östlund, le choix l'année passée du jury sous la présidence de Pedro Almodovar. Quatre femmes et quatre hommes se joindront donc du 8 au 19 mai à leur présidente du jury l'actrice australienne Cate Blanchett, connue depuis début janvier, pour regarder les dix-huit longs-métrages jusqu'à présent sélectionnés en compétition.
Cannes 2018 : Nos batailles
Quelle aubaine de bonnes surprises que le Festival de Cannes ! Ce compliment est sans doute vrai chaque année, mais comme nous y avons remis les pieds pour la première fois depuis très longtemps lors de la 71ème édition, nous ne pouvons qu'être bluffés par la variété et la qualité globale de la sélection.
Cannes 2018 : Fahrenheit 451 (Ramin Bahrani)
Édité au début des années 1950, le roman d'anticipation « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury avait marqué les esprits à cette époque-là. Dans la foulée, cette histoire pessimiste sur une société, où la littérature est considérée comme le mal absolu, avait été adaptée au cinéma par François Truffaut en 1966.
Cannes 2018 : Plaire aimer et courir vite
Vous souvenez-vous d'une histoire d'amour gay au cinéma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hétéro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fâcheuse habitude de se conclure au mieux avec un départ vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repère d'identification aura alors été amèrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmé dans son orientation sexuelle.
Cannes 2018 : Le Pape François Un homme de parole
Est-ce que le pape François en tant qu'entité morale serait à sa place au Festival de Cannes, le temple suprême du culte du cinéma, où l'on ne participe à l'expérience commune de regarder un film qu'après avoir accompli l'épreuve de patienter avec anxiété parmi les membres de la caste des badges presse inférieurs, jamais tout à fait sûrs de pouvoir accéder aux séances les plus plébiscitées ?
















