Critique : Technoboss
celles et ceux qui aiment le cinéma décalé, les situations loufoques, le mariage des genres, trouveront dans "Technoboss" non seulement de quoi se réjouir, mais également matière à réfléchir.
L’Ecume des jours – 1968 (contre)
Colin et Chloé vivent un amour fou. Mais la jeune fille est bientôt victime d'une étrange maladie: un nénuphar pousse dans ses poumons, l'empêchant peu à peu de respirer.
Critique : Personne n’y comprend rien
A la vision de certains films, on se demande parfois où les scénaristes vont chercher tous les ressorts des histoires qu'ils nous racontent. Il est rare, pourtant, qu'un film de fiction nous narre autant de coups fourrés, de grossiers mensonges, de retournements de situation, que ce qu'on peut trouver dans le déroulement de cette affaire qui se déroule au plus haut sommet de l'état.
Frankenweenie
Tim Burton est un réalisateur génial c'est un fait. C'est aussi un fait que de constater qu'il n'a pas fait de grand film depuis un moment (Sweeney Todd), nous offrant tantôt du bon sans génie (Dark Shadows) tantôt du très décevant (Alice au pays imaginaire). Dans ces conditions doit-on attendre Frankenweenie, long tiré de son court? Éléments de réponse.
Cannes 2017 : Good Time
Les frères Safdie, réalisateurs indépendants new-yorkais, signent avec Good Time leur quatrième long-métrage. Les précédents, peu distribués en France, avaient cependant bénéficié d'un certain succès d'estime. Leurs deux premiers films, The Pleasure of Being Robbed et Lenny and the kids avaient été sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs, en 2008 et en 2009, tandis que Mad love in New York a été présenté à la Mostra de Venise il y a trois ans.
La Roche-sur-Yon 2020 : Mandibules
Quel délire filmique peut-on encore attendre de la part d'un réalisateur, qui avait fait d'un pneu tueur en série le protagoniste de l'un de ses premiers films ? Quentin Dupieux est indiscutablement un auteur à part dans le cinéma français.
Intégrale Claude Berri #14 : Germinal (1993)
Il est presque impossible de ne pas aborder le sujet d’entrée de jeu : avec son budget titanesque 165 millions de francs en 1993 (qui équivaudraient, si l’on en croit l’INSEE, à environ 33 millions d’euros aujourd’hui), Germinal était, à l’époque de sa sortie, le film le plus cher de l’histoire du cinéma français. Ce budget pharaonique a d’ailleurs énormément contribué à donner à Claude Berri cette image de « dernier Nabab » du cinéma hexagonal, qu’il a trimballé jusqu’à la fin de sa vie. Alors que le film fête cette année ses vingt-cinq ans, que reste-t-il de Germinal aujourd’hui ?
Tu n’aimeras point
Un film dont la lenteur nous plonge dans la très pesante et oppressante atmosphère d’un quartier ultra-orthodoxee de Jérusalem tout entier voué à la religion (quartier inspiré de Mea Shearim, le ghetto des « craignants dieux » comme ils se désignent eux-mêmes).
Critique : À la recherche de Vivian Maier
Et si Vivian Maier était l'une des artistes majeures du vingtième siècle ? Ce documentaire, qui n'est pas sans rappeler Sugar Man, documentaire sur le musicien Sixto Rodríguez, est une enquête rigoureuse sur la vie de celle qui fut nounou pour gagner sa vie et se permettre de vivre sa vocation secrète de photographe de rue.
Télé gaucho
Tout a commencé lorsque les caméscopes ont remplacé les caméras. Faire de la télé devenait alors à la portée de tous. Jean-Lou, Yasmina, Victor, Clara, Adonis et les autres ne voulaient pas seulement créer leur propre chaîne de télé, ils voulaient surtout faire la révolution. Ainsi naquit Télé Gaucho, aussi anarchiste et provocatrice que les grandes chaînes étaient jugées conformistes et réactionnaires. Cinq années de grands foutoirs, de manifs musclées en émetteur pirate, de soirées de beuveries en amours contrariées... et ce fut ma parenthèse enchantée.
Critique : Brève rencontre
La période anglaise des débuts de la filmographie de David Lean n’est peut-être pas aussi prestigieuse que la suivante, avec ses cinq épopées qui allaient conquérir un public international en quête d’émotions et de visuels plus grands que nature. Cette première partie de l’œuvre du réalisateur est avant tout ponctuée d’adaptations littéraires respectueuses et respectables et d’autres films de genre débordant du spleen britannique propre aux années 1940.
Somewhere
Pour sa quatrième réalisation, Sofia Coppola nous livre une œuvre à l’esthétique parfaite, quasi photographique, au détriment d’une action presque inexistante. Le film, à la passivité évidente, finit par ennuyer. Pour les amateurs d’images uniquement.
















