Cannes 2018 : Nos batailles

Quelle aubaine de bonnes surprises que le Festival de Cannes ! Ce compliment est sans doute vrai chaque année, mais comme nous y avons remis les pieds pour la première fois depuis très longtemps lors de la 71ème édition, nous ne pouvons qu'être bluffés par la variété et la qualité globale de la sélection.

Quinzaine 50 : entretien avec Pierre-Henri Deleau – épisode 4, amitiés et coups de...

Maître d'oeuvre des trente premières éditions de la Quinzaine, Pierre-Henri Deleau est considéré comme «l'âme» de la Quinzaine, celui qui a su donner une identité à cette section marquée par son éclectisme et ses choix aventureux et un goût sur sur pour un cinéma audacieux, dénué du conservatisme qui plombait les premières années de la sélection officielle du Festival de Cannes.

Critique : Yomeddine

En mai dernier, un miracle s'est produit sur la Croisette : "Yomeddine", un "petit" film égyptien, ayant comme principaux interprètes un lépreux et un gamin de 10 ans, s'est retrouvé en lice pour l'obtention de la prestigieuse Palme d'Or.

Quinzaine 50 : Horreur, Hauts espoirs !

Dans l’inconscient général, et malgré l’évidence de cette réalité - si l’on se base du strict point de vue de la sonorité - « Quinzaine des réalisateurs » ne rime pas forcément avec « Cinéma d’horreur ». Pourtant, si l’on survole rapidement l’interminable liste de films ayant été projetés à la Quinzaine depuis sa première édition en 1970, deux films incontournables nous sautent immédiatement aux yeux : Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper (1975) et Le projet Blair Witch de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez (1999).

Cannes 2018 : The house that Jack built

Le cinéaste danois fait son grand retour à Cannes après avoir été ostracisé pendant sept ans. Un retour hors compétition, qui dit tout ce qu'il pense de l'humanité avec, entres autres réjouissances, mutilations et infanticides. "Avertissement : certaines scènes ou images violentes peuvent choquer les spectateurs" indiquait le programme quotidien du Festival de Cannes. De la part de Lars Von Trier, on n'en attendait pas moins !

Cannes 2018 : la sélection de la Quinzaine des réalisateurs

Enfin, la dernière étape provisoire de l'enchaînement des annonces des différentes sélections du prochain Festival de Cannes a été celle de la 50ème édition de la Quinzaine des réalisateurs par le délégué général sortant Edouard Waintrop, ce matin au Forum des images. C'est au même endroit que la sélection sera reprise à Paris, du 24 mai au 3 juin.

Cannes 2018 : Plaire aimer et courir vite

Vous souvenez-vous d'une histoire d'amour gay au cinéma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hétéro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fâcheuse habitude de se conclure au mieux avec un départ vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repère d'identification aura alors été amèrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmé dans son orientation sexuelle.

Cannes 2018 : Leto

Les stars du rock vivent dangereusement. Leur style de vie et la passion radicale avec laquelle elles exercent leur art les conduisent la plupart du temps vers une fin précoce. La mention du récent Nico 1988 de Susanna Nicchiarelli, sorti par le même distributeur, devrait suffire pour prouver cette tendance icarienne.

Critique : Trois visages

A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.

Cannes 2018 – L’événement 2001 : l’odyssée de l’espace

Le premier film annoncé cette année à Cannes n'était pas un long-métrage de la compétition, mais un des plus grands films de l'Histoire du cinéma (en toute modestie), 2001 : l’odyssée de l'espace. Présenté en copie 70mm, sous le haut patronage d'un Christopher Nolan en belle compagnie, la projection s'est révélée l'épicentre du Festival l'espace de quelques heures.

Quinzaine 50 : entretien avec Pierre-Henri Deleau – épisode 3, la sélection officielle

Héritière directe de ceux qui voulaient affranchir le cinéma de ses chaînes en 1968, la Quinzaine célèbre cette année sa 50e édition. L'occasion d'une...

Critique : Cold War

"Cold War" nous plonge dans les tourments d'une histoire d'amour épisodique tout en offrant une belle reconstitution de l'après guerre dans trois pays, sur une durée d'une quinzaine d'années : la Pologne, la France et la Yougoslavie

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Vingt-deux ans après le premier échange de corps entre Tess et Anna Coleman, les héroïnes de Freaky Friday : Dans la peau de ma mère se retrouvent dans Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère. Jouant la carte du recyclage nostalgique, le film réalisé par Nisha Ganatra reprend l’idée du « body swapping »...

Critique Express : Jone Sometimes

Un très réussi premier long métrage de la jeune réalisatrice basque Sara Fantova, un film ancré dans le réel, tout en étant d'une grande sensibilité et d'une non moins grande pudeur dans sa façon de parler de l'amitié et de ce qui est, semble-t-il, un premier véritable amour.

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Tucker – L’homme et son rêve ressemble à une grande parade automobile où les phares brillent autant que les illusions. Francis Ford Coppola, épaulé par George Lucas, transforme l’histoire de Preston Tucker en fable moderne sur l’utopie industrielle.