Critique : Omar
Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves et de ses deux amis d'enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur première opération tourne mal. Capturé par l'armée israélienne, Omar est conduit en prison. Relâché contre la promesse d'une trahison, Omar parviendra-t-il malgré tout à rester fidèle à ses amis, à la femme qu'il aime, à sa cause ?
Inch’Allah
Dans un camp de réfugiés palestiniens en Cisjordanie, Chloé, jeune sage femme québécoise accompagne les femmes enceintes. Entre les check points et le mur de séparation, Chloé rencontre la guerre et ceux qui la portent de chaque côté : Rand, une patiente avec qui elle va rapidement se lier d'amitié et Ava, jeune militaire, voisine de palier en Israël.
Critique : K.O
Imaginez-vous, un jour, au réveil, vous êtes toujours vous-mêmes, vous reconnaissez les gens de votre entourage et vice-versa, mais votre situation professionnelle et privée a changé de fond en comble ! C'est à ce genre de prémisse, mi-fantastique, mi-cauchemardesque que nous convie le deuxième long-métrage de Fabrice Gobert. K.O s'inscrit dans un métissage thématique entre La Vie est belle de Frank Capra, à la différence près que ce n'est pas l'anonymat qui turlupine le protagoniste mais la dégringolade sociale, et Un jour sans fin de Harold Ramis, dans la mesure où c'est un recommencement cyclique avec des passerelles de gestes et de paroles qui rythme le récit.
Star Wars 7 : on connaît la distribution
Le tournage le plus attendu de ces dernières années commence bientôt et la distribution a été officiellement annoncée ce lundi 28 avril. Tout le...
Berlinale 2017 : Pokot
Après un assez long détour par le terrain d’activité de la télévision américaine, la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland revient à sa terre natale, dès lors peuplée d’intrigues policières qui trouveraient facilement leur place du côté des séries à succès, diffusées sur les chaînes de vidéo à la demande les plus en vogue.
Critique : Les mystères de Barcelone
Lorsqu'un film arrive à greffer un immense plaisir visuel sur une histoire à la fois passionnante et pourvue d'un solide arrière-plan social, il n'est pas interdit de parler de très grand film, un des meilleurs de cette année cinématographique.
Critique : Le Labyrinthe
Des adolescents dans un univers futuriste, contraints à lutter jusqu’à la mort, ça vous rappelle quelque chose ? Oui, Le Labyrinthe est un nouveau récit d’anticipation et d’apprentissage guerrier à la Hunger Games, avec castes qui s’opposent et/ou font alliance contre cet ennemi commun : l’Adulte…
Critique : Wajib – L’invitation au mariage
L'utilisation habile d'une tradition palestinienne pour exprimer un maximum de choses à laquelle s'ajoute la présence de deux excellents comédiens : comment se fait-il qu'un véritable enthousiasme ne soit pas au rendez-vous ?
Critique : Victoria
Sensation du festival de Berlin où il a remporté un Ours d'argent, Grand Prix du dernier festival de Beaune et star des German Film Awards où il a raflé tous les prix principaux, Victoria, quatrième long-métrage du cinéaste allemand Sebastian Schipper, est une expérience cinématographique unique. Le genre de film qui vous met une claque immense et dont vous ne sortez pas indemne.
La Dame de fer
Du personnage fort et complexe de Margaret Thatcher, Phyllida Lloyd donne une vision très simplifiée, aujourd'hui vielle dame se perdant dans les brumes de l'Alzheimer, hier femme de conviction, de décision.
Critique : La passion Van Gogh
Présenté avant tout comme un pari esthétique très fort, ce qui était déjà un important motif d’attente, La Passion Van Gogh serait peut-être bien finalement un des meilleurs représentants du biopic ultime. C’est-à-dire le biopic qui allie amoureusement forme et fond, qui use de tous les artifices cinématographiques pour parler le mieux possible de son sujet. Et ici, quelle meilleure manière de parler de l’oeuvre de Van Gogh que d’adopter sa forme de peinture dans l’esthétique du film ? Encore mieux, les scènes et les personnages prennent vie à l’intérieur même de ses tableaux, animés pour l’occasion.
Cinélatino 2018 : Temporada de caza
La révolte adolescente apprivoisée par la nature sauvage de Patagonie, c'est ainsi que l'on pourrait résumer, un peu sommairement, soit, l'intrigue de ce film argentin, sélectionné en compétition au Festival Cinélatino à Toulouse. Temporada de caza n'interpelle donc pas forcément par l'originalité de son sujet. Le premier long-métrage de la réalisatrice Natalia Garagiola s'impose par contre grâce à son humanité sans fard, directe et peu conciliante.