Cannes 2018 – L’événement 2001 : l’odyssée de l’espace
Le premier film annoncé cette année à Cannes n'était pas un long-métrage de la compétition, mais un des plus grands films de l'Histoire du cinéma (en toute modestie), 2001 : l’odyssée de l'espace. Présenté en copie 70mm, sous le haut patronage d'un Christopher Nolan en belle compagnie, la projection s'est révélée l'épicentre du Festival l'espace de quelques heures.
Critique : Cold War
"Cold War" nous plonge dans les tourments d'une histoire d'amour épisodique tout en offrant une belle reconstitution de l'après guerre dans trois pays, sur une durée d'une quinzaine d'années : la Pologne, la France et la Yougoslavie
Cannes 2018, carnet de bord, deuxième partie
La compétition française démarre bien, avec deux films aux registres très différents. Dix ans après Les chansons d'amour, Christophe Honoré revient pour la...
Quinzaine 50 : notre dossier pour célébrer l’anniversaire de la section parallèle de Cannes
Héritière directe de ceux qui voulaient affranchir le cinéma de ses chaînes en 1968, la Quinzaine célèbre cette année sa 50e édition. L'occasion d'une...
Quinzaine 50 : la Playlist de la 50e Quinzaine des Réalisateurs
L'anniversaire de la Quinzaine des Réalisateurs est l’occasion d’un regard en arrière et surtout d’une écoute des bandes-originales de ces 50 années de cinéma. Certains de ces films sont d’ailleurs intrinsèquement lié à leur musique : Whiplash, Benda Bilili, Interstella 5555, The Virgin Suicides… Voici pour vous notre Playlist des 50 ans de la Quinzaine des Réalisateurs, à écouter en boucle avant son ouverture demain soir !
Cannes 2018 : Le Pape François Un homme de parole
Est-ce que le pape François en tant qu'entité morale serait à sa place au Festival de Cannes, le temple suprême du culte du cinéma, où l'on ne participe à l'expérience commune de regarder un film qu'après avoir accompli l'épreuve de patienter avec anxiété parmi les membres de la caste des badges presse inférieurs, jamais tout à fait sûrs de pouvoir accéder aux séances les plus plébiscitées ?
Cannes 2018 : Le bilan de Jean-Jacques
Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.
Cannes 2018 : L’Œil d’or remis à Samouni road
Le Jury présidé par le réalisateur Emmanuel Finkiel a primé Samouni Road de Stefano Savona, un documentaire qui mêle prises de vues réelles et...
Cannes 2018 : The Spy Gone North
Corée du Sud, Corée du Nord, même combat ? Le dégel temporaire qui s'est emparé de la péninsule coréenne ces dernières semaines n'est que le dernier épisode d'un long conflit, faisant figure d'ultime vestige direct de la Guerre froide. Vu depuis l'Europe, il n'y a guère plus à comprendre à cet antagonisme ancien que ce que le filtre médiatique occidental, mis en place plus par nombrilisme national que par censure préméditée, veut bien nous en transmettre, de préférence en exacerbant les enfantillages entre le président américain et son homologue nord-coréen.
Cannes 2018 : Une affaire de famille
Ce n'est point à une apologie du crime et des petites combines minables que Kore-eda Hirokazu s'adonne dans son nouveau film, présenté en compétition au Festival de Cannes, mais au portrait touchant et intimiste d'une famille patchwork. Les liens forts seulement en apparence qui unissent ce groupe dysfonctionnel se défont au fur et à mesure que ses mensonges deviennent intenables, Une affaire de famille devenant alors une affaire pour les juges, lors de la dernière partie un brin trop didactique du film.
Cannes 2018 : Plaire aimer et courir vite
Vous souvenez-vous d'une histoire d'amour gay au cinéma qui se termine bien ? Plus encore que leur pendant hétéro, les aventures romantiques entre deux hommes ou deux femmes ont la fâcheuse habitude de se conclure au mieux avec un départ vers de nouveaux horizons en solitaire. Notre repère d'identification aura alors été amèrement déçu, quoique au moins vigoureusement confirmé dans son orientation sexuelle.
Quinzaine 50 – de l’art de la découverte : voyage parmi les premiers films
Cinéma en liberté. Ce slogan, qui présida à la création de la Quinzaine en 1969, induisait dès le départ l’éclectisme de ses sélections et la nécessaire curiosité de ses responsables, chargés d’aller chercher « à la source » ces films et ces talents qui leur semblaient tant manquer à la compétition officielle. Si les temps ont changé, et que les sections cannoises font désormais toutes la chasse aux premiers films, la Quinzaine peut malgré tout s’enorgueillir d’avoir fait un travail de pionnier en la matière, mêlant sans complexe jeunes réalisateurs et auteurs confirmés depuis ses débuts.
















