Critique : Joker – Folie à Deux
Ce n’est peut-être pas si étonnant qu’une proposition aussi radicale que ce Joker : Folie à Deux ne parvienne à convaincre ni la presse, ni le public.
Critique : No escape
Tous les préjugés imaginables sur l’étranger, vu depuis le point de vue américain, deviennent réalité dans ce thriller prévisible. En même temps, avec une prémisse aussi tendancieuse que celle de No escape, il aurait été quasiment impossible de créer un film nuancé, qui ferait appel à autre chose qu’aux instincts les plus élémentaires.
The Secret
Chaque année 750 000 enfants disparaissent aux États-Unis. La plupart d’entre eux sont retrouvés dans l’heure ou les jours qui suivent. En revanche, 0.3% d’entre eux disparaissent à jamais sans laisser de trace. A Cold Rock, petite ville minière isolée, plusieurs disparitions suspectes ont été répertoriées ces dernières années. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, qui fait office de médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 5 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.
Zulu
Dans une Afrique du Sud encore hantée par l'apartheid, deux policiers, un noir, un blanc, pourchassent le meurtrier sauvage d'une jeune adolescente. Des Townships de Capetown aux luxueuses villas du bord de mer, cette enquête va bouleverser la vie des deux hommes et les contraindre à affronter leurs démons intérieurs.
Safe
Un ancien agent secret sauve une petite fille à la mémoire exceptionnelle, déclenchant ainsi une guerre des gangs entre les Triades, la mafia russe et des politiciens new-yorkais corrompus. Tous veulent mettre la main sur l'enfant, la seule à détenir la combinaison d'un coffre-fort très convoité...
Critique : Jack Reacher : Never go back
S’il y a bien quelque chose que l’on peut reconnaître à Tom Cruise, c’est l’exigence qu’il peut mettre dans la conception de chacun de ses films. Car, quoi que l’on puisse dire de lui, il ne doit pas y avoir grand monde pour contester ses choix de carrière. Son nom sur l’affiche d’un film est depuis longtemps un label de qualité, et c’est avec confiance que l’on rentre donc dans la salle projetant son nouveau film. En 2012, un nouveau « héros » arrivait sur nos écrans. Adapté d’un roman de Lee Child, Folie furieuse, qui était déjà le 9ème tome des aventures de Jack Reacher, et réalisé par Christopher Mc Quarrie, le premier Jack Reacher avait constitué une bonne surprise, doublée d’une bonne nouvelle pour le genre espionnage. Car hormis l’immortel James Bond et Jason Bourne, rares sont les films du genre récents ayant réussi à lancer une franchise un tant soit peu lucrative. Doté d’une intrigue solide, d’un personnage campé avec charisme par Tom Cruise, et de scènes d’action basées essentiellement sur des combats à mains nues à la violence sèche, le film avait réussi à convaincre à peu près tout le monde, le grand public comme la critique. Il paraissait donc évident qu’une suite verrait le jour, et cette dernière ne déçoit pas, donnant cette sensation agréable de retrouver un personnage qui nous avait manqué, effet rassurant s’il en est, et que l’on ne pensait pas forcément ressentir ici.
Arras 2017 : Une part d’ombre
Il l'a fait ou pas ? Cette question basique de culpabilité n'est pas la seule à animer ce premier film belge, présenté en compétition à l'Arras Film Festival. Car Une part d'ombre s'intéresse avant tout aux facteurs environnants, qui engendrent une mise sur le banc des accusés du suspect bien en amont des procédures judiciaires.
Critique : Roqya
Une certitude : "Roqya" est un film qui dégage une grande énergie, qui "accroche" le spectateur.
Faces In The Crowd
Julien Magnat est un fervent connaisseur et contributeur du cinéma de genre horreur. Scénariste très prolifique outre atlantique (pas moins de cinquante scénarios pour des séries d’animation), il est aussi une figure du mensuel de référence L’écran Fantastique. Dix ans après Bloody Mallory, sort Faces in the Crowd en direct to dvd. Même sur petit écran, son talent saute aux yeux.
Critique : Salt and fire
Le paradoxe du mysticisme naturaliste, d’habitude si cher à Werner Herzog, risque sans cesse de faire capoter son nouveau film de fiction. Principalement actif dans le domaine du documentaire ces dernières années, le réalisateur allemand revient en effet avec Salt and fire à une forme de récit, qui est avant tout vecteur de folie.
Critique : Propriété Privée
Depuis l’implantation d’une succursale aux Etats-Unis, Carlotta a initié un travail d’exhumation du cinéma américain indépendant. Dans cette optique de travail de défrichage, Carlotta opte généralement pour des œuvres peu connues du public cinéphilique français. Ainsi, en juin 2016, ils ont été à l’origine de la réédition du documentaire The Endless Summer consacré au surf qui, sous son aspect léger et solaire, ne se départ pas d’une vision légèrement ethnocentriste – un trait que l’on retrouve souvent au sein de la mentalité américaine – dans sa description des mœurs de par le monde. En dépit de cet état de fait, The Endless Summer a ce charme suranné, une forme d’ingénuité qui est surtout la vision fantasmée d’une époque et d’un lieu en particulier : la Californie, à l’orée des années 60. Une humeur désuète et innocente, que l’on peut également ressentir à l’écoute des premiers albums des Beach Boys : soleil, plage, filles en bikini, danse et surf… Dans le cadre de leur nouvelle ressortie, Propriété Privée, le ton est tout autre. Plus sombre, plus vénéneux, le long-métrage de Leslie Stevens préfigure, d’une certaine manière, Charles Manson et la perte d’innocence de l’ère Hippie, lorsque les premières remontées d’acide LSD 25 eurent un effet dévastateur sur certaines psychés fragiles et torturées.
Critique : Que Dios Nos Perdone
Que dios nos perdones se situe dans la droite lignée de ces récits d’enquêtes, où des policiers se retrouvent empêtrés dans des affaires sordides les dépassant rapidement et dans lesquels les spectateurs se retrouvent totalement captivés par des histoires violentes et en même temps, excitantes du strict point de vue du plaisir de cinéma.

















