Cannes 2018 : Le bilan de Jean-Jacques
Vous l'aurez compris, une fois de plus, l'enthousiasme n'a pas été de mise face aux films de la compétition, même si quelques films ont trouvé grâce à mes yeux. Précisons toutefois que je n'ai vu que 14 films sur les 21 en compétition.
Cannes 2018 : palmarès de la Semaine de la Critique
Le jury de la 57e Semaine de la Critique présidé par Joachim Trier, accompagné des comédiens Chloë Sevigny et Nahuel Pérez Biscayard, d'Eva...
Quinzaine 50 : entretien avec Edouard Waintrop
À l'occasion de l'anniversaire de la Quinzaine des Réalisateurs, rencontre avec son délégué général, Edouard Waintrop, qui quittera ses fonctions après sa septième édition en tant que sélectionneur. Merci à lui pour cet entretien.
Quelle image aviez-vous de la Quinzaine avant d'en devenir le sélectionneur ?
Avant tout celle des premières années. Je me suis intéressé au cinéma à l'adolescence alors que la Quinzaine naissait. Du coup j'ai découvert La Première charge à la machette de Manuel Octavio Gomez, le film d'ouverture de cette
Cannes 2018 : L’Oeil d’or, jury et films en lice
Créé en
2015 à l'initiative de la réalisatrice Julie Bertuccelli,
présidente de la Scam, avec la complicité du Festival de Cannes, ce
prix est remis depuis chaque...
Critique : Trois visages
A mi-chemin entre fiction et documentaire, "Trois visages" est un film d'une grande richesse, un film qui, au travers de trois personnages d'actrices appartenant à des générations différentes, évoque avec humour, tendresse et nostalgie les difficultés qu'a toujours rencontrées le cinéma iranien.
Cannes 2018 : Amin
Que serait le cinéma français sans Philippe Faucon ? Ce n'est pas un réalisateur qui déplace les foules et les médias ne lui prêtent réellement attention que depuis son sacre aux César pour Fatima il y a deux ans. Or, depuis un quart de siècle et désormais une petite dizaine de longs-métrages, Faucon est l'un des rares cinéastes à mettre les Français face à leurs responsabilités, à la fois en tant que communauté historique et au niveau individuel de membre d'une société aux dysfonctionnements difficiles à ignorer.
Quinzaine 50 : notre dossier pour célébrer l’anniversaire de la section parallèle de Cannes
Héritière directe de ceux qui voulaient affranchir le cinéma de ses chaînes en 1968, la Quinzaine célèbre cette année sa 50e édition. L'occasion d'une...
Cannes 2018 : The house that Jack built
Le cinéaste danois fait son grand retour à Cannes après avoir été ostracisé pendant sept ans. Un retour hors compétition, qui dit tout ce qu'il pense de l'humanité avec, entres autres réjouissances, mutilations et infanticides. "Avertissement : certaines scènes ou images violentes peuvent choquer les spectateurs" indiquait le programme quotidien du Festival de Cannes. De la part de Lars Von Trier, on n'en attendait pas moins !
Cannes 2018 : La tendre indifférence du monde
Deux films en provenance du Kazakhstan sont à l’honneur cette année à Cannes : Ayka de Sergey Dvortevoy en Compétition, et La Tendre indifférence du monde de Adilkhan Yerzhanov à Un Certain Regard. Ce dernier défini l'industrie cinématographique de son pays par sa "tendre indifférence à l’art du cinéma", et son film semble d'ailleurs être un peu passé sous les radars cannois. . C’est par hasard qu’on s’y est rendu, faute de pouvoir voir Un couteau dans le cœur le jeudi soir : le hasard fait (très) bien les choses. Embarquons ensemble pour l’Asie centrale.
Cannes 2018 : Le Procès contre Mandela et les autres
Si notre objectif avait été de nous plonger sans modération dans une orgie de documentaires, nous aurions sans doute fait le déplacement au Festival de Cannes en vain. Pour pareille entreprise de cinéphilie de niche, mieux vaudra revenir d'ici deux mois à un peu moins de deux cents kilomètres à l'est de la Croisette, pour le FID à Marseille.
Cannes 2018, carnet de bord, cinquième partie
Une affaire de famille (4/5) – Asako (4/5)
Retour sur deux films japonais présentés au sein de la compétition officielle. Deux très grands...
Cannes 2018 : Climax
Après le sulfureux Love il y a deux ans, ou encore le scandale Irréversible en 2002, il semble que Gaspar Noé ait encore voulu créer l'événement à Cannes. Aucune image n'a été dévoilée avant la première projection de Climax à la Quinzaine des Réalisateurs, avant laquelle son réalisateur, tout excité, prenait en photo la salle bondée. Tourné en quinze jours au début de l'année, avec un casting uniquement composé en danseurs (et de Sofia Boutella), on pourrait se dire que l'on est face à un film expérimental. Non pas qu'il cherche à briser des codes (on retrouve le style habituel du duo Gaspar Noé / Benoit Debie), mais dans le sens où il promet une expérience qui se veut inoubliable. Explications, garanties sans aucune substance illicite.