Critique : Psycho Raman – Quinzaine
Anurag Kashyap avait déjà été sélectionné deux fois à la Quinzaine des réalisateurs : en 2012 pour Gangs of Wasseypur et en 2013 pour Ugly, deux approches différentes du film noir. Faute de budget, il n’a pas pu adapter l’histoire du tueur en série Raman Raghav, condamné à perpétuité pour une quarantaine de meurtres, dans les années 60. Il met en scène l’histoire d’un psychopathe s’inspirant des crimes de Raghav, mais de nos jours - d’où le 2.0., et d’un policier le pourchassant.
Critique : Freeway
Freeway est le premier film de Matthiew Bright réalisé en 1997. Il n'en est pas à ses premiers pas au cinéma, puisqu'il a déjà écrit les scénarios du Démon des armes et de Réducteur de têtes. Il est également le scénariste de Freeway. On y retrouve Reese Witherspoon pour son premier rôle principal dans un film.
Critique : Hard Day
Aidé par des mesures de protection, le cinéma de la Corée du Sud, un peu comme le cinéma hexagonal, arrive à résister vaillamment, sur son sol, à l'industrie cinématographique US. Ce que nous en voyons dans les Festivals et, ensuite, sur nos écrans se partage le plus souvent entre films noirs souvent très violents et films poétiques ou mélodramatiques dans le bon sens du terme. Beaucoup plus rares sont les films coréens permettant de mettre en œuvre les zygomatiques, quelle que soit la façon d'y arriver. Cette année, la Quinzaine des Réalisateurs a apporté sur la Croisette un film coréen qui mélange de façon réussie thriller plein de suspense et comique burlesque. Ce film, c'est Hard Day et c'est le deuxième qu'a réalisé le quadragénaire Kim Seong-hun.
True Romance
Le scénario final, co-écrit avec Roger Avary, fut ensuite racheté quelques milliers de dollars, une bagatelle pour un scénario à l'époque, pour être remis entre les mains de Tony Scott qui réalise le film en 1993. A l'origine, le scénario était bien plus long et fut coupé en deux, la seconde partie donnant naissance à Tueurs nés d'Oliver Stone.
Mamá
Deux petites filles ont disparu dans les bois le jour où leur parents ont été tués. Des années plus tard, celles-ci sont retrouvées et adoptées. Mais une certaine Mama continue de leur rendre visite...
Critique : Bloody Mama (Roger Corman)
On a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C’est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu’il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur au début des années 70...
Antiviral
Présenté au 68ème festival de Cannes (2012) dans la sélection "Un certain regard", Antiviral est le premier long-métrage réussi de Brandon Cronenberg fils du très célèbre réalisateur-acteur-scénariste David Cronenberg et de la moins connue Carolyn Zeifman. On peut dire que la relève est assurée !
Critique : La Proie
La Proie est un thriller efficace tourné par le réalisateur d'Une affaire d'état, avec un Albert Dupontel qui confirme son aise en dehors de ses bases comiques. Un film à rebondissements avec une bonne dose d'action.
Critique : Un beau voyou
"Un beau voyou", qui opère dans le même domaine que "En liberté !" et qui fait preuve de beaucoup plus de qualités, devrait logiquement faire un bon score dans les salles.
Critique : La Voie de l’ennemi
À voir à partir de ce soir sur Canal + à 20h55, ce film noir plutôt réussi a été tourné sur le continent américain par Rachid Bouchareb qui transpose le film de José Giovanni «Deux hommes dans la ville» avec son trio inoubliable (Gabin / Delon / Bouquet) dans le cadre désertique de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Critique : The Box
The Box est un thriller fantastique de Richard Kelly sorti en 2009. Inspiré de la nouvelle Le Jeu du bouton (Button, Button) de Richard Matheson, The Box nous présente une intrigue tout aussi déjantée que celle de Donnie Darko, le premier long-métrage de Richard Kelly. Cependant, le succès n'était pas au rendez-vous pour The Box : intrigue trop compliquée ? Scénario trop fantastique ? Retour sur ce long-métrage singulier.
Berlinale 2017 : Pokot
Après un assez long détour par le terrain d’activité de la télévision américaine, la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland revient à sa terre natale, dès lors peuplée d’intrigues policières qui trouveraient facilement leur place du côté des séries à succès, diffusées sur les chaînes de vidéo à la demande les plus en vogue.



















