Critique : Laisse-moi entrer
En 2008 Matt Reeves, surtout connu pour son travail pour la télévision, surpris son monde en réalisant un certain Cloverfield.
Sherlock Holmes : le train de la mort
Service minimum pour ce Sherlock Holmes de 1946, petite, très petite série B d'une heure (ce qui n'empêche pas de trouver le temps long...).
Critique : The Guilty
Un personnage isolé à l'écran, avec son téléphone comme seul et unique lien vers un monde extérieur particulièrement hostile : ce dispositif plus ou moins directement venu du théâtre a déjà fait ses preuves au cinéma depuis de nombreuses années. Sa déclinaison dans le contexte des lignes d'urgence, où la volonté d'assistance est sans cesse frustrée par la distance et l'immobilisme physique, s'est même montrée encore plus redoutable, il y a plus d'un demi-siècle dans le premier film de Sydney Pollack Trente minutes de sursis dans lequel le personnage interprété par Sidney Poitier avait essayé par tous les moyens de dissuader celui de Anne Bancroft de mettre fin à ses jours, et plus récemment dans The Call de Brad Anderson, avec une Halle Berry prête à lâcher le combiné pour intervenir personnellement lors d'une conclusion assez bâclée.
Critique : Bully
Bully est un drame réalisé par Larry Clark en 2001. Il s'agit de l'histoire vraie du meurtre sauvage d'un adolescent perpétré par ses camarades en 1993, en Floride du sud.
Café de Flore
Même s'il est difficile de parler de Café de Flore sans en dire trop et risquer de spoiler l'histoire, on peut tout de même recommander le nouveau film de Jean-marc Vallée (réalisateur de C.R.A.Z.Y.) sans prendre trop de risques. Mais attention, le film a beau être un petit bijou, il n'en est pas pour autant un film « grand public » qui plaira au plus grand nombre...
Critique Express : Tori et Lokita
Hallelujah, les frères Dardenne sont de nouveau en grande forme, et on retrouve dans "Tori et Lokita" tout ce qu'on a toujours aimé dans leur cinéma : ce côté nerveux, cette absence totale d'afféterie et de grandiloquence, la pugnacité dont font preuve leurs personnages pour s'en sortir dans des conditions difficiles.
Critique : Rodri (court-métrage)
À l'occasion de la sortie de son premier long-métrage Gente de bien ce 25 mars, retour sur ce beau court-métrage réalisé par Franco Lolli en 2012
Critique : Diversion
Les meilleurs films de gangster nous épargnent tout le baratin moralisateur sur l’apologie du crime. Ils donnent simplement envie de s’identifier à ses héros de l’ombre, plus futés et plus sophistiqués que leurs adversaires du bon côté de la loi. En même temps, ces épopées du crime guère avares en excès participent à l’une des vocations primordiales du cinéma : l’occasion pour le spectateur de voir ses fantasmes les moins avouables devenir une sorte de réalité, sans devoir craindre une réprimande sévère pour pareil écart de conduite. Hélas, l’effort consenti par Diversion pour atteindre cette forme d’élégance supérieure s’avère insuffisant.
Lola Montès
Un cirque gigantesque à la Nouvelle-Orléans, vers 1880. On y représente la vie extraordinaire de Lola Montès, 'une des courtisanes les plus fêtées de son époque et qui fut anoblie comtesse de Landsfeld par le roi de Bavière avant d'être chassée de ce pays par des émeutiers. Aujourd'hui, elle est réduite à jouer, sous la conduite d'un écuyer complaisant et lui aussi amoureux d'elle, sa "scandaleuse carrière de femme fatale".
Critique : La Femme en ciment
Frank Sinatra, l’icône du divertissement à l’américaine du 20ème siècle, n’a jamais vraiment su égaler au cinéma le succès qu’il a remporté dans le domaine musical. Après les années 1940 avec ses films en arrière-plan des chansons de variété à l’origine de son statut de vedette incontestable et la décennie suivante sous le signe d’une ambition dramatique plus marquée, quoique plus mitigée en termes de consécration sans équivoque, les années ’60 marquaient le début de la fin de l’ère du nom de Sinatra en haut de l’affiche.
L’Irlandais avis pour
Pour la performance de Brendan Gleeson en flic pas très catholique aux prises avec un trafic de drogue et un flic du FBI, cette comédie policière vaut largement le déplacement. Les ralentissements de rythme sont vite oubliés lorsqu’on songe aux fous rires qu’auront suscités les facéties de ce poulet peu ordinaire.
Arras 2017 : Une part d’ombre
Il l'a fait ou pas ? Cette question basique de culpabilité n'est pas la seule à animer ce premier film belge, présenté en compétition à l'Arras Film Festival. Car Une part d'ombre s'intéresse avant tout aux facteurs environnants, qui engendrent une mise sur le banc des accusés du suspect bien en amont des procédures judiciaires.



















