Critique : Nos plus belles années
Filer un parfait amour sur la durée n'est pas la seule chose impossible dans Nos plus belles années, considéré plutôt à juste titre comme un grand classique du cinéma romantique des années 1970. Car le septième long-métrage de Sydney Pollack nous paraît faire figure d'exemple – à dessein ou involontairement, peu importe – de la frilosité des films hollywoodiens à l'égard de quelque prise de position politique que ce soit.
Test Blu-ray : L’étreinte du destin
En 1955, avec L’étreinte du destin, George Sherman est au sommet de son Art, prenant à bras le corps cette histoire aux nombreux niveaux de lecture suivant un personnage tentant désespérément de repartir à zéro dans un endroit où personne ne veut de lui. Extrêmement fine, l’intrigue du film nous propose de découvrir des personnages à la psychologie riche...
Test Blu-ray : La belle de San Francisco
Réalisé en 1945, La belle de San Francisco était en quelque sorte un film « événement » pour la Republic Pictures, dans le sens où on célébrait cette année-là les dix ans d’existence du studio. Pour célébrer cet événement en bonne et due forme, un confortable budget de 600.000 dollars fut alloué au projet, dont la réalisation fut confiée à Joseph Kane...
Critique : Les Meilleures intentions (Ana Garcia Blaya)
En règle générale, quand un film s'ouvre sur une dédicace « à ma mère » ou « à mon père », il trimbale avec lui un considérable bagage personnel. C'est encore plus vrai, si l'ensemble du couple parental est mis en exergue de la sorte. L'enjeu du récit consiste alors à dépasser ce lien affectif fort entre le réalisateur et ses géniteurs, afin de le rendre universel et donc accessible aux spectateurs.
Critique : Né à Jérusalem (et toujours vivant)
Chaque maison a son histoire. Tout comme chaque rue et chaque quartier. Après, la question se pose si ce bagage accumulé au fil du temps vaut la peine d'être préservé et partagé sans distinction. Ou bien, la course à la valorisation touristique à tout prix, dans laquelle le monde s'était engagé presque sans réfléchir, avant le coup d'arrêt brutal de l'épidémie du coronavirus, n'est-elle pas l'un des symptômes parmi tant d'autres d'une humanité qui va mal ?
Critique : La Femme d’à côté
Est-ce que François Truffaut fait partie de ces réalisateurs qui prennent le spectateur par la main, afin de lui faire comprendre son film selon son point de vue autoritaire ? En dépit du degré de vénération guère discuté dont Truffaut bénéficie toujours en France et ailleurs dans le monde, cette question ne nous paraît pas complètement manquer de pertinence.
Critique : Les grands voisins, la cité rêvée
Un projet solidaire comme Les grands voisins, la cité rêvée, cherchant à favoriser l'insertion des personnes en difficulté par la mixité sociale et la création de biens communs, a quelque chose d'exaltant.
Critique : The Climb
Celles et ceux qui apprécient les ellipses trouveront leur compte dans ce film qui voit la tragédie côtoyer la comédie.
Critique : La nuit venue
La peinture de la mafia chinoise de Paris, de toute évidence très bien documentée, s'avère très intéressante.
Critique : Le Capital au XXIe siècle
Le nouveau monde, après l'épidémie planétaire du coronavirus, sera-t-il réellement différent ? Ou bien, les mêmes structures du pouvoir et de la répartition des richesses, en vigueur depuis des siècles, n'en sortiront-elles que renforcées ? Le documentaire Le Capital au XXIe siècle de Justin Pemberton et Thomas Piketty ne dispose bien sûr d'aucune boule de cristal magique, en mesure de prédire l'avenir.
Sortie DVD : Mine de rien
On ne peut que se féliciter lorsque apparait sur nos écrans un premier long métrage tel que Mine de rien, réussi, réalisé par un comédien de 54 ans et qu'on placera dans la catégorie comédie même si on y rencontre l'émotion bien plus que le rire.
Critique : Fritzi
Esthétiquement agréable à regarder, "Fritzi" donne sans exagération une vision honnête de ce qu'était la vie en RDA en 1989.


















