Critique : Milla
Ce ne sont pas les descendants directs de Bonnie et Clyde, mais il plane tout de même un air de marginalité autour du couple au cœur de Milla. Ils squattent, ils volent et quand leur quotidien commence à se conformer à un style de vie moins bohémien, l'aventure commune est d'ores et déjà terminée.
Nino une adolescence imaginaire de Nino Ferrer
Accrochez-vous, vous êtes sur le point de lire la critique la plus courte de l'histoire du site. Courte comme la durée du métrage, courte comme son ambition, comme l'épaisseur de ses personnages, son histoire... On peut au moins lui accorder le titre d'OFNI (Objet Filmique Non-Identifié) mais pour le coup ce n'est PAS un compliment.
Critique : American Sniper
Alors qu'on pensait finie la vague de films post 11 septembre, Clint Eastwood s'attaque à nouveau au sujet à travers le parcours du «plus grand sniper de l'histoire (américaine)». Entendez par-là, le plus efficace.
Critique : Nahid
Après plus de trente ans d’isolement mi-choisi, mi-imposé, l’Iran s’ouvre progressivement au reste du monde. Tandis que les volets économiques et politiques de ce dégel nous paraissent trop complexes pour les évoquer au détour d’une phrase, son aspect cinématographique mérite qu’on s’y attarde un peu.
Critique : Victoria
Sensation du festival de Berlin où il a remporté un Ours d'argent, Grand Prix du dernier festival de Beaune et star des German Film Awards où il a raflé tous les prix principaux, Victoria, quatrième long-métrage du cinéaste allemand Sebastian Schipper, est une expérience cinématographique unique. Le genre de film qui vous met une claque immense et dont vous ne sortez pas indemne.
Royal Affair
Danemark 1770. La passion secrète que voue la reine Caroline Mathilde au médecin du roi, l’influent Struensee, va changer à jamais le destin de la nation toute entière. Royal Affair relate une page capitale de l’histoire danoise, oubliée des manuels français. La relation amoureuse et intellectuelle entre Caroline Mathilde et Struensee, fortement influencée par les philosophes des Lumières, Rousseau et Voltaire en tête, conduira au renversement de l’ordre social établi, et annoncera les révolutions qui embraseront l’Europe vingt ans plus tard.
Critique : Paterson
Le cinéma de Jim Jarmusch oscille entre deux univers, certes pas mutuellement exclusifs, quoique engageants à des niveaux différents. Sur un ton sans exception très détendu et cool, une sorte de contemplation zen pleine de sagesse, le réalisateur a pour habitude soit de s’improviser en artiste du néant, soit de soumettre souverainement des genres normalement plus actifs à son sens aigu de l’observation tranquille.
Il était une fois un meurtre
Il était une fois un meurtre est le second film du suisse Baran Bo Odar, après un premier long-métrage réussi : Sous le soleil. Le réalisateur frappe fort en 2011 avec ce nouveau film qui traite de la pédophilie, lui-même étant fasciné par la part sombre qui dort au fond de chaque homme et le moment fatidique où ils succombent à l'interdit.
Critique express : L’effacement
Le mélange de points de vue sociaux et politiques, de fantastique "cheap", de violence horrifique, et de récit sentimental n'arrive pas à présenter la cohérence qu'on est en droit d'attendre d'un film sur l'Algérie d'aujourd'hui se voulant ambitieux.
Critique : The wasteland
"The wasteland" confirme que Ahmad Bahrami est un très grand réalisateur dont les choix esthétiques et les choix de mise en scène permettent de porter à un très haut niveau de cinéma des histoires au contenu plutôt banal.
Une vie meilleure
Yann et Nadia, amoureux, se lancent dans un projet de restaurant au bord d'un lac. Leur rêve d'entrepreneur tourne rapidement au cauchemar. Nadia, contrainte d'accepter un travail à l'étranger, confie provisoirement son fils à Yann. Elle disparaît...
Australia
Après plusieurs films à succès mettant en scène le monde du spectacle comme Moulin Rouge ou Romeo+Juliette, Baz Luhrmann revient au cinéma en 2008 avec Australia. On ne change pas une équipe qui gagne, puisqu'il a décidé de travaillé à nouveau avec Nicole Kidman sur ce projet. On annonçait la relève d'Autant en emporte le vent, maleureusement Australia n'a pas connu le succès attendu, ni au niveau du public, ni au niveau de la critique.


















