Critique : Gone Girl
Avec cette adaptation, par son auteur Gillian Flynn, d'un roman noir, David Fincher saisit le déclin d'un rêve américain qui explose à la face de ses protagonistes confrontés à une opinion publique impitoyable. Son dixième long-métrage est autant un thriller que le décryptage d'un mariage désastreux et une critique acerbe d'une opinion publique bien trop curieuse.
Critique Express : Vie privée
La déception que l'on ressent à la vision du film est à la hauteur des espoirs qu'on avait pu y placer au vu de la distribution.
La Femme du Vème
La tendance du moment étant l’adaptation de roman au cinéma, c’est au tour de La Femme du Vème, adaptée du bestseller du même nom de Douglas Kennedy, de prendre vie sur grand écran.
Bedevilled
Bedevilled est le premier film du sud coréen Jang Cheol-soo tourné en 2010. Le film a fait fureur lors du 18ème festival du film fantastique de Gérardmer et a remporté le grand prix. Bedevilled est à la croisée d'un thriller sombre et d'un film d'horreur, notamment à cause de ses scènes extrêmement violentes.
Critique : Les Anarchistes
Si l'on peut juger de la qualité d'un film à l'aune de sa narration alors nul doute que Les Anarchistes constituerait un excellent film. En effet, dès les premières minutes, le réalisateur, dont c'est le deuxième film, parvient à trouver une efficacité dans le déroulement du récit évoquant les meilleures heures du cinéma de série-b américain, ces petits films réalisés à la chaîne, parfois en un laps de temps record, et dont l'histoire ne s'encombre pas d'éléments superflus
Critique : City of darkness
Je ne peux pas me contenter d'écrire que je n'y ai trouvé aucun intérêt et que je m'y suis profondément ennuyé parce que je n'y ai vu qu'une succession de bastons entre triades rivales.
Antiviral
Présenté au 68ème festival de Cannes (2012) dans la sélection "Un certain regard", Antiviral est le premier long-métrage réussi de Brandon Cronenberg fils du très célèbre réalisateur-acteur-scénariste David Cronenberg et de la moins connue Carolyn Zeifman. On peut dire que la relève est assurée !
Masks
Après plusieurs échecs dans divers conservatoires d'art dramatique, Stella est enfin retenue dans un atelier privé aux méthodes extrêmement particulières...
La Dame en noir
Arthur Kipps, jeune notaire à Londres, est obligé de se rendre dans le petit village perdu de Crythin Gifford pour régler la succession d’une cliente récemment décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il ne va pas tarder à découvrir d’étranges signes qui semblent renvoyer à de très sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage, Arthur va basculer dans le plus épouvantable des cauchemars…
Critique : Inception
Inception est le film le plus attendu de l’été 2010. Il s'agit d'une grosse machine surfant sur le succès de Christopher Nolan, nouvelle coqueluche d’Hollywood, qui endosse le rôle de réalisateur, producteur et scénariste.
Critique : A beautiful day
Six années séparent We need to talk about Kevin, le précédent long métrage de Lynne Ramsay, du film présent. Ce délai inhabituellement long, mais habituel chez la cinéaste écossaise, s’explique par le perfectionnisme dont elle peut faire preuve, tant dans le choix de ses sujets, que dans la façon dont elle envisage la mise en scène. N’ayant pu voir pour le moment ses deux premiers longs, Ratcatcher (1999) et Le voyage de Morvern Callar (2002), il sera difficile de se prononcer sur la qualité d’ensemble de sa filmographie, mais une chose est certaine, il est tout à fait aisé de voir, à travers ses deux derniers travaux, une personnalité forte du cinéma contemporain, du genre à provoquer des réactions extrêmes chez le spectateur, par sa radicalité formelle autant que thématique. Là où le précédent décrivait l’explosion d’une cellule familiale, par un adolescent ayant décidé, et ce dès son plus jeune âge, de littéralement pourrir la vie de sa mère campée par une exceptionnelle Tilda Swinton, jusqu’à commettre un acte irréparable, le film qui nous intéresse ici a tout l’air, sur le papier, du revenge movie mettant en scène cette fameuse figure du justicier chère à un tout un pan du cinéma américain, et popularisée par le vigilante incarné par Charles Bronson dans la série mythique tout autant que décriée des Death Wish. Mais bien évidemment, les cinéphiles connaissant un peu le travail de cette cinéaste se doutaient bien qu’elle ne ferait pas les choses comme tout le monde, en livrant un simple thriller racoleur flattant les bas instincts du spectateur. Depuis sa présentation triomphale à Cannes, l’excitation était de mise, et certains n’hésitaient pas à sortir LA référence en la matière, celle à même de convaincre les plus sceptiques, à savoir le chef d’oeuvre de Martin Scorsese, Taxi Driver. Évidemment, il s’agit presque du seul film « prestigieux » du genre, à savoir que même les plus bien pensants des critiques cinéma, exécrant la morale jugée nauséabonde de la plupart des représentants de ce sous genre, n’osent la remettre en cause idéologiquement, l’ambiguïté du personnage l’exemptant, du moins aux yeux de cette critique, de toute dérive condamnable. Mais cette comparaison un peu facile, tout comme celle à Drive, autre thriller tendance présenté avec grand bruit au festival de Cannes il y a quelques années, risque au final de nuire plus qu’autre chose au film, qui se suffit à lui-même, trouvant son propre ton, grâce à la personnalité artistique hors normes de son instigatrice. Il faut donc y aller avec un esprit vierge de toute attente, et prêt à se laisser transporter par son ambiance si particulière …
Critique Express : Black Flies
On se demande ce qu'un tel film, qu'on a oublié 15 jours après l'avoir vu, faisait parmi les films en compétition au dernier Festival de Cannes.


















