Critique : Le vieil homme et l’enfant
La façon décalée qu'a Ninna Pálmadóttir de visiter la société islandaise, sa faculté à produire de l'émotion sans tomber dans le pathos, son aptitude à embrasser de nombreux sujets dans un temps très court et la générosité dont elle fait preuve envers ses personnages font forcément penser à un grand réalisateur venant lui aussi du nord de l'Europe, Aki Kaurismäki en personne.
Flying Fish
Dans Flying fish, les seuls poissons apparents sont en lambeaux, écrasés à coups de pierres au détour d’un chemin, quand ils ne sont pas dépecés au marché. Pas de poisson volant ici, mais des personnages prisonniers de leur destin à travers trois histoires qui s’entremêlent, au point, parfois, de se confondre.
Critique : Le corsaire de l’Atlantique
Dans cet éloge de la mer et de ceux qui la foulent sur leurs vaisseaux, John Ford évoque le conflit entre Américains et Allemands dans la Première Guerre Mondiale d'une façon originalement humaniste avec un propos particulièrement nuancé.
Critique : Pas de vagues
Le harcèlement a beau être inscrit en lettres majuscules dans l'agenda de l'éducation nationale des fléaux contre lesquels lutter en priorité au sein des établissements scolaires, on n'a pas vraiment l'impression que la situation des élèves poursuivis par leurs camarades est en train de changer.
Critique : Main basse sur la ville (autre avis)
Le film de Francesco Rosi s'inscrit dans la lignée du cinéma politique italien engagé des années 60-70.
Test DVD : L’Ennemi de la classe
L'arrivée assez fracassante de "L'Ennemi de la classe" sur la scène internationale permet de rajouter aux rares cinéastes slovènes que l'on connaissait jusqu'à présent, le nom d'un jeune réalisateur, Rok Biček, 30 ans, dont tout laisse à penser qu'une carrière brillante lui est destinée.
Arras 2018 : The Reports on Sarah and Saleem
Les fronts entre les Palestiniens et les Israéliens sont plus que jamais tranchés dans une hostilité aveugle, sans terrain d'entente possible. Tous les vendredis, la jeunesse de la bande de Gaza crie sa détresse à la clôture qui la sépare de ce qu'elle ne considère nullement comme une terre promise. Les gouvernements populistes aux États-Unis et au Brésil se font de surcroît un malin plaisir de jeter de l'huile sur le feu, en transférant leurs ambassades dans la ville coupée en deux de Jérusalem.
Critique : Un métier sérieux
Pour le fréquenter de manière semi-régulière lors de nos activités associatives, le personnel de l'éducation nationale mérite amplement notre respect, voire notre admiration. Malgré un salaire de misère et le grand écart entre les intérêts divergents des parents et des directives gouvernementales, les profs s'efforcent jour après jour à transmettre un mélange instable de savoir faire et de savoir être aux jeunes générations.
Cannes 2017 : Vers la lumière
Naomi Kawase revient sur la croisette pour présenter Vers la lumière, une nouvelle romance entre deux être marginaux comme la réalisatrice à le secret. En sortant de la projection, un sentiment prédomine, et si Naomi Kawase remportait (enfin) la Palme d’or avec Vers la lumière ?
Critique : Chroniques de Téhéran
Un véritable bijou à la fois très court et très fort, un film qui montre que toutes les tranches d'âge sont concernées par l'absurdité du système iranien.
Critique : Dune Deuxième Partie
Dune - Deuxième partie, la suite du tonitruant blockbuster à succès de Denis Villeneuve débarque dans les salles obscures. Est-ce que c’est le grand spectacle que vous attendez en ce début d’année ? Ça dépend un peu de vous…
Cannes 2018 : La tendre indifférence du monde
Deux films en provenance du Kazakhstan sont à l’honneur cette année à Cannes : Ayka de Sergey Dvortevoy en Compétition, et La Tendre indifférence du monde de Adilkhan Yerzhanov à Un Certain Regard. Ce dernier défini l'industrie cinématographique de son pays par sa "tendre indifférence à l’art du cinéma", et son film semble d'ailleurs être un peu passé sous les radars cannois. . C’est par hasard qu’on s’y est rendu, faute de pouvoir voir Un couteau dans le cœur le jeudi soir : le hasard fait (très) bien les choses. Embarquons ensemble pour l’Asie centrale.