Vu sur OCS : Le Temps des loups

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Bon, d'accord, on le reconnaît, notre décision de nous affranchir de l'obligation de voir in extremis les films qui disparaîtront bientôt de l'offre légale en ligne n'a pas fait long feu. Finalement, il nous semble difficile de résister à la tentation de rattraper au moins quelques unes de ces nombreuses œuvres cinématographiques qui sont effacées chaque jour de la plateforme de vidéo par abonnement OCS.

Vu sur OCS : Le Passager de la pluie

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Aucun film n'échappe à l'effet de vieillissement, qui le rend dans la plupart des cas de moins en moins accessible, au fur et à mesure que le langage cinématographique contemporain évolue dans le temps par rapport au sien. Cependant, le succès populaire de Le Passager de la pluie, il y a un demi-siècle, nous laisse tout de même perplexes !

Revu sur OCS : Monsieur Klein

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Impossible de se soustraire au mystère que dégage Monsieur Klein, sans aucun doute l'un des films les plus énigmatiques et les plus magistraux tournés jusqu'à ce jour sur la déportation des juifs au temps de la Deuxième Guerre mondiale. Car ce lauréat du César du Meilleur Film en 1977, qui disparaîtra d'ici ce soir du service replay d'OCS, mais qu'on vous conseille chaudement de découvrir ou de revoir par d'autres moyens, se garde soigneusement de pratiquer le chantage sentimental sous quelque forme que ce soit, afin de produire un impact encore plus froidement viscéral.

Critique : Vivarium

Le choix d'une science-fiction sans effets spéciaux pour parler de la vie dans un urbanisme horizontal totalement inhumain, pour parler aussi de la difficulté d'être parent, un univers entre Frans Kafka, Boris Vian et Fernand Combet, "Vivarium" est un film qui risque de dérouter. Un film imparfait mais attachant.

Berlinale 2020 : Lands of Murders

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Au sein du réseau de cheminements qu'empruntent les remakes de pays en pays, nous n'étions pas tellement conscients qu'il existe également une correspondance entre l'Espagne et l'Allemagne. En effet, c'est plutôt le cinéma hollywoodien qui est connu pour sa voracité en termes de recyclage peu scrupuleux d'histoires ayant déjà fait leurs preuves quelque part ailleurs sur le globe.

Berlinale 2020 : Surge

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Ben Whishaw occupe une place de plus en plus importante au sein de sa génération d'acteurs polyvalents, une source intarissable de talents dont le cinéma britannique détient le secret au moins depuis l'époque de Laurence Olivier et consorts.

Critique : Dark Waters

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Noble. Todd Haynes fait partie de cette communauté hélas peu nombreuse de réalisateurs nobles, dont chaque film se positionne plus ou moins explicitement en faveur d'une cause. La qualité supérieure de sa filmographie ne repose par contre pas sur un engagement tendancieux, ni sur une dénonciation des défauts manifestes de la société américaine, qui serait ouverte à toutes sortes de dispositifs manipulateurs.

Critique : Adoration

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"Adoration" narre de façon convaincante une histoire d'amour très particulière entre deux adolescents tout en montrant que la frontière entre ce qu'on appelle folie et normalité est souvent très ténue.

Critique : Nina Wu

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Très réaliste dans "Adieu Mandelei", Midi Z a complètement complètement changé son fusil d'épaule dans sa réalisation de "Nina Wu". Un peu comme si les frères Dardenne se mettaient à réaliser un film qu'on pourrait comparer à des œuvres de David Lynch !

Critique : Âmes perdues

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Venise, la cité à la fois énigmatique et poisseuse, sert de décor idéal à ce thriller d'épouvante des années 1970. Le charme baroque de la ville, avec ses palais délabrés où régnait jadis l'opulence et ses canaux désormais engorgés de détritus, contribue en effet amplement à faire tenir sur la durée une histoire au fond terriblement abracadabrante.

Critique : Bloody Mama (Roger Corman)

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On a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C’est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu’il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur au début des années 70...

Arras 2019 : Seules les bêtes

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Puisque la civilisation humaine du 21ème siècle court à une vitesse de plus en plus vertigineuse vers la globalisation des échanges, nous sommes de plus en plus étroitement liés les uns aux autres. Plutôt que de produire de la solidarité et de la convivialité, ce réseau mondial des interdépendances crée des rapports de force déséquilibrés, aux conséquences parfois insoupçonnées.

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Test Blu-ray 4K Ultra HD : Eddington

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Comme les films précédents d’Ari Aster, Eddington se distingue par son mélange de genres : comédie grinçante, thriller paranoïaque et western politique. Ari Aster, dont on avait adooôôôooré Hérédité et Midsommar, s’amuse toujours à brouiller les pistes.

Les sorties du 3 décembre 2025

Face au programme abondant de sorties en ce premier mercredi du mois de décembre 2025, on se croirait ramené en arrière de quelques années. En effet, cela faisait un petit moment que le nombre de nouveaux films à l’affiche n’approchait plus la vingtaine. Avec tout ce que cette profusion implique en termes d’embarras du choix et de difficulté à trouver une séance pour les œuvres les plus confidentielles.

New York Film Critics 2026 : le palmarès

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Le début du mois de décembre rime toujours avec une première fournée de prix de critiques de cinéma qui ouvre la traditionnelle saison jusqu’aux Oscars à la mi-mars de l’année suivante. Hier, c’est donc le vénérable New York Film Critics Circle qui a ouvert le bal avec l’annonce de ce que ses membres considèrent comme le meilleur des films sortis aux États-Unis en 2025.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Racket / Du sang sur la Tamise

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Dans Racket, la Tamise n’est pas seulement un fleuve : c’est une coulée de plomb liquide où se reflètent les ambitions d’un gangster qui rêve d’ériger son empire comme on bâtit une cathédrale de béton. Le film est également connu sous le titre Du Sang sur la Tamise ainsi que sous son titre original The Long Good Friday.

Décès du scénariste Tom Stoppard

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Le dramaturge et scénariste tchéco-anglais Tom Stoppard est décédé le 29 novembre dans le comté du Dorset en Angleterre. Il était âgé de 88 ans. Extrêmement prolifique et célébré pour son travail au théâtre, Stoppard avait également écrit quelques scénarios excellents pour le cinéma, notamment ceux de Brazil de Terry Gilliam, Empire du soleil de Steven Spielberg et Shakespeare in Love de John Madden.