Les Crimes de Snowtown
Il y a une bonne vingtaine d'années, le cinéma australien jouissait d'une excellente réputation dans l'hexagone et nombreux étaient les films qui trouvaient leur place sur nos écrans
Critique : Meurtre d’un bookmaker chinois
Cosmo Vitelli est un patron de boite de nuit, le Crazy Horse West. En perpétuelle représentation, il met en scène sa vie avec la même vacuité dont il fait preuve lorsqu'il dirige les petits spectacles vieillots de sa scène pathétique, en compagnie d'un Monsieur Loyal fatigué et de filles tristement dénudées. Représentant d'un monde qui n'existe plus, il est lessivé, fini, mais ne parvient pas à affronter ce déclin. Joueur invétéré, il perd une somme énorme au poker et la mafia va le mettre sous pression pour le pousser à exécuter un bookmaker chinois qui gêne leur bon commerce. Vétéran de la guerre de Corée qui cache son traumatisme par un léger sourire en coin, il refuse dans un premier temps, mais il est difficile de résister à une organisation criminelle décidée à se faire obéir.
Critique Express : La tête froide
Bien que tourné dans le même environnement que "Les engagés" et "Les survivants", "La tête froide" donne une approche différente de l'aide aux migrants puisqu'il s'agit là d'une aide rémunérée
Critique : A perfect enemy
Spécialiste des films de genre, le réalisateur espagnol Kike Maillo vient se ranger, sans avoir à en rougir, dans la lignée d'Alfred Hitchcock et de David Lynch avec "A perfect enemy", un thriller psychologique adapté du roman "Cosmétique de l'ennemi", d'Amélie Nothomb.
Critique : Un héros
"Un héros" est un très bon film, un film qu'il faut voir, mais on ne peut pas s'empêcher de le comparer à l'aune de "Une séparation" et il n'a pas tout à fait la quasi perfection de ce dernier.
A Dangerous Method
Quatre ans après Les Promesses de l’Ombre, David Cronenberg revient avec son nouveau film sur la psychanalyse, A dangerous Method. Il s’inspire de personnages réels mais est tiré d’une pièce de théâtre, The Talking Cure de Christopher Hampton et du roman A most dangerous method de John Kerr.
Critique : La Voie de l’ennemi
À voir à partir de ce soir sur Canal + à 20h55, ce film noir plutôt réussi a été tourné sur le continent américain par Rachid Bouchareb qui transpose le film de José Giovanni «Deux hommes dans la ville» avec son trio inoubliable (Gabin / Delon / Bouquet) dans le cadre désertique de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Critique : La Sirène du Mississipi
Dédicacé à Jean Renoir, ce film n’a pas grand-chose en commun avec l’œuvre du plus grand des humanistes parmi les cinéastes français. Nous chercherions davantage un catalogue de références bien plus probantes du côté de deux autres réalisateurs associés de près ou de loin à François Truffaut : Alfred Hitchcock et Claude Chabrol.
Critique : Truth Le Prix de la vérité
Deux films sortis aux Etats-Unis à la fin de l’année dernière ont traité de front des affaires récentes, qui mettent en lumière l’état actuel du journalisme américain. Il y est question de la responsabilité morale des membres de la presse d’investigation, ainsi que de leurs méthodes de travail pas toujours entièrement respectueuses de leur déontologie.
Critique : Les Algues vertes
Les scandales autour des crimes contre l'environnement sont si nombreux, qu'on risque parfois d'en perdre le fil. Pas un mois ne passe sans que de vaillants journalistes d'investigation ne découvrent le genre de méfait écologique, susceptible de mettre en émoi tout notre cher entourage éco-responsable.
Devil
Devil est un film d'épouvante réalisé par John Erick Dowdle en 2010 et présenté en compétition officielle au festival de Gérardmer 2011. Le scénario est signé M. Night Shyamalan qui, pour la première fois, ne réalise pas le film dont il a écrit l'histoire. Shyamalan, très critiqué pour ses derniers films, a vu sa cote énormément baisser avec des métrages qui d'après les critiques ont souvent de bonnes intrigues mais une fin ratée, en bref une montagne qui accouche d'une souris.
Berlinale 2018 : Profile
Le sujet des jeunes adultes européens, filles et garçons, partis faire le djihad en Syrie, fonctionne comme une terrible bombe à retardement : parfois en dehors de l'attention des cycles médiatiques, il est pourtant prédestiné tel un boomerang à venir hanter tôt ou tard notre conscience collective, à nouveau sur le point de s'assoupir faute d'attentats à intervalles réguliers.



















